Cherry Blossom Girl, Alix, Grossesse

EPISODE 67 : ALIX, CHERRY BLOSSOM MUM

Certaines femmes n’ont pas vraiment d’idées préconçues sur le nombre d’enfants qu’elles désirent. Elles savent qu’elles en veulent et elles savent éventuellement avec qui. Mais en termes de chiffres, rien n’est arrêté ! Et puis, parfois, leur première maternité peut-être une révélation. Quelque chose qu’elles ne soupçonnaient pas. Mais, dans laquelle elles se sentent finalement parfaitement à leur place. Au point même de s’y consacrer à temps plein. Alix, alias Cherry Blossom Girl, a mis du temps pour se laisser convaincre par son amoureux.

 

Alix, alias Cherry Blossom Girl

 

Elle n’était pas pressée, et quand c’est arrivé elle n’a même pas spécialement aimé être enceinte… Pourtant, lorsqu’elle est devenue mère, c’est comme si elle avait découvert une nouvelle facette d’elle-même, au point de se retrouver aujourd’hui à la tête d’une petite tribu de 3 enfants entre 4 ans et 5 mois ! Dans cet épisode, Cherry Blossom Girl nous raconte ses 3 grossesses et ses 3 accouchements. Mais aussi, sa découverte extatique de la maternité, le diabète gestationnel qu’il a fallu gérer, l’allaitement pour lequel il a fallu persévérer, et maintenant 3 enfants en bas âge qu’il faut élever… !! Pour elle, la maternité est une aventure qu’elle considère comme une véritable expérience de vie à part entière, à laquelle elle a choisi de se consacrer pleinement. Du moins, tant que ses enfants sont petits. Elle avait une vie avant, elle aura une vie après, mais pour l’instant, elle savoure ce moment tellement épanouissant…

 

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L’Insta d’Alix : @alixcherry
 

 

Laetitia Mendes, Combat contre le Cancer, Association, Genetic Cancer, Mastectomie

EPISODE 66 : LAETITIA, DEVENIR MÈRE DANS L’OMBRE DU GENETIC CANCER

Il y a des êtres humains, capables de transformer les épreuves en forces. J’en ai déjà reçu beaucoup à ce micro, et à chaque fois, je suis fascinée par leur propension à la résilience et par les ressources qu’elles déploient pour vivre leur maternité coûte que coûte. En terme d’épreuves, Laetitia Mendes affiche malheureusement un sacré palmarès. Quand sa maman est atteinte d’un cancer très violent, elle découvre qu’elle aussi est prédisposée aux cancers d’origine génétique.

 

Sa double mastectomie pour éviter un cancer du sein

 

A l’époque, Angelina Jolie n’a pas encore parlé de sa double mastectomie, et les mutations génétiques sont encore très méconnues. Pourtant, Laetitia Mendes sait déjà que ses seins sont des bombes à retardement. Elle veut s’en débarrasser au plus vite avant de devenir maman. Mais, c’était sans compter sur la vie qui s’était déjà installée au creux de son ventre, et sur ce que cette maternité allait faire résonner en elle.

 

Laeticia Mendes, fondatrice de l’association Genetic Cancer

 

Laeticia Mendes est maman de deux filles à 14 ans d’intervalle, et fondatrice de l’association Genetic Cancer. Au micro, elle raconte avec ses tripes ce qui se joue quand on devient mère en risquant de transmettre de mauvais gènes. Mais aussi, comment on se reconstruit alors qu’on pensait avoir tout perdu. Et à quel point certaines lignées de femmes sont reliées par quelque chose qui transcende tout. Dans cet épisode, vous allez donc découvrir le destin incroyable de cette femme devenue mère alors qu’elle perdait la sienne, et qui s’est retrouvée par la force des choses, figure de proue d’un combat contre les cancers génétiques, dont elle a fait sa raison de vivre.

