Allaitement, Influenceuse, Enfant unique, Un seul enfant

EPISODE 42 : MATHILDE, JE NE VEUX QU’UN SEUL ENFANT !

C’est fou comme nous sommes conditionnées par des normes sociétales et familiales qui peuvent devenir tellement pressurisantes… Aujourd’hui, décider de n’avoir qu’un seul enfant peut sembler étrange…

 

Un seul enfant, un seul !

 

Pourquoi ? Pourquoi ne pas se satisfaire de regarder une mère heureuse avec son enfant sans lui demander si elle pense au prochain ? Sur les réseaux sociaux, un ventre rond est le meilleur accessoire de mode. Et la tribu d’enfants deviendrait presque un signe ostentatoire de réussite de sa vie de famille. Alors comment résister ? Et affirmer que pour soi, un seul enfant c’est déjà pas mal, et qu’en fait on est au complet comme ça. Mathilde fait partie de cette catégorie de mères qui ont décidé d’avoir un enfant unique, et elle le revendique. Elle en a assez de devoir sans cesse se justifier. Il était donc évident qu’il fallait lui donner la parole je vous laisse donc écouter son histoire, de maternité.

L’Insta de Mathilde : @rockmycasbah

LES TEN TIPS DE MATHILDE

  • S’accorder un vrai congé maternité avant !

Et ne pas se dire : “je prends moins avant pour avoir plus de temps après”. Ce que j’ai fait, et moralité je n’ai absolument pas pu me reposer ou profiter de ces derniers moments pour moi puisque j’ai accouché avec 3 semaines d’avance …

  • Préparer l’arrivée du bébé

Vrai conseil pratique ! Préparer et congeler un stock de repas pour les premières semaines après l’arrivée de bébé.

  • Oser s’imposer à la maternité

Ce n’est pas parce qu’on accouche pour la première fois qu’on ne mérite pas d’être écoutée !

  • Ne pas être trop dure avec son corps post-partum

Promis, au bout d’un certain temps on perd tout, vu qu’on a plus le temps de rien, ni même de manger (et plus de stock au congélo) !

  • Dormir quand ils dorment

Tant pis pour le ménage …

  • Ecouter son instinct !

Surtout quand on ressent que son enfant a un problème.

  • Continuer à avoir une activité physique pendant la grossesse 

Marche, natation, yoga … Toute activité qui permettra d’être physiquement préparée au combat qui nous attend.

  • Inclure le conjoint

Et aussi dans l’allaitement. Il ne faut pas considérer qu’on sait mieux que lui ce dont notre enfant a besoin.

  • Ne pas poursuivre l’allaitement si l’on sent qu’il est compliqué ou douloureux

Mieux vaut un bébé heureux au biberon qu’un bébé malheureux au sein (bien entendu si l’allaitement fonctionne et satisfait tout le monde c’est le jackpot !)

  • Continuer à avoir une vie sociale

Aller au restaurant ou partir en voyage…

 

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Elsa Wolinski, People, Filles, Addiction, Drogue

EPISODE 41 : ELSA WOLINSKI, MES AMOURS, MES FILLES, MES EMMERDES

Devenir Maman c’est devenir responsable, c’est faire passer quelqu’un d’autre que soi en priorité maximale. Mais aussi, c’est à la fois vertigineux, puissant et loin d’être évident… Et la tâche peut s’avérer d’autant plus complexe quand on a déjà du mal à se gérer soi-même. Quand on court après un équilibre difficile à atteindre et que nos vieux démons nous rattrapent, inlassablement. Elsa Wolinski a dû en chasser pas mal de vieux démons, notamment son addiction à la drogue.

 

Elsa Wolinski, sa vie, ses problèmes

 

Parce que même si pour elle, l’idée d’être mère était évidente, celles d’arrêter la drogue et d’accéder au bonheur, l’étaient moins. Alors il a fallu batailler, plus que d’autres, pour trouver une stabilité, se mettre sur des rails, et construire une vie de famille « normale » autour de ses deux filles. Elsa dit qu’elle a un énorme cœur et beaucoup d’amour à donner. Je vous confirme que quand on rencontre cette femme, on a envie de lui faire un énorme câlin. Alors je vous laisse en bonne compagnie, dans les bras et les yeux d’Elsa Wolinski.

