EP91 : ÉLÉONORE, J’AI DÉTESTÉ ÊTRE ENCEINTE

Pour certaines, c’est un moment de grâce, pour d’autres un vrai calvaire.

Comme pour à peu près tout, nous ne sommes pas égales face à une grossesse et même si l’envie profonde d’avoir un enfant est bien là, les 9 mois nécessaires à sa fabrication peuvent sembler interminables et être semés d’embuches. Si en plus vous avez une petite tendance à être angoissée, toute cette période peut se transformer en véritable épreuve qu’il s’agit de traverser tant bien que mal, en ne perdant pas de vue qu’elle aura de toute façon une fin.  Mais comment tenir pendant ces mois qui paraissent des années ? Comment se raisonner en se disant que ça ne durera pas ? Comment faire bonne figure et supporter les injonctions permanentes qui prônent la grossesse comme une embellie ?

D’un naturel plutôt angoissé, Éléonore a très vite eu peur, peur du tri-test, peur de la césarienne, peur qu’il puisse arriver quelque chose de grave à tout moment. Et comme elle a cumulé les raisons de stresser et les mauvais scénarios, cette peur ne l’a plus jamais quittée. Dans cet épisode, Éléonore vous racontera comment quelques chiffres et une marge d’erreur sur un test peuvent faire voler nos certitudes en éclat, comment on peut se retrouver à subir une césarienne d’urgence alors qu’on envisageait l’accouchement physio, comment on peut être envahie d’amour malgré un bébé transféré en néonat à l’autre bout de la ville… bref, Éléonore nous racontera son Vietnam, qui comme toutes les guerres, se termine avec des cicatrices mais aussi pas mal de médailles.

    • L’Insta d’Éléonore : @eleonorebridge

LES TEN TIPS D’ÉLÉONORE

  1. Préparez-vous à l’imprévisible dès le départ, dites-vous que rien ne se passera comme on l’a rêvé ou imaginé (et au mieux on a une bonne surprise).
  2. Consultez internet au minimum pendant la grossesse, préférez poser des questions aux professionnels de santé, aux copines bienveillantes, à votre mère, achetez des livres. L’exhaustivité des informations disponibles en ligne sur la grossesse est terriblement anxiogène.
  3. Le projet de naissance est un super outil pour se poser les bonnes questions et discuter de l’accouchement avec sa maternité. Mais il faut savoir ce sur quoi on est catégorique et ce sur quoi on sera flexible, car tout ne sera pas forcément comme sur le papier.
  4. Si on décide de faire le tri-test ou un DPNI, discuter en couple de ce qu’on fait en cas de mauvaise nouvelle.
  5. Dites vous toujours que vous faites de votre mieux, vous n’êtes pas une machine, si vous angoissez et qu’on vous dit “arrête de stresser tu stresses le bébé” ne vous en faites pas, vous restez humaine.
  6. Parlez à votre bébé pendant la grossesse, il comprendra mieux vos peurs si vous en avez
  7. N’écoutez que les personnes qui vous veulent vraiment du bien, ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon des injonctions constantes, vous entendrez tout et son contraire c’est épuisant.
  8. Ne vous taisez pas si vous n’en pouvez plus, si vous avez besoin que ça sorte, même si on vous fait “gentiment” comprendre que “c’est bon les femmes sont enceintes depuis des millénaires arrêtes de te plaindre”. La grossesse ça peut être vraiment éprouvant vous avez le droit de vous plaindre si vous en avez envie.
  9. Oui vous avez le droit de détester être enceinte ou ne pas trouver ça magique de sentir votre bébé bouger, ça ne fait pas de vous une mauvaise mère.
  10. Il n’y a pas d’accouchement parfait ou réussi, donnez vous la possibilité de changer d’avis au dernier moment, l’important c’est vous et votre bébé et qui vous jugera pour vos choix est à ignorer de toute urgence.

EP90 : SAGES-FEMMES, DONNER LA VIE PENDANT UNE ÉPIDÉMIE

Ça faisait longtemps, très longtemps que j’avais envie de m’approcher un peu plus d’elles.

Dans chacune de vos histoires vous en parlez avec tellement d’émotion, tellement de reconnaissance. Ces femmes (et ces hommes) qui sont là dans ces moments si forts et si uniques de nos vies. Nos sages-femmes chéri.e.s, celles qui en un mot, en un regard ou un sourire réussissent à apaiser nos angoisses, à faire en sorte que l’on se sente en sécurité, pour faire naître nos bébés… Nous leur devons tellement!