 

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L’Insta de Laetitia : @laetitia_mendes
Son association : Genetic Cancer

 

Sidonie Bonnec, Podcast, Vie de Maman, Grossesse, Accouchement

EPISODE 65 : SIDONIE BONNEC, LA MATERNITÉ EN TECHNICOLOR

Lorsqu’on tombe enfin enceinte après une fausse couche bien traumatisante, on aimerait bien ne plus rencontrer d’obstacle… On a juste envie que tout se passe dans la douceur et le plus naturellement possible. Sauf que parfois, la césarienne se profile et il faut bien faire avec. Sidonie Bonnec aurait évidemment préféré que son premier accouchement se passe autrement. Mais elle dû se rallier à l’avis des médecins et subir une césarienne programmée qui lui empêcha notamment de vivre le premier peau à peau rêvé, avec son bébé. Quand elle tombe à nouveau enceinte, elle décide donc de tout mettre en œuvre pour échapper à une deuxième césarienne.

 

Sidonie Bonnec, son expérience de maman

 

Animatrice, journaliste, autrice de livres avec son acolyte Marie Drucker, Sidonie Bonnec a exploré le sujet avec une curiosité débordante et un optimisme à toute épreuve. Cette maman passionnée, pour qui la grossesse est un moment béni, s’est préparée au mieux, et puis elle a surtout espéré jusqu’au bout, que son bébé arriverait sans avoir besoin d’un déclenchement qui rendrait une 2e césarienne obligatoire. La suite, je vous laisse la découvrir dans ce nouvel épisode, raconté par une mère que la maternité a transformée.

L’Insta de Sidonie: @sidoniebonnec

LES TEN TIPS DE SIDONIE

  • Ne pas essayer d’être parfaite !
Soyez vous même ! Revendiquez votre impecfection, expliquez la même à vos enfants ! Oui maman a oublié la gourde d’eau ce n’est pas grave, je ne suis pas parfaite et c’est pour ça que vous m’aimez !
  • Noter les premiers mots de son bébé 
Dès que vos enfants prononcent leur premiers mots, notez les phrases cultes chaque soir. Ça prend 5’ ! Je l’ai fait pour ma fille c’est un trésor de poésie, d’humour et de mignonnerie.
  • Ne pas culpabiliser

Vous êtes une maman, une femme, une professionnelle, une fille, une compagne, une amie, une sœur, une voisine, une citoyenne… Vous êtes déjà beaucoup !

  • Prendre du temps pour soi
Même une seule heure dans la journée ou… la semaine pour flâner, rêver, vous retrouver, souffler !
  • Ne garder rien pour soi
Parler de votre maternité, vos questions, vos inquiétudes, vos peurs, demandez de l’aide, ne restez jamais seule.
  • Favoriser la créativité de vos enfants
Gardez tout ce qui est feuille cartonnée, emballage neutre, rouleau de papier toilette, papier cadeau, noeuds…. Rassemblez-les dans une grande boite que vous laissez à disposition de vos enfants, vous serez surpris de leur inventivité.
 
  • Pour aider les enfants à aimer manger des fruits, on invente l’apéro-fruits !
Juste avant le repas ( moment idéal au regard de la digestion ), vous leur offrez un petit bol avec des pommes coupées en morceaux, ou de la banane, ou des clémentines pendant que vous cuisinez, c’est fun et ça passe tout seul.
 
  • En faire des enfants dégourdis 
Demandez leur de vous aider dès le plus jeune âge à sortir les courses du panier de la poussette, à trier le linge, ranger les crayons de couleurs dans la boîte, ce ne sont pas des corvées c’est amusant pour eux et ça active de nombreuses connexions neuronales.
 
  • Essayer d’être pédagogue
Quand vos enfants s’expriment mal, ne les reprenez pas en disant : non ce n’est pas ça mais …. répétez après eux la phrase avec la bonne conjugaison, ils vous reprendront naturellement sans être vexés.
 
  • Ecouter les podcasts sur la maternité le plus souvent possible
Vous verrez que vous n’êtes pas seule, nous sommes une grande communauté de mamans, toujours là, prêtes à s’aider !
 
 
 
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Périnée, Accouchement, Grossesse, Rééducation

EPISODE 64 : SOLENN, DÉCOMPLEXÉE DU PÉRINÉE

Attention, épisode technique ! Nous allons parler muscle, nous allons parler dignité, nous allons parler… périnée. Parce que la grossesse est généralement le moment où on découvre cette partie de notre anatomie, et que l’accouchement par voie basse le met inévitablement à rude épreuve. Ce muscle, qui est comme un hamac qui retiendrait l’ensemble de nos organes mérite pourtant toute notre attention, et il est in-dis-pen-sable de s’en occuper. Pour Solenn, il est devenu sa priorité.