 

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L’Insta d’Elsa : @wolinskiki
Les associations qu’elle soutient : Association Aida, Association Ninoo
Paola Carla, Césarienne, Famille nombreuse, Grossesses multiples, Influenceuse

EPISODE 40 : PAOLA CARLA, 3 ENFANTS EN 2 ANS

Il parait qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. Et il semblerait que dans certaines familles, le bonheur se conjugue au pluriel. Que les bébés arrivent vite et bien…On dirait bien que Paola Carla a tiré le gros lot, car, elle qui voulait plusieurs enfants depuis toujours. Résultat : elle a eu trois enfants en deux ans.

Trois enfants en deux ans !

Alors comment fait-on pour gérer un tel changement de vie ? Quelles sont les astuces pour s’organiser avec 3 bébés en bas âge quand on a des boulots passionnants mais très prenants ? Comment fait-elle, Paola, pour garder son humour, et la tête froide en toute circonstance ? Peut-être que le simple fait d’être anesthésiste, dans une des plus grandes maternités parisienne, vaccine contre les états d’âmes… ou peut-être qu’elle a juste un tempérament de soldat et un humour à toute épreuve qui fait d’elle une mère inspirante. Elle avait peur que son histoire ne soit pas assez forte pour figurer dans cette collection d’histoires singulières, mais moi, à l’inverse, je pense que ça fait du bien d’entendre, aussi, des histoires simples et joyeuses. Je vous laisse donc découvrir Paola et sa belle aventure de maternité.

L’Insta de Paola : @paolacarla
L’association pour parents de jumeaux : Jumeaux et Plus

LES TEN TIPS DE PAOLA

  • S’écouter et se faire confiance !
J’ai demandé à Val parce que je n’avais pas beaucoup d’idées de conseils et il m’a dit « s’écouter soi plutôt que les autres ». Ça commence bien pour dérouler des tips derrière ça 😉 Je dirais plutôt se faire confiance alors 😉
  • DORMIR

Se faire aider pour pouvoir dormir, dormir encore, couper les nuits, faire venir quelqu’un, se faire amener de la nourriture par la famille… Bref, réduire au possible tous les tracas matériels pour DORMIR ! Tout est toujours 1000 fois moins dramatique après quelques heures de sommeil.

  • Se répéter que “tout va bien !”

Marion, notre baby sitter m’a dit un jour « ça va toujours si on se dit que ça va » et c’est ÇA. Il faut rester positif et se dire que même si ça semble être la cata, ça va. No drama !

  • Se faire des blagues, ne pas se prendre au sérieux

Quand tu as envie d’étriper ton mari, tes parents ou ta famille, faites une bonne blague, ou au moins la volonté de faire une bonne blague… Ça dégonfle la tension en 2 secondes. En plus, ça te rappelle qu’on est tous là pour s’aider et que ton mari c’est pas ton ennemi. Même si on est absolument pas d’accord sur un truc.

  • Trouver du temps en amoureux

Ou alors juste à deux en dehors de la maison si on a pas le courage de faire les amoureux 😉 S’aérer quelques heures un soir pour boire un coup, manger un truc bien cuisiné d’un resto, voir le jour et des humains qui ont plus que quelques jours 🙂

  • Trouver un bon médecin de famille

Ou un pédiatre qui a les pieds sur terre pour calmer les crises d’angoisse.

  • Ne pas se mettre aucun défis personnel !

Sur le type d’accouchement, le type de nourriture pour ses enfants, le poids à perdre en combien de temps, etc. Être tous vivants, en bonne santé et rigoler is enough !

  • Acheter le moins de trucs de puéricultures possible

Honnêtement les stérilisateurs de biberons, les limes à ongles électriques, les thermomètres ultra perfectionnés, les crèmes pour ceci ou cela… C’est mon avis, mais c’est pire que mieux. On a eu 3 enfants en 2 secondes, et je pense qu’on a le moins de matériel de puériculture du monde chez nous. Idem pour les produits : 1 savon qui fait cheveux et corps et c’est tout. On a lavé les fesses des 3 avec de l’eau et un coton et personne n’a pleuré pour avoir du liniment ! Ils ont pris leur bain a plat dos dans 2cm d’eau et c’est tout. Le plus simple est le mieux !

  • Commencer par le 2ème ? ^^
  • Je n’ai plus d’idées !!! Des bisous pour tout le monde ?!

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Deuil périnatal, Mort périnatale

EPISODE 39 : PAULINE, 9 MOIS, 9 JOURS

Il y a des histoires que je préférerai ne pas vous raconter. Et pourtant, il est important que ces histoires soient rendues visibles par ceux qui les ont vécues. Pour ceux qui les vivront plus tard. Ou tout simplement pour ne pas oublier ce qu’il s’est passé. Parce que c’est bien d’une vie dont on parle, aussi éphémère soit-elle. Pauline a du affronter la mort périnatale de son bébé, elle nous en fait un témoignage.

