Bliss Stories Episode 136 Regret maternel

EP136 – AMBRE, REGRETTER D’ÊTRE MÈRE

Un sentiment indicible 

Elles sont très peu nombreuses à avouer regretter leur statut de mère, et encore moins à oser en parler.  Car existe-t-il une chose plus difficile à reconnaître que le regret maternel ?  D’autant plus quand on sait combien l’accès à la maternité peut être complexe pour certaines… 

Le regret maternel est un véritable tabou qu’on commence à peine à aborder, voire à effleurer, malgré un nombre grandissant de femmes qui  se décident enfin à faire le grand saut en prenant la parole sur le sujet.

“Le regret maternel”, un livre comme une révélation

Ambre, elle, comprend tout le jour où elle lit le livre d’Orna Donath : “Le regret maternel”. Car ce livre, sorti en France en 2019, met alors en lumière ce qu’elle vit dans l’ombre et le silence depuis la naissance de son petit garçon. En effet, cet enfant dont la venue au monde a été si magique, l’a transformée en mère, mais a aussi totalement effacé la femme qu’elle était. Elle comprend alors que la colère qui la ronge n’est pas liée à l’amour immense qu’elle porte à son enfant, mais bien au fait d’être devenue une autre. Et ça, elle ne le support pas. 

Dans ce livre, Ambre lit des mots qui pourraient être les siens. D’abord elles découvrent des mères-fantômes, profondément déprimées depuis la naissance de leur enfant. Ensuite des mères qui croulent sous la charge mentale et les injonctions. Puis des mères qui ont tellement honte de ressentir ce qu’elles ressentent qu’elles préfèrent se taire. Quand certaines font même d’autres enfants…

Lever le voile d’un tabou sur le regret maternel

Ces confessions, Ambre les reçoit comme un électrochoc. Non, elle n’est pas seule à ressentir cette indicible émotion, tellement contradictoire par rapport à tous les fantasmes qui gravitent autour de la maternité.
Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Ambre a donc accepté de lever le voile sur cet immense tabou du “regret maternel”. Une vérité qui ne fait certainement pas d’elle une mauvaise mère mais juste une femme qui assume un peu plus chaque jour ce qu’elle ressent. Une femme qui a décidé de s’emparer de sa souffrance pour à son tour tenter d’apaiser celle des autres.

Le compte Insta d’Ambre : @le_regret_maternel

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LES TEN TIPS D’AMBRE

1 – NE PAS AVOIR  HONTE. Ce qu’on ressent n’est pas un choix, c’est un sentiment très profond et difficile à accepter, car loin de ce qu’on s’imaginait sur la maternité. 

2 – EN PARLER ! Pour votre santé mentale, c’est bien de ne rien garder pour soi. En parler à son.a conjoint.e ou à un.e proche de confiance. Bien préciser qu’on a besoin d’écoute et de soutien, et surtout pas du jugement.

3 –  VERBALISER SES ÉMOTIONS (colère, tristesse, …) à son enfant. Lui expliquer ce que nous traverse et que ce n’est pas de sa faute. Et puis c’est une façon de montrer à nos enfants qu’on n’est pas parfaites, simplement humaines !

4 – LÂCHER PRISE ! Pas facile mais vital ! Moi, ça m’aura pris presque 3 ans pour y arriver… un peu !

5 – PENSER À SOI. Vous avez autant le droit que votre conjoint.e (si vous êtes en couple) de faire une pause dans la journée, de souffler, d’être dans votre bulle, de passer le relai. 

6 – LIRE « Le regret d ‘être mère », d’Orna Donath, pour se sentir moins coupable.

7 – DÉCULPABILISER. Oui, là aussi, c’est facile à dire, mais c’est important de se le répéter et de se rappeler qu’on fait de notre mieux.

8 – DÉLÉGUER. La répartition des soins liés à l’enfant devrait être équitable. On le sait bien, s’occuper de ses enfants à temps plein est un travail aussi épuisant qu’un emploi salarié !

9 – SE QUESTTIONNER. Non, vous n’êtes pas une mauvaise mère car le simple fait que vous y pensiez, le prouve ! Vous ne ressentiriez aucune culpabilité si c’était le cas !

10 – CONSULTER. C’est important de pouvoir vider son sac et d’essayer de trouver des pistes et des solutions avec un.e thérapeute. Sans ma psy, je ne sais pas où je serais aujourd’hui.

E135 - Florent, nos jumeaux nés par GPA

EP135 – FLORENT, NOS JUMEAUX NÉS PAR GPA

Gestation pour autrui, j’écris ton nom 

Elle est codifiée, discutée, débattue, défendue ou rejetée en bloc… Oui, la GPA, gestation pour autrui, attise les foudres et les passions. Mais, quoi qu’on en dise, son existence permet à des milliers de couples, homosexuels ou hétérosexuels, d’accéder à la parentalité. Mais avant ce bonheur immense, ces couples combatifs doivent trouver l’équipe médicale ainsi que les femmes, donneuse et porteuse. Que des inconnues qui entrent dans l’équation de cette gestation pour autrui.

Le chemin vers une parentalité “presque” comme les autres  

Alors comment fait-on aujourd’hui quand on est deux hommes qui s’aiment et qui veulent être papas ? Comment comprendre les rouages de la machine GPA ? Et quand, en plus, on aimerait 2 bébés d’un coup, quelles sont les possibilités pour concevoir des petits jumeaux à l’étranger ?  