Pendant la période difficile que nous venons de vivre, elles n’ont rien lâché. Sur le front quoi qu’il arrive, elles ne se sont pas posé de question. Et si la mort rodait, elles étaient bien décidées à continuer à donner la vie.

Alors il était plus que temps de leur consacrer un épisode hommage, et qu’elles prennent la parole à leur tour, pour revenir sur cette épreuve collective, la façon dont elles l’ont traversée, les trésors d’adaptabilité dont elles ont dû faire preuve, et les souvenirs marquants qu’elles garderont gravés.

Quand j’ai su que  @Pampers_france avait décidé de soutenir le Fonds de soutien sages-femmes créé par @cnsf , notamment via un don financier, et qu’ils m’ont proposé d’unir nos forces pour mettre en lumière ces héroïnes du quotidien, je me suis dit que c’était le bon moment.

Valentine, Fanny, Camille, Selen, Amandine, Céline mais aussi Robin et Adrien (deux hommes qui font partie du petit nombre de sages-femmes hommes en France), je suis très fière et très heureuse de pouvoir faire entendre vos voix aujourd’hui.

Merci pour tout

Grossophobie, Césarienne, Maladie, Tumeur, Hyperémèse gravidique, Allaitement, Hospitalisation, Influenceuse

EP89 : DANIELLE, LA PROPHÉTIE D’ÉLIE

Les post-partums peuvent se suivre, mais ne pas se ressembler. Et parfois, on a beau tout baliser et avoir une certaine expérience, rien ne peut nous préparer à l’imprévisible. Comme par exemple, devoir soudainement abandonner sa famille, y compris son nouveau-né de 12 jours, pour essayer d’aller plus vite qu’une tumeur qui gagne du terrain. Oui mais alors… Comment le corps et le cœur peuvent-ils s’adapter ? À quel moment on supporte d’être arrachée à sa famille si brutalement ? Où trouver la force d’encaisser l’absence et la distance ? Juste après son 3e accouchement, quand Danielle se rend compte que ses jambes ne la portent plus elle sait bien qu’il y a problème. Au-delà de la douleur d’une césarienne et au-delà de la fatigue du post-partum.

Une tumeur qui nous sépare…

Déjà dans son ventre, son bébé lui donnait des indices, déjà Élie savait que sa maman aurait besoin de lui pour décrypter les signaux de la maladie. Cette maladie vicieuse et silencieuse qui lui permettra malgré tout de mener sa grossesse à terme, mais qui l’empêchera ensuite de rester auprès de ses enfants pendant de longues semaines. Sa petite tribu a donc dû s’adapter à ce changement soudain, et la grand-mère a remplacé la mère le temps que celle-ci se soigne. Reprenne des forces. Je vous laisse donc découvrir l’histoire de Danielle avec qui j’ai parlé de tumeur, grossophobie, hyperémèse, déclenchement, bébés BABI, version, césarienne… Et puis, de son mini prophète.

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Les comptes Instagram de Danielle : @bestofd & @dearmama
Son podcast : @laviedaprespodcast
Son livre :  “Chroniques de ma vie de maman (extra) ordinaire”

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Pour découvrir mon histoire ? Rendez-vous juste ici >> My Story

LES TEN TIPS DE DANIELLE

  • Se faire confiance

Quand on devient parent, on reçoit une salve d’avis et de conseils bien souvent basés sur les croyances des personnes qui les émettent. Prendre le temps de questionner son propre instinct.

  • Eviter de se comparer aux autres parents !

On ne compare pas non plus ses enfants aux autres enfants. Chaque individu, chaque famille, chaque enfant a sa propre histoire, son propre destin.

  • Créer du lien

Créer le contact avec les femmes de votre entourage, une maman que vous croisez souvent au parc par exemple. Osez ouvrir une discussion autour de votre quotidien de mamans. Cela vous permettra de dédramatiser bon nombre de situations que vous vivez.

  • Ne pas hésiter à demander de l’aide

Faire garder son enfant par un proche ou un-e professionnel-le le temps de faire des courses, se faire un week-end entre copines ou en amoureux… Juste pour pouvoir souffler !

  • Lâcher prise

Zapper le repassage des vêtements des bambins et se contenter de les plier. Manger des pâtes et de la sauce tomate en conserve trois fois par semaine. Laisser sa fille dormir tout habillée… Tant que tout le monde est souriant et en bonne santé.

  • S’aménager une chambre à soi

Un moment rien que pour soi et qui n’a pas de lien direct avec les enfants, les couple ou la vie de famille.