 

L’impact de la grossesse sur le périnée

 

Car après avoir mis du temps à tomber enceinte, à cause de plusieurs fausses couches très pénibles, elle a fini par goûter au bonheur d’une grossesse idyllique. Et qui s’est terminée par un accouchement… très sportif ! Travail interminable, utilisation d’instruments pour faire sortir son bébé… Très vite Solenn a pris conscience que son corps ne serait plus comme avant. Elle a donc tout mis en œuvre, pour qu’il le soit. C’est donc avec beaucoup d’ambition pour son périnée, et à coup de multiples séances de rééducation que Solenn a mis de côté sa pudeur et sa libido pendant de longs mois. Le but ? Se sentir à nouveau la femme qu’elle était avant d’accoucher. Je vous laisse donc découvrir ce récit brut et authentique, rempli d’infos que vous ne trouverez certainement, nulle part ailleurs…

L’Insta de Solenn : @sur_mon_motu

LES TEN TIPS DE SOLENN

Choisir l’haptonomie pour préparer l’arrivée d’un enfant

C’est absolument génial pour créer du lien in utero à trois. C’est un merveilleux cadeau de bienvenue pour son bébé. Mais, comme parfois, l’accouchement ne se déroule pas comme dans un conte de fée. Couplez cette préparation avec une plus classique, plus ancrée dans le réel. Parce que savoir respirer ou utiliser un ballon, ça s’apprend et ça peut être très utile !

Faire sa rééducation à fond

Cherchez la méthode qui vous conviendra le mieux. Ne vous découragez pas même si ça vous semble interminable, laborieux et par moment inatteignable. Parce que rien est impossible quand on est bien accompagnée. A la fin de ma rééducation antérieure, j’étais capable de faire tous les exercices avec la sonde en position debout. Et ça tombe bien, parce que nous sollicitons bien plus notre périnée debout qu’allongé. Faites vous aussi prescrire une rééducation abdominale et ensuite continuez à bosser votre périnée toute votre vie devant une série. Ou même en marchant dans la rue ou en faisant le ménage avec des boules de geisha. Parce que ce muscle est d’une importance capitale que vous ayez ou non des fuites !

Chercher les informations par vous même si le bébé a un début de tête plate

Consultez rapidement un ostéo et un kiné pour comprendre la cause de cette déformation. A la maison, investissez dans un cale bébé, c’est bien moins cher qu’un matelas du style cocoonababy ! Ce dernier est en plus complètement déconseillé, parce que favorisant les têtes plates… Préférez le portage à la poussette, la position ventrale et la motricité libre. Si malgré le repositionnement intensif le plat ne se résorbe pas suffisamment, ne lâchez pas l’affaire ! La France est très en retard sur le sujet.

Prendre son temps pour reprendre les ébats amoureux

Votre corps a besoin de temps pour se remettre de tout ce chambardement qu’est une grossesse et un accouchement. Et surtout rassurez-vous, c’est complètement normal d’avoir peur de refaire l’amour après un accouchement musclé alors ne culpabilisez pas. Avec une bonne rééducation et du temps, votre libido reviendra et le sexe sera génial. Alors pas de panique 😉

Faire une parenthèse en couple, sans bébé

Quand vous le sentirez évidemment ! Un peu comme quand vous déciderez du bon moment pour mettre votre poupon dans sa propre chambre. Nous, nous sommes partis à ses 15 mois sans lui plus d’une semaine à NYC. Ça nous a fait un bien fou de se retrouver à deux, de parler de notre bébé mais pas que, d’improviser, de sortir. Parce qu’évidemment tout polariser les premiers mois sur son poupon c’est normal, mais que c’est bon de ne pas s’oublier, de recharger ses batteries et de se retrouver. Les retrouvailles avec bébé sont magiques !

