Maman de Triplés, Grossesse Triple

EPISODE 59 : JULIE, ET 1, ET 2… ET 5 ENFANTS

C’est le genre de scénario incroyable qui effraie autant qu’il fascine. Car en plus d’être incroyable, il est rarissime. On compte seulement une cinquantaine de grossesses triples et spontanées par an en France… Autant vous dire que Julie était bien loin d’imaginer que ça tomberait sur elle. Et pourtant ! Après un schéma tout à fait classique du combo 2 enfants, 1 garçon, 1 fille, Julie a eu envie de faire un petit 3e. Bah oui, pourquoi pas ? Mais c’était sans compter que la nature réserve parfois des surprises… de taille, comme par exemple que ce petit 3e n’arriverait pas tout seul et qu’il n’y aurait pas 1, mais 3 bébés. Des triplés !

 

Des triplés en cadeau !

 

Alors comment on digère une telle nouvelle ? Comment on se prépare psychologiquement et logistiquement à passer de 2 à 5 enfants ? Quels sont les dommages collatéraux d’une telle épreuve pour un corps de femme ? Comment le couple résiste-t-il à un chamboulement de vie comme celui-ci ? Dans cet épisode, Julie vous racontera toutes les émotions par lesquelles elle est passée et partagera ses découvertes, ses craintes mais surtout sa joie immense et sa fierté d’avoir pu mettre au monde des triplés.

L’Insta de Julie : @julyladz

 

LES TEN TIPS DE JULIE

Tester l’acupuncture et la sophrologie

Pendant la grossesse des triplés, j’ai fait de l’acupuncture et de la sophrologie, et je recommande vraiment pour les maux de grossesse et la gestion du stress.

Se faire livrer les courses

Un peu plus cher certes, mais au moins on n’est pas tentés par tous les produits en rayon ! Essayer les couches par système d’abonnement. Bref, simplifiez-vous la vie au maximum.

Demander de l’aide autant que possible

A la naissance des enfants, ne pas hésiter à demander à son entourage, famille, amis et même parents de l’école préparer quelques repas maison. C’est vraiment le truc auquel on a zéro temps à accorder quand on est jeunes parents !

Donner les biberons à température ambiante !

Beaucoup moins contraignant : pas de chauffe-biberon et très pratique quand on se déplace !

Lire beaucoup d’histoires aux enfants !

On lit énormément d’histoires aux enfants. Ils adorent ça et cela nous permet d’avoir de longs temps calmes avec les petits… Et les livres sont une aide précieuse pour tout type de situation : la propreté, l’arrivée d’un petit frère, l’entrée en crèche… En lisant, les petits intègrent les infos, et cela désamorce beaucoup d’inquiétudes. Et en ce moment, je recommande particulièrement Mon Amour, magnifique livre d’Astrid Desbordes et Pauline Martin dans lequel une maman raconte à son fils pourquoi elle l’aimera toujours et sans conditions.

Laisser jouer les enfants un peu tout seul

J’adore lire avec les enfants, en revanche – au risque de passer pour une mère indigne – je joue très peu avec eux. Du coup, ils jouent très bien entre eux, ont une imagination débordante et cela nous permet de souffler un peu.

Verbaliser au maximum !

Dire les choses aux enfants dans des termes adaptés à leur âge même quand ils sont tout-petits. Leur expliquer les changements, nos émotions… C’est incroyable comme cela peut les apaiser.

Construire un rituel coucher 

Pour avancer sur le long chemin des nuits complètes : avoir un rituel du coucher, un doudou et surtout les laisser s’endormir seuls. Le coucher autonome leur permet de se rendormir seuls quand il se réveillent la nuit.

« C’est pas grave ! »

C’est mon mantra intérieur dans les situations pénibles avec les enfants, ça aide à prendre du recul et à ne pas monter dans les tours .