  • Assumer des choix qui ne sont peut-être pas ceux de la majorité

Tant pis si toutes vos copines, votre mère ou vos sœurs ont fait comme ça. Si vous avez la conviction que vous devez faire autrement alors ne vous laissez pas influencer par l’opinion majoritaire.

  • Dédramatiser

L’éducation d’un enfant s’étale sur de nombreuses années. Ce n’est pas parce que votre enfant vous a regardé droit dans les yeux en vous disant non, qu’il faut absolument le faire plier sous peine qu’il ne vous respecte plus jamais. C’est un moment dans une journée, dans une semaine, dans un mois…

  • Se féliciter

On a pas des vies faciles, loin de là. Célébrer les petites victoires du quotidien permet de garder l’esprit toujours orienté vers le positif

  • Faire preuve de patience

Vous allez ramer, les premiers mois, voir les première années, ne plus vous reconnaître… Mais promis, tout finira par rentrer dans l’ordre. Le nouvel ordre que vous allez créer !

Famille nombreuse, Accouchement déclenché, Déclenchement

EP88 – CRISTINA, MAMMA FEEL GOOD !

L’art du cool

Il y a des filles comme ça, à la fois jolies et funs, qui semblent encore plus cool que la plus cool de tes copines. Chez ces filles, tout a l’air simple et facile. En plus, comme elles ont l’air hyper sympa, elles ne sont même pas énervantes ! Cristina fait partie de ces filles-là et j’ai donc voulu la rencontrer. Du coup, je suis allée frapper à sa porte pour découvrir les coulisses de la jolie vie de cette maman feel good.

Les secrets d’une maman feel good

Alors, la maman feel good est-elle un concept inné ? Ou est-ce le fruit d’un vaste travail sur soi ? Eh bien pour Cristina, c’est un art qu’elle maîtrise à la perfection. Car cette maman feel good a pris le parti de ne jamais être stressée. Cristina est inspirante. D’abord pour sa grande capacité d’adaptation. Ensuite pour sa vision joyeuse et instinctive d’un quotidien bien intense avec 4 enfants rapprochés. Mais chez elle, chaque jour est une fête.

Une énergie communicative

Dans ce nouvel épisode Bliss Stories, Cristina nous montre comment chaque jour est une fête et nous partage son énergie communicative. Et si vous ne la connaissez pas encore, attention, vous risquez de l’adorer !

L’Instagram de Cristina : @bonjourgeorges

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LES 10 TIPS DE CRISTINA

  1. RÉCUPÉRER AVEC DE BONNES GROSSES NUITS ! Se coucher à 19 heures de temps en temps, quand s’enchaînent les nuits compliquées. Tout ce qui est à faire peut attendre, même si on a l’impression que c’est vital. Ça retape à fond !
  2. ACHETER LE MINIMUM REQUIS pour un premier bébé: quelques tenues, des couches, de quoi les laver, un siège pour la voiture, une écharpe de portage et une poussette.

  3. SE FAIRE CONFIANCE. Le feeling, c’est le plus puissant des moteurs. Ne pas se laisser abattre par des conseils qu’on n’a pas demandés. S’entourer de personnes de confiance dont c’est le métier, qui sont disponibles et avec qui le contact est facile. Mon pédiatre, par exemple, je peux l’appeler sur son portable à tout moment. Il est ultra dispo et à l’écoute !

  4. ON EST HUMAINES AVANT TOUT ! Éduquer des enfants, c’est parfois compliqué. On se trompe souvent, dire pardon ça change tout.

  5. SE DONNER LE DROIT DE LÂCHER PRISE ! Les enfants survivent, même s’ils n’ont pas pris leur bain ou mangé un repas frites-de-panais houmous-de-petits-pois et betterave façon Jacqueline ! Une pizza, parfois, ça fait l’affaire. Ils kiffent, ça détend, c’est bon pour la paix dans les ménages.

  6. PROFITER DE SES ENFANTS LE PLUS POSSIBLE. Les aimer fort, c’est le plus important !
  7. CHANGER DE PERSPECTIVE QUAND UNE SITUATION EST PÉNIBLE. Un bébé ça ne triche pas. S’il pleure la nuit, c’est qu’il a besoin de nous. On dormira plus tard quand il sera ado et qu’il pourra plus nous blairer.

  8. ON SE LAISSE PAS INFLUENCER PAR LES RÉSEAUX SOCIAUX. Ce qui est visible n’est qu’une infime partie de la vie. Ce qui est partagé est sélectionné. 
  9. VIVRE LE MOMENT PRÉSENT. Ne pas trop penser à demain.