Lire le compte rendu dans votre dossier en quittant la maternité

Tout y est écrit et bien souvent vous y trouverez des informations dont vous n’avez pas eu connaissance. Parce que dans le feu de l’action , tout n’est pas commenté surtout si ça se complique… Par exemple, notre fils avait un tour de cordon autour du cou, et a eu la ventouse. Deux informations que nous n’avons pas apprises tout de suite en salle d’accouchement. En cas de déchirure, vous connaîtrez son degré, une information qui pourra être utile à votre kiné ou sage femme quand vous débuterez votre rééducation périnéale.

Débriefer avec l’équipe si votre accouchement vous fait culpabiliser ou vous tourmente

Avec le baby-blues, ce n’est pas nécessaire d’être mortifiée en se disant que l’ont a échoué, que l’on pas été à la hauteur.. Nous, nous avons demandé à revoir les deux sages-femmes qui nous avaient accompagnées. Parler avec elles nous a fait beaucoup de bien, c’était un échange plein d’émotions et de bienveillance. Elles nous ont dit de voir très rapidement un ostéo pour soulager notre bébé après sa naissance un peu Rock’n Roll. Ce qui nous a notamment permis de détecter son torticolis non diagnostiqué à la maternité. Les soignantes m’ont conseillé vivement de faire ma rééducation sérieusement. Elles avaient bien raison même si je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. L’équipe nous a aussi félicité en nous disant que nous avions été courageux, tous les deux.. Bref, des mots qui font du bien et des conseils avisés.

Laisser la place au papa

Parce que forcément l’autre n’aura pas forcément un congé aussi « long » que le votre. Et 11 jours c’est très très court pour apprendre à mettre un pyjama grenouillère rapidement ou un body croisé. Alors oui, il ou elle fait tout plus lentement que vous. Bébé n’aime pas être sur sa table à langer tout nu. Mais c’est un cercle vicieux et moins vous laisserez l’autre faire, moins il saura faire. Alors n’oubliez pas, vous êtes une team fatiguée mais une team soudée !

Ne pas hésiter à changer de pédiatre

Si vous vous rendez compte que celui choisi au départ n’a pas suffisamment ses planètes alignées avec les vôtres. Je ne parle pas du casque ici, parce que les pédiatres en France n’y connaissent rien encore. Mais plutôt de la prise en charge du torticolis de notre fils. Notre nouveau pédiatre a prescrit à l’époque à notre fils 15 séances de kiné pour son cou, à renouveler si besoin (qui ont été renouvelées). Alors, même que son prédécesseur nous avait dit que c’était complètement inutile ! Donc trouvez un pédiatre qui sache vous écouter, même en 15 mn chrono. Un pédiatre avec qui vous vous sentez en confiance, parce que c’est lui qui bien souvent va désamorcer vos angoisses.

Ne pas croire tout ce qu’on lit

Surtout quand l’ouvrage diabolise la péridurale, et ne compile que des récits d’accouchements parfaits… Enceinte, j’étais une vraie boulimique de livres sur la maternité. Finalement, je n’étais absolument pas préparée à ce qui m’attendait. Une péridurale obligatoire, un allaitement impossible, une naissance avec extraction instrumentale. Donc selon moi, c’est une bonne idée de lire les statistiques de son établissement pour connaître les taux d’accouchement avec instruments, ou qui finissent en césarienne d’urgence par exemple. Pas pour flipper un max ! Simplement pour savoir que cela peut vous arriver. Parce que pendant la préparation haptonomique, on n’en parle pas du tout. Et que ce n’est clairement pas des complications dont on vous parlera non plus quand vous vous lancerez dans l’écriture de votre projet de naissance “idéalisé”. C’est une façon simple de se préparer un peu à ces éventualités, et de ne pas trop paniquer le jour J si cela vous arrive. Il y a évidemment une autre merveilleuse façon de se préparer à donner naissance, c’est en écoutant les épisodes de Bliss mais ça, je crois que vous le savez déjà <3.