 

Mort périnatale : si seule, si vide…

 

Quand j’ai découvert l’histoire de Pauline, j’ai été bouleversée par la force de cette mère et l’urgence qui se dégageait de ses écrits. L’urgence de raconter en détails les 9 jours passés avec son petit garçon Elias. Ce dernier qui n’a pas survécu à un mal invisible pendant toute sa grossesse. Pauline dit tout, son intuition, ses angoisses. Elle dit même ce que certains s’interdisent de dire… Parce que quand on vit un drame comme le deuil périnatal, on fait avant tout comme on peut. En tout cas, elle n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort et c’est bien pour ça qu’elle force l’admiration. Je suis donc très heureuse de vous faire découvrir cette histoire unique, portée par une femme qui l’est tout autant.

L’Insta de Pauline : @9mois9jours

LES TEN TIPS DE PAULINE

  • Prendre du temps pour soi, ailleurs

Si possible partir quelque temps, pour couper avec un quotidien qui n’a plus aucun sens après le décès brutal d’un bébé. Nous sommes partis trois semaines. Je les ai passées à pleurer, mais c’était plus doux au soleil, loin des lieux du drame.

  • Accepter l’aide extérieure

Pour ma part, je me suis tournée vers des personnes qui pouvaient comprendre ce que je traversais : des associations comme Naitre et Vivre, Spama, Agapa. Certaines proposent des lignes d’écoute téléphoniques. J’ai eu la chance de trouver rapidement un groupe de parole, ouvert aux mamans uniquement. J’y ai rencontré des femmes formidables, les meilleurs soutiens ! Groupe de parole des mères endeuillées, Centre de périnatalité du boulevard brune – 26 boulevard Brune 75014 Paris. Tous les jeudis de 12h15 à 13h15. Gratuit. Il existe aussi une grande communauté sur Instagram.

  • S’écouter et faire ce que l’on pense le mieux pour soi

Je me suis mise à pratiquer le yoga quotidiennement. Je conseille les cours en ligne de www.casayoga.tv pour pratiquer à la maison.

  • Faire une place à son enfant, en faisant des choses pour lui

J’ai fait faire un joli pendentif gravé au nom d’Elias sur https://joliedemoiselle.fr. D’autres auront peut-être envie de commander des faire-part de naissance/décès. Je recommande @happychantilly ou anouck.ferri, des albums photo, une boite à souvenirs…

  • Communiquer !

Parler avec ses amis, dire à ses proches, souvent très démunis face à la situation, ce dont on a besoin. Vous pouvez leur proposer d’acheter le livre d’Hélène Gerin : Dans ces moments-là : Deuil périnatal – plus de 130 idées pour offrir du soutien aux parents endeuillés ou pour en recevoir de ses proches.

  • Préparer son retour au travail

J’ai bénéficié d’un temps partiel thérapeutique qui m’a permis de reprendre en douceur. D’abord trois jours par semaine, puis à 80 % pendant plusieurs mois. Le travail a été une ressource essentielle pour moi.

  • Mettre en place des rituels

A la fin de chaque semaine je m’offrais un cadeau pour me féliciter d’avoir tenu bon ou pour me réconforter dans les périodes plus difficiles. Je me suis offert de nombreux soins et massages, manucure etc. J’aimais que l’on prenne « soin » de moi. J’ai écouté plein de podcasts et regardé pas mal de séries, car je n’arrivais plus à lire. Bliss-Stories évidemment. Je conseille aussi « Change ma vie » notamment l’épisode 31 qui m’a beaucoup aidé.

  • Accepter ses émotions comme elles viennent

Sans culpabiliser, sans tenter de les maitriser. Le deuil va de pair avec une tristesse profonde, parfois des moments où l’on frôle la folie, mais aussi des instants de joie, de colère. J’ai tenté tout du long d’accueillir ces émotions, sans restriction, sans jugement.

  • Parler de son enfant, dire son nom, l’écrire

Je me suis jurée de prononcer au moins une fois par jour le prénom d’Elias jusqu’à mon dernier jour. Je n’ai aucun mal à tenir cette promesse, car j’en parle énormément. J’ai l’impression de le faire vivre, et c’est bien ça « être maman », donner vie à son enfant.