  10. SE SIMPLIFIER LA VIE AUTANT QUE POSSIBLE. Comme avoir des repas de secours dans son congélateur, demander à une sage-femme de venir faire une nuit, si vous craquez.

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Adoption, Infertilité, Enfants

EP87 – SIBEL, UNE MATERNITÉ DIFFÉRENTE

Adoption : devenir mère différemment

Il y a plusieurs routes pour devenir maman. Il y a les autoroutes du bonheur, les pistes balisées, les chemins sinueux. Et puis il y a aussi les itinéraires bis, ceux qu’on emprunte assez rarement mais qui arrivent quand même à destination. Cet itinéraire bis peut être l’incroyable aventure de l’adoption. Car quand le corps refuse catégoriquement de coopérer pour fabriquer un bébé, cette autre possibilité, qu’on peut envisager comme un dernier recours, s’avère devenir une merveilleuse alternative.

Quand l’infertilité mène à l’adoption

A 28 ans, Sibel connait ce qu’on appelle une ménopause précoce. Le genre de nouvelle qui noircit l’horizon sans même une lueur d’espoir. Alors il a fallu en revenir de cette nouvelle. Et elle l’a fait, en y laissant quelques plumes au passage, et notamment son couple. Mais ce qu’elle ne savait pas, à l’époque, c’est qu’elle avait un autre destin. Celui de devenir maman autrement, avec un autre homme qui saurait l’accompagner dans son envie viscérale d’aimer un enfant. Qu’il vienne de son ventre ou pas.

Devenir maman grâce à l’adoption

Alors Sibel a embarqué pour le plus beau et le plus intense des voyages. Un voyage fait de beaucoup d’attente, de stress et de désillusions. Mais également un itinéraire fait de beaucoup de bonheur et d’émotions pures. Parce que finalement, adopter un bébé, c’est aussi éprouvant et aussi puissant que de le porter pendant 9 mois.
Dans ce nouvel épisode de Bliss.Stories, Sibel nous raconte comment elle est devenue maman grâce à l’adoption.

L’Instagram de Sibel : @sibelasravbentz

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LES TEN TIPS DE SIBEL

  1. AVOIR UNE VISION À LONG TERME. Ne pas se laisser décourager par les petits échecs ou déceptions du quotidien (qui seront nombreux), mais garder toujours en tête l’objectif final sur le long terme. Le chemin sera long.
  2. L’ENFANT N’EST PAS LA CONDITION DE SURVIE D’UN COUPLE. Le couple est la base de la famille. Son équilibre réel et sincère importe avant tout indépendamment du désir d’enfant(s).
  3. NE PAS NÉGLIGER LA SOUFFRANCE DU CONJOINT. On pense souvent à soi-même en premier et à sa propre souffrance. Mais on en oublie celle de notre conjoint qui se doit d’être là pour nous soutenir, en plus du projet global et de ses propres douleurs et angoisses.
  4. S’ENTOURER DE BONS PROFESSIONNELS. Que ce soit dans le domaine médical ou associatif, il est primordial de se faire accompagner.
  5. NAGER DANS LE SENS DU COURANT. Ne pas penser à remettre en cause les procédures (l’agrément pour l’adoption, par exemple). Cela peut mettre dans de mauvaises conditions pour aborder et défendre son projet.
  6. SE CONSTRUIRE UN ENTOURAGE DE PERSONNES QUI VIVENT LA MÊME ATTENTE. Car même si nos familles et nos amis nous aiment et nous soutiennent, personne ne nous comprendra jamais mieux qu’un couple, même inconnu, qui vit le même combat.
  7. ESSAYER DE NE PAS IDÉALISER L’ENFANT ET LA RENCONTRE. Se laisser porter par l’histoire dès qu’elle devient concrète en essayant de ne pas la fantasmer.
  8. GARDER UN MAXIMUM DE SOUVENIRS. Ecrire, filmer, photographier et garder tout ce qui permet de construire une magnifique boîte à trésors pour l’enfant.
  9. SE DOCUMENTER SUR L’APRÈS ADOPTION. Même si chaque histoire et chaque enfant sont uniques.
  10. CROIRE EN SON DESTIN ET EN SA BONNE ÉTOILE. Car malgré les mauvaise journées, il y a la plus merveilleuse nouvelle de votre vie qui vous attend au bout du chemin.

Et pour écouter l’histoire de Clémentine, rendez-vous juste ici >> My Story

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