 

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Maternité, Lili Sohn, Instinct Maternel

EPISODE 63 : LILI, DÉCONSTRUIRE L’INSTINCT MATERNEL

Lili Sohn, ce qu’elle aime quand elle vit quelque chose de fort, c’est questionner, creuser, enquêter, décortiquer, et puis aussi évidemment… tout dessiner. C’est comme ça, en tentant de déchiffrer tous les détails qui lui traversent le corps et l’esprit, qu’elle réussit à vivre au mieux le moment, qu’il soit dur ou joyeux.

 

Quand l’instinct maternel cherche Lili Sohn

 

Quand on lui a diagnostiqué un cancer du sein à 29 ans, Lili Sohn a tout noté sur du papier et dans sa tête, et elle en a fait un livre. C’est comme ça qu’elle a trouvé sa voie. Celle d’une autrice de BD libre et engagée, qui dessine comme elle parle. Qui fait de ses livres des cabinets de curiosités. Alors, quand elle tombe enceinte quelques années plus tard, le sujet est trop beau pour ne pas l’analyser dans ses moindres détails. Lili s’y plonge goulûment… Elle expérimente l’état de grossesse dans un corps déjà mis à rude épreuve par la maladie. Elle cherche à comprendre comment un être humain peut en fabriquer un autre. Puis, questionne sa vision du féminisme et remonte aux origines du fameux instinct maternel, en espérant qu’il lui tombe dessus en temps voulu.

Aujourd’hui, son livre « Mammas » a quelques mois et se porte comme un charme. Tout comme elle, qui après s’être posée beaucoup de questions, s’est finalement laissée embarquer dans le bonheur de sa maternité…

L’Insta de Lili : @lilisohn

LES TEN TIPS DE LILI

  • L’épanouissement d’une femme ne passe pas forcément par la maternité.
  • Faire la différence entre un conseil et une injonction, et éventuellement écouter les conseils.
  • Ne pas hésiter à poser des questions aux gens à qui on s’identifie.
  • Parler et partager nos expériences pour ne pas se sentir seule (souvent on est loin d’être la seule dans cette situation)
  • Il n’y a pas de meilleure méthode qu’une autre, il y a juste celle que tu préfères et qui te conviens le mieux.
  • C’est pas un concours.
  • Ne pas hésiter à appeler l’hôpital, le gynéco ou le pédiatre si tu estimes qu’il y a un problème.
  • Fais-toi confiance. Ton ressenti est IMPORTANT.
  • Dormir dès que c’est possible (Metro, train, bus, sous le bureau…) La sieste c’est la vie et ça permet d’avoir plus de patience, de moins s’énerver et de plus s’aimer.
  • Écouter BLISS pour découvrir toutes les possibilités de parentalité.

 

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Avortement, IVG, Interruption volontaire de grossesse

EPISODE 62 : PAULINE, AVORTER PLUTÔT QU’UN 3E BÉBÉ

Depuis 1975 en France, grâce à notre chère Simone Veil, nous les femmes avons le droit d’avoir recours à l’avortement ou l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce droit fondamental nous permet d’avoir le choix, et nous permet de renoncer à des grossesses non désirées. Même s’il y aura toujours des polémiques insensées autour de ce sujet, aujourd’hui, 220 000 avortements sont pratiquées chaque année en France. On se rend compte que 33 % des femmes avortent au moins une fois dans leur vie.

 

Quand un bébé n’a pas sa place

 

Alors, qui sont ces femmes ? C’est nous, nos sœurs, nos mères, nos amies, nos voisines… Se retrouver enceinte d’un enfant alors que ça n’est pas le bon moment peut arriver à n’importe qui. L’avortement n’est évidemment pas vécue de la même façon pour une mère et une non mère. Car, comment décider que cette grossesse ne continuera pas alors que les autres ont apporté tellement de bonheur ? Comment, au sein du couple, trouver le commun accord qui ne laissera pas de traces ? Qu’est ce qui se joue au plus profond du cœur et du corps d’une maman ? Pourquoi eux et pas lui… ?

 

L’avortement : une décision douloureuse

 

Il y a quelques mois, Pauline a dû prendre cette décision douloureuse, celle de ne pas agrandir une famille déjà unie et comblée, avec deux enfants qui prennent déjà beaucoup de place et d’énergie. Elle m’a raconté le chemin difficile qui les a menés, elle et son mari, à faire ce choix compliqué. Mais, la maternité c’est aussi ça… Et parce ce sujet est essentiel et indissociable de nos vies de femmes, je laisse Pauline vous raconter son histoire, de maternité.