Citation du jour

Et pour finir, une citation d’Olivier Roellinger extraite du livre La Réconciliation de Lili Barbery-Coulon : « Je me suis fait une promesse, ne jamais desserrer la main de l’enfant que j’ai été. »

 

Soucieuses de connaître mon histoire ? Rendez-vous juste ici >> My Story

Maman Solo, Jeune Maman, Grossesse

EPISODE 58 : AMÉLIE, MAMAN SOLO ET VERY GOOD MOTHER

Y a t-il un âge parfait pour avoir un enfant ? La vie qu’on mène à 24 ans n’est pas forcément compatible avec l’arrivée d’un bébé. Entre début d’une vie professionnelle, fêtes, voyages et profitages en tous genres, on ne se sent pas toujours prête à devenir maman solo ! Mais comme on sait qu’il n’y a pas vraiment de moment idéal, Amélie a décidé de garder cet enfant de l’amour. Quitte à renoncer à quelques soirées. Et puis, la vie, le couple, une séparation… Depuis 7 ans, elle décide d’élever seule son enfant. Donc, même si ça n’a pas toujours été simple, elle a vite compris que son propre bien être serait la clef de celui de son fils, Léonard.

Maman solo à 24 ans

Pour y arriver, il a fallu enlever quelques couches épaisses de culpabilité, arrêter de se battre contre des injonctions sociales toxiques, faire le tri, se recentrer sur elle, et finalement, ne pas se priver de mener sa vie telle qu’elle l’entendait ! Peu importe ce que les autres en pensent, Amélie tient à cette liberté. Une liberté qui ne l’empêche en rien d’avoir un lien très fort avec son petit garçon. Alors, si son rôle de mère a certes façonné son histoire de femme, il a aussi donné un vrai sens à sa vie. Elle peut être fière d’être une very good mother !

L’Insta d’Amélie: @ameliechalleat  – @ theverygoodmother

 

LES TEN TIPS D’AMÉLIE

Il n’y a pas d’âge pour devenir maman !

Tu as le droit de ne pas vouloir d’enfant, ou pas maintenant, ou pas avec lui. Et NON, avorter ce n’est pas un crime, et OUI ceci est ton corps et ta vie, c’est donc ta décision, ton choix, ta liberté.

Indépendance : le maître-mot

Sois indépendante financièrement. Autant que possible…

On a le droit d’être en retard

Si tu arrives parfois en retard au boulot ou à l’école, ce n’est pas grave !

Pense à toi D’ABORD!

Si tu vas bien, ton enfant ira bien. Si tu fais tout pour qu’il aille bien, mais que tu es au bord de la crise de nerfs en permanence, ton gosse risque de s’en apercevoir. Et de devenir un dangereux psychopathe (traumatisé par sa mère qui refoulait ses états d’anxiété délirants quand il était enfant) !! Plus sérieusement, ton enfant est une éponge, Consciemment ou inconsciemment, il absorbe tes états émotionnels. Donc pense à toi, fais toi du bien, et n’hésite pas à te faire aider par ta famille, des nounous, des amis, des voisins… Tu ne peux pas tout gérer seule. Tu ne peux pas être parfaite (ce serait de toute façon terriblement ennuyeux).

Fais l’amour le plus souvent possible

Ceci est un vrai conseil. Au-delà de l’acte sexuel, ne renonce pas à ta féminité, ton corps, le plaisir, ton bien-être… Socialement, on vit sous l’injonction du schéma “La maman” VERSUS “La putain”. Une mère ne doit pas susciter le désir ! “Ta mère la pute” reste une des pires insultes dans les cours de récré. Notre ventre donne la vie et “ne doit pas être sali”… Je pense sincèrement que ces injonctions ont été construites par une société machiste, pour renforcer le contrôle du corps des femmes et limiter leur pouvoir social (pendant que les papas allaitent joyeusement au bordel tous les soirs). Ce n’est pas parce que tu es mère que tu ne peux pas éprouver du désir et susciter le désir. C’est ton droit ! Les mecs et nanas qui te traitent de pute, de fille facile ou de mauvaise mère, sont le plus souvent très jaloux et frustrés. Mieux vaut être critiquée et épanouie, qu’être comme aigrie comme eux.

N’hésite pas à aller voir des psys

Fais toi aider. Tu as le droit d’aller mal, de ne pas savoir, de craquer, de demander de l’aide… Ce n’est pas honteux, c’est au contraire la chose la plus mature et généreuse que tu puisses faire pour toi et ton enfant, si tu en ressens le besoin.