 

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Baby-Blues, DPP, Belle-mère, Famille recomposée, People

EPISODE 38 : MARGAUX MOTIN, MON ALBUM DE MATERNITÉ

D’habitude, c’est plutôt elle qui observe, croque et interroge grâce à ses dessins gracieux et efficaces de femmes comme nous. Avec leurs petits défauts, leurs forces et leurs questionnements existentiels. Mais ce jour-là, c’est moi qui ai cuisinée Margaux Motin, car j’avais envie de savoir quelle histoire de mère se cachait derrière cette artiste pétillante de talent. Amoureuse de son homme et de sa vie de famille recomposée, elle se confie.

 

Margaux Motin et ses confidences de maman

 

Comment a-t-elle vécu sa grossesse et la naissance de sa fille, rapidement suivie d’une séparation ? Comment élève-t-on 2 petites filles quasiment du même âge mais qui n’ont pas la même maman ? Margaux Motin est une fille aussi accrocheuse que ses dessins, et je vous propose de vous plonger… dans son album de maternité.

L’Insta de Margaux : @margauxmotin
LIEN vers sa chaîne Youtube

LES TEN TIPS DE MARGAUX

  • Toujours faire passer les câlins et les bisous avant tout !

On peut s’arrêter de touiller la casserole, d’étendre le linge, de répondre à nos mails pour un câlin ou un bisou. Un jour, ils font 1 m70 et on ne peut plus les tenir dans le creux de nos bras…

  • S’intéresser à leur monde
Mais vraiment, écouter ce qu’ils écoutent, jouer à leurs jeux, entrer dans leur univers. Au lieu de sortir des phrases de vieux con du genre « ta musique est vraiment pourrie ». Comprendre vraiment le monde dans lequel ils vivent eux.
  • Se créer des rituels
Aujourd’hui ma fille de 14 ans adore se rappeler  nos rituels. « Tu te rappelles quand on allait à la plage après l’école le mercredi ? Quand tu me faisais des salades de pêches au sucre tous les étés ? Qu’on jouait à la sorcière ? Tu me lisais aussi le livre sur les câlins, et à chaque fois je faisais le bébé tigre ! ». C’est comme des portes temporelles sur le passé qui permettent de voyager dans le temps et d’y encrer des moments forts de complicité et de partage. Des souvenirs rassurants.
  • Les aider à devenir responsables
« Comment tu vois ça, tu voudrais faire, tu peux faire ? ». Laissez les trouver leurs propres solutions ! Les aider vraiment c’est pas faire les choses à leur place. C’est leur permettre de trouver leurs ressources pour faire les choses seuls (dis la mère qui bouillonne intérieurement chaque fois qu’elle laisse sa fille chercher une solution parce qu’elle, elle sait comment il faut faire !).
  • Etre un vrai bon couple de parents
Communiquer, parler, faire sa place au papa, au beau père, à la deuxième maman. Vraiment, et valoriser ce que l’autre parent apporte. Surtout dans ce que ça a de différent de nous, le laisser couper le cordon.
  • Les regarder vivre
Les regarder jouer, quand ils ne nous voient pas. Se déplacer, être enfants en dehors de la conscience de notre regard. Ils sont toujours différents quand ils ne savent pas qu’on les voit. Ils sont juste eux mêmes.
  • Un tip pratique spécial devoirs !
Les fameuses leçons à apprendre : les scotcher aux toilettes ou sur le mur de la douche ! Nos filles ont appris des tonnes de leçons genre multiplications, en se les répétant dans ces endroits. Et pour ne pas avoir a répéter : les fiches techniques. Dans la salle de bain, on affiche “faire sa toilette c’est : laver ses mains au savon, se brosser les dents, démêler es cheveux, etc. ». Cela économise de la salive et de la patience, et ça évite aux enfants de toujours se référer au parent pour faire les choses.
  • Leur apprendre le plus tôt possible à faire plein de choses
Cuisiner, faire leur lit, plier le linge, vider le lave vaisselle… Participer à la vie de la maison, c’est une habitude qu’ils garderont ! Et c’est génial d’avoir des ados qui savent préparer à manger pour toute la famille et participer naturellement avec élan aux taches de la maison.
  • Ne pas les laisser avoir peur des choses
Insectes, animaux, ombres, orages, ne pas accepter ça comme un état de fait « Oh bah Lulu elle a peur des crapauds ! ». Les aider plutôt à apprivoiser leur peur, à comprendre ce qui les effraie et à grandir libérés de ces craintes. J’ai eu peur des guêpes jusqu’à 35 ans. C’est complètement débile. On peut les aider a faire l’économie de ces peurs là pour être des adultes courageux. Mais surtout, qui savent se gérer et ne partent pas en hurlant se planquer dans la cuisine dès qu’un insecte à rayure pointe le bout de son nez !
 
 
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