LES TEN TIPS DE PAULINE

S’entourer de personnes bienveillantes 

Avec qui on peut en parler et si possible avoir un proche à ses côtés le jour de l’intervention ou de la prise des médicaments. C’est important de ne pas être seule pour affronter ça.

 

Ne pas hésiter à se faire accompagner par un(e) professionnel(le) si on en ressent le besoin

C’est souvent proposé dans le cadre du protocole d’accompagnement. C’est souvent une période où on est très fragile émotionnellement, tout se bouscule dans notre tête et en parler, mettre des mots sur tout ça, peut vraiment aider à se sentir mieux et déculpabiliser.

 

Trouver et parler avec une amie ou une parente qui a vécu aussi un avortement

Dites-vous bien que vous n’êtes pas seule ! C’est un sujet tabou, dont on parle peu et pourtant beaucoup de femmes passent par-là (1 sur 3 il parait). J’ai découvert en parlant avec des amies que plusieurs d’entre elles étaient passées par là également et ça nous a fait un bien fou de pouvoir en parler ensemble. On peut aussi s’entre-aider, partager son expérience et donner/recevoir des conseils (où trouver de l’aide, qui consulter, quelle méthode…).

 

Consulter les avis Google sur les médecins avant d’aller consulter

Le 1er docteur que j’ai été voir a été très culpabilisant et désagréable. Après coup j’ai regardé les avis google sur lui et il s’est avéré qu’il était très mal noté et il y avait plusieurs avis négatifs sur lui notamment dans le cadre de traitement d’IVG. Le 2ème docteur que j’ai été voir m’a été recommandé et j’ai pris le temps cette fois-ci de regarder les avis Google sur lui et ils étaient tous très positifs. Ça s’est confirmé dans la réalité, Il a été très bien : humain, patient, à l’écoute et pédagogue.

 

Préservez-vous et votre couple 

Le manque de sommeil est très difficile à gérer sur le long terme, dès que vous le pouvez, passez le relais et prenez du temps pour vous aérez, prendre soin de vous et de votre couple. Une heure, une nuit, un week-end, c’est toujours ça de gagné, ça permet de décompresser et ça fait du bien au moral.

 

Alternez vous avec votre conjoint(e) pour rester auprès de bébé la nuit

Et profitez de vos moment off pour DORMIR, indispensable pour pouvoir recharger un minimum les batteries !

 

Si vous êtes vraiment à bout, mieux vaut laisser pleurer bébé quelques minutes

Pour prendre le temps nécessaire pour se calmer avant de retourner le voir. Les exercices de respiration ventrale sont très efficaces pour ça.

 

Expliquer vos émotions à vos enfants

Notamment si vous passez par une phase difficile. Les enfants sont des éponges et ont tendance à croire qu’ils sont à l’origine de nos maux si on ne leur explique pas. Ce n’est pas les préserver que de leur cacher nos émotions, au contraire, les partager leur permet de développer leur sens de l’empathie et leur apprend à mieux comprendre et gérer leurs propres émotions.
 

 Choisir ses batailles

« Avant j’avais des principes et maintenant j’ai des enfants », j’aime beaucoup cette phrase qui pour moi résume bien la vie de beaucoup de parents 😉  Sans tomber dans le laxisme, ça fait du bien de lâcher du lest sur certains sujets afin de garder son énergie pour les quelques règles qui sont vraiment les plus importantes pour et pour le reste, on se relaxe, on déculpabilise, et on profite 🙂
 

Et le tips bonus 😊

Ecouter Bliss Stories bien sûr !!!!!