L’histoire de Florent et Nico pourrait être celle de centaines d’autres couples ayant eu recours à la gestation pour autrui, à cela près que cette histoire raconte comment 2 hommes ont rencontré deux femmes exceptionnelles. La première acceptant de donner ses ovocytes en levant l’anonymat. La seconde acceptant de porter 2 bébés d’un coup, renonçant ainsi aux accouchements physiologiques qu’elle avait toujours vécus. 

Le modèle américain 

La GPA aux Etats-Unis est un autre monde. Un monde où dans certains états les humains “font famille” différemment et où les gamètes et les utérus sont mis au service de ceux qui n’en ont pas. Aux USA, deux hommes qui se baladent dans la rue avec leurs bébés, sont considérés comme un couple banal. Là-bas, la bienveillance et les sourires pour ces familles sont monnaie courante. Je vous jure, ça donnerait presque envie de vivre à Portland…

Dans ce nouvel épisode de bliss stories, Florent nous raconte l’histoire exaltante et passionnante de l’arrivée d’Ella et César, ses twins nés par GPA aux USA. 

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Et pour écouter l’histoire de Clémentine, rendez-vous juste ici >> My Story

 

EP134 – GAËLLE, MATERNITÉ LIBRE ET RECOMPOSÉE

Famille nombreuse de 5 enfants : vocation ou improvisation ?  

Parfois une famille nombreuse ça se prévoit, et puis parfois ça s’improvise. Et contrairement aux idées reçues, une tribu d’enfants ne nécessite pas forcément une organisation au cordeau. En tout cas, c’est l’intime conviction de mon invitée d’aujourd’hui qui n’était pas du tout partie pour se retrouver cheffe d’un gang de 5 enfants. 

Se (re)trouver grâce à la maternité  

Et pourtant, grossesse après grossesse, ces bébés ont déboulé dans sa vie, souvent comme des pochettes surprise, et lui ont prouvé que la maternité pouvait être un moyen de se trouver, voire de se révéler. Il a fallu traverser des gros moments de doutes et prendre pas mal de risques, mais en devenant maman, Gaëlle a surtout découvert la puissance du lien mère-enfant, et s’en est emparée pour devenir une femme indépendante, s’affranchissant de toutes les injonctions et de tous les schémas dans lesquels on aurait pu l’enfermer. Au fur et à mesure qu’elle donnait naissance à ses enfants, vivant des grossesses et des accouchements radicalement différents, elle a pu dessiner l’étendue de ses capacités et y puiser de la confiance et une force insoupçonnable.

Vive le lâcher-prise !

L’histoire de Gaëlle c’est aussi celle d’une femme amoureuse, qui a rencontré son âme soeur alors qu’elle avait déjà 3 enfants d’une précédente union et qui, s’est laissée embarquer dans une deuxième vie de famille sans même l’avoir vraiment cherchée. Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, vous découvrirez donc la trajectoire d’une femme éprise de liberté, qui a su se détacher de toutes les conventions dictées par la société, une femme qui porte le lâcher prise en étendard et qui est devenue celle qu’elle voulait être grâce à une petite révolution appelée maternité.

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> Le compte Insta de Gaëlle : @galette_et_lardons

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LES TEN TIPS DE GAELLE

1•La charge mentale n’est pas une fin en soit
2•Ne t’impose pas la perfection
3•On ne naît pas mère , on le devient
4•La vie n’est jamais parfaite , mais elle se vit
5•Ne pas être organisée , ne veut pas dire qu’on ne sait pas gérer
6• IN YOUR SUPER POUVOIR DE FEMME WE TRUST !
7•Maman ou Femme , tu ne dois pas avoir à choisir
8• 1,2,3,….. 6 enfants ? Ta maternité n’a pas changé , elle a juste évolué
9•Team décomplexée , ton corps vient d’enfanter
10•À mère vaillante, rien d’impossible

 

EP133 – AMÉLIE, VIVRE L’EXTRÊME PRÉMATURITÉ

La fragilité de la grossesse 

L’extrême prématurité nous rappelle à quel point fabriquer un être humain est une chose aussi miraculeuse que fragile. Elle implique une vigilance de tous les instants pour garder en vie ces bébés nés trop tôt et faire en sorte qu’ils respirent, grandissent et grossissent comme s’ils étaient encore in utéro, pour un jour pouvoir vivre normalement, à l’extérieur.

La réalité de l’extrême prématurité 

Amélie est tombée enceinte de Shéérazade, 11 ans après la naissance de son grand, Léonard. Nouvelle histoire, nouvel amour et nouvelle expérience de grossesse, loin, très loin de l’innocence de la première, puisque sa fille est née à seulement 26 semaines de grossesse, dans un état d’extrême prématurité.

En France, près de 60 000 enfants naissent prématurément chaque année. Parmi eux, 5% naissent à moins de 28 SA, c’est-à-dire en dessous de 6 mois de grossesse, et sont donc des très grands prématurés. Dans ce cas, on est à la limite de la fausse couche tardive. Les organes ne sont pas du tout matures et les chances de survie minimes.

Shéérazade, la guerrière

Dans le conte des Mille et une nuits, Shéérazade lit chaque soir au sultan des histoires qu’elle ne termine pas. En le tenant en haleine, elle échappe à la mort. Alors je ne sais pas si certains prénoms sont prédestinés, et personne ne saura jamais quel stratagème la petite Shéérazade d’Amélie a mis en place pour survivre, mais ce qui est sûr, c’est que ses parents ont égrené les nuits, les jours puis les semaines, en espérant que ce temps suspendu les éloigne du pire pour pouvoir aujourd’hui, vivre le meilleur.

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> Le compte Insta d’Amélie : @ameliechalleat

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