Dis la vérité à ton enfant

Parle lui avec des mots “adultes”. Ça ne veut pas dire qu’il faut TOUT lui dire, ton enfant n’est pas ton psy. Mais parle lui des situations qui le concernent, auxquelles il est exposé, même si ce n’est pas agréable et facile (séparation, violences conjugales…). Utilise des mots simples, ne lui cache pas la vérité. Ton enfant comprend absolument tout ce qu’il se passe autour de lui, ce que tu lui dis ou non. Autant lui montrer que tu le respectes et verbaliser les choses, même difficiles.

Ne te prends pas trop au sérieux

Oui être mère c’est important. Oui savoir ses tables de multiplication par cœur c’est indispensable pour ton gosse ! Mais à un moment, on va tous mourir… Donc détend toi et rigole avec tes enfants. N’essaie pas de tout contrôler, tout le temps…

N’écoute pas les conseils

Donc tout ce qui précède. Fais confiance à ton instinct. Tu es la mère de cet enfant, tu es donc la meilleure mère qu’il puisse avoir !

 

Soucieuses de connaître mon histoire ? Rendez-vous juste ici >> My Story

Maladie, AVC, jeune maman, Grossesses multiples, Famille nombreuse

EPISODE 57 : FLORINE, LE JOUR OÙ J’AI FAIT UN AVC

Pour vous présenter ce nouvel épisode, j’aurais pu vous parler des 2 grossesses rapprochées de Florine. Surtout de la deuxième, qui lui a offert la jolie surprise d’être double. J’aurais pu parler des mois interminables de nuits sans sommeil par lesquels elle est passée. De la dose conséquente de bonheur et de chaos que ses petites jumelles ont mis dans sa vie. Mais dans l’histoire de Florine, il s’est passé quelque chose en plus après tout ça.

 

-Sur-vivre après un AVC 

Après avoir géré de main de maître une reconversion professionnelle et la naissance de ses 3 enfants, Florine a bien failli ne jamais les voir grandir. Alors, comment ça se passe quand on est jeune maman et qu’on se retrouve à frôler la mort de très près… ? Comment a-t-elle vécu ce moment où tout bascule, où elle s’est sentie partir à a suite de son AVC ? Il paraît que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fortes… Inutile de vous prévenir que Florine a donc de la force à revendre sur plusieurs générations ! Aujourd’hui, elle se réveille chaque matin en mesurant la chance qu’elle a d’être en vie. Et nous, la chance qu’elle ait voulu le raconter au micro de Bliss-Stories.

L’Insta de Florine : @lutineries_etc

LES TEN TIPS DE FLORINE

  • Ne pas idéaliser son accouchement. Il faut envisager tous les scénarios, parce que TOUT est possible !
  • Apprendre à être moins nostalgique et à apprécier le moment présent. Une seconde passée est une seconde perdue mais c’est surtout une seconde vécue !
  • Ne pas remettre au lendemain ses projets. Il y aura toujours des raisons de repousser. Si c’est réalisable, foncez ! Et réalisez vos rêves.
  • Prendre soin de soi physiquement et mentalement. Notre corps est notre meilleur allié et notre esprit encore plus !
  • Toujours faire confiance à son instinct, que ce soit pour soi ou pour son ou ses enfants. La nature est bien faite !
  • Ne jamais lâcher face au corps médical, prendre plusieurs avis, s’écouter et rester déterminée si l’on sent que quelque chose ne va pas avec son enfant.
  • Dormir dès que l’on peut après l’accouchement ! On ne le dira jamais assez mais c’est primordial ! Le manque sommeil est la pire chose que l’on puisse vivre!
  • Demander ou accepter de l’aide de la famille et/ou des amis les semaines suivant l’accouchement. Avoir besoin d’aide ne fait pas de nous de mauvaises mères !
  • Accorder du temps à son conjoint, à son couple : un film à la télé, une pizza en tête à tête, échanger autour d’un verre. Chaque minute est précieuse, le couple c’est le socle de la famille !
  • Ne pas hésiter à échanger avec d’autres mamans, d’autres familles qui vivraient ou auraient vécu le même genre d’histoire. Nous ne sommes pas seules ! Et c’est tellement bon de le savoir 🙂

 

Soucieuses de connaître mon histoire ? Rendez-vous juste ici >> My Story

Combat pour Allaiter, Allaitement

EPISODE 56 : PAULINE, MON COMBAT POUR ALLAITER

Comme elles sont belles ces mères qui allaitent. En fusion avec leur bébé, magnifiques madones nourricières des temps modernes, allaitant partout, tout le temps. Relayées à coups de visuels et de campagnes de pub qui démocratisent le sein allaitant. Et c’est tant mieux bien sûr, car pour celles qui ont choisi cette option, l’allaitement maternel est un élément essentiel à l’épanouissement de la maternité.

 

Le combat de Pauline pour allaiter son bébé

Oui mais voilà, avant d’en arriver là, il faut parfois batailler. Car mettre un bébé au sein, ça n’est pas forcément aussi simple que sur les photos. Ça peut être douloureux, éprouvant, voire décourageant. L’allaitement peut parfois prendre des allures de torture si la mise en route ne se fait pas dans de bonnes conditions. Pauline en a fait les frais. Elle, qui voulait donner le sein à tout prix, s’est retrouvée avec un bébé qui ne tétait pas bien et qui pleurait beaucoup. Alors, la jeune maman a décidé de prendre le problème à bras le corps, et d’explorer toutes les raisons qui pouvaient mettre en péril son rêve d’allaitement. Elle a fait preuve d’une persévérance hors normes qui a fini par payer. Aujourd’hui elle est donc là pour vous raconter et vous donner les clefs de son combat pour allaiter.

L’Insta de Pauline : @pauline_dlms
 
Contacts :
– Chiropracteur à Bordeaux : Caroline Dubois
– Consultante en lactation spécialisée en frein sur Bordeaux : Marion Guérin
– Blog plein d’info sur l’allaitement, les freins et super référencé : http://mamanlune.com/
– Lien vers le site qui référence les consultantes en lactation IBCLC : http://consultants-lactation.org/
– Lien vers ce qu’est la microkiné pratique qui peut être intéressante avec les bébés pour les coliques et pour les traumatismes de naissance, mais aussi pour les mamans!! : https://esemfrance.fr/microkinesitherapie

LES TEN TIPS DE PAULINE

  • S’écouter, s’écouter, s’écouter ! Portez vos bébés, dormez avec eux si vous en avez envie, allaitez si vous le ressentez. Mais surtout, soyez en phase avec VOS émotions, VOS envies et VOS ressentis. N’ayez surtout pas de regrets !
  • S’entourer de personnes bienveillantes qui ne vous jugent pas. On se remet déjà suffisamment en question nous même dans cette période d’hormones en folie !
  • Ne pas hésiter à faire appel a une conseillère en lactation IBCLC avant l’accouchement si vous décidez d’allaiter. Elles seront là pour vous aider a appréhender et vivre au mieux cette aventure et à ne pas écouter les idées reçues sur l’allaitement.
  • S’offrir un (ou plusieurs !) tee-shirt Tajinebanane pour être stylée ET au top du confort pour allaiter !
  • Faire du portage physiologique pour rassurer bébé, l’endormir, lui assurer une transition douce avec l’extérieur, l’ouvrir au monde… Et puis c’est si bon de l’avoir tout contre soi, de le sentir et l’embrasser à volonté… Tout en pouvant utiliser ses deux mains. Vraiment l’une des plus belles découvertes de ma maternité.
  • Lire “Pour une enfance heureuse” de Catherine Gueguen et apprendre plein de choses sur les neurosciences. Très intéressant pour prendre du recul sur les comportements et les pleurs de bébé et se rassurer !
  • Ne pas laisser pleurer son bébé, ce n’est bon ni pour nous, ni pour lui. On s’évite le stress et puis un bébé rassuré en permanence sera un bébé cool et détendu, avec un réservoir émotionnel plein a craquer 🙂 Je vous promet que vous ne lui donnerez pas de mauvaises habitudes.
  • Prendre à peu près un milliard de photos par jour, de vous enceinte, et de bébé sous toutes les coutures.
  • Penser a être bienveillant(e) envers soi-même et se dire de temps en temps « je suis fièr(e) de moi, je suis un(e) super-maman/papa ».
  • PRO-FI-TER de chaque seconde avec son bébé. Le temps passe si vite !
 
Soucieuses de connaître mon histoire ? Rendez-vous juste ici >> My Story

 

Add to cart