 

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FIV, PMA, Homoparentalité, Maman Solo, Parentalité Atypique

EPISODE 61: FRANCE, 1 MAMAN, 2 PAPAS

Les nouveaux modèles familiaux

Dans la série : « explorons les nouveaux modèles familiaux », il y a ce cas très spécifique où, une femme désire plus que tout un bébé, mais n’envisage pas de le faire sans un papa. Elle décide donc de faire un enfant avec un couple homosexuel. Le résultat de cette équation peu banale donne alors naissance à une véritable famille, autour d’un enfant qui aura donc 1 maman, et 2 papas. Alors c’est vrai que ce n’est pas le plus classique des schémas, c’est vrai qu’il faut avoir la chance que l’alchimie du trio soit suffisamment puissante et intelligente pour que tout se passe sans accro. Mais France, Gonzague et Lionel sont bien la preuve vivante que c’est possible !

Faire un enfant avec un couple homosexuel

Alors comment mettre tout ce processus en place en slalomant avec la légalité ? Comment, en tant que femme, renoncer au couple classique pour se tourner vers cette option de la dernière chance ? Comment transformer l’originalité en normalité ?
Dans ce nouvel épisode de Bliss.Stories, vous entendrez toutes les étapes et toutes les émotions par lesquelles France est passée depuis le début de cette aventure incroyable, et qui a fait d’elle la maman de Vadim, petit garçon de l’amour. Fuit du désir énergique de trois êtres humains unis à jamais, prêts à devenir parents en réinventant quelques codes mais en gardant l’essentiel.

L’Insta de France : @cocfran
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Et pour écouter l’histoire de Clémentine, rendez-vous juste ici >> My Story

Anna Fiorentino, IMG, Interruption médicale de grossesse, Deuil périnatal, Fausse couche

EPISODE 60 : ANNA, LE BONHEUR APRÈS LE MALHEUR

Certaines grossesses sont fauchées dans leur élan… On pense être bien conseillée, on se dit que les médecins connaissent tous les risques, et pourtant, parfois, tout arrive beaucoup, beaucoup trop tôt… 22 semaines. C’est le temps qu’a duré la première grossesse d’Anna Fiorentino. L’IMG l’a, on peut le dire, fauché de plein fouet. Et, quand son corps a décidé que cette grossesse s’arrêterait là, elle n’a pas eu le choix.  Parce qu’à ce stade, il était trop tard pour avorter, et trop tôt pour espérer une quelconque viabilité. Même en imaginant la grande prématurité. Il a alors fallu accepter l’inacceptable idée de mettre au monde un bébé, qui ne pourra pas vivre.

 

-Sur-vivre à une interruption médicale de grossesse (IMG)

 

Que se passe-t-il alors dans un cœur de maman quand on connait le deuil périnatal, à une IMG? Comment on se lève le matin, comment on dit au revoir, et puis après, comment on envisage la suite ? Anna a vécu cette première grossesse qui s’est terminée dans le malheur, et puis elle s’est relevée, sans jamais regarder en arrière, avec l’urgence de connaître le bonheur. Dans cet épisode, elle vous racontera comment elle a réussi à ne pas sombrer, sans trop s’attacher aux remords ni aux souvenirs. Elle a ainsi pu mener une deuxième grossesse à terme, qui, même si elle ne fut pas simple non plus, a enfin rallumé la lumière.

L’Insta d’Anna :@_annafiorentino_
 

 

LES TEN TIPS D’ANNA

S’écouter avant d’écouter les conseils de n’importe qui d’autre

Et c’est valable enceinte, et jeune maman ! Parce que personne ne nous connait mieux que nous même, et pareil pour nos bébés.

Pour les femmes alitées : relativiser,  positiver, méditation à fond

Pour dormir c’est top ! J’utilisais Petit Bambou.

Se changer les idées au maximum

Pour les grossesses a risque on nous dit de ne pas stresser car ça empire les choses … (merci pour la pression supplémentaire 😅🙈) alors changez vous les idées,  noyez-vous dans les bouquins, Netflix et demandez à vos copines de venir vous raconter tous les trucs les plus inutiles et futiles du monde

Dormir en même temps que son nourrisson !

Le reste on s’en fout 😜 il n’y a rien de pire que la fatigue

Mettre ses serviettes hygiéniques au congèle… Oui oui !

Post accouchement, attention glamour ! Mettez vos serviettes hygiénique au congèle, je vous promets que les 3, 4 jours qui suivent l’accouchement ça ne vous fera que du bien 😅

Conseil allaitement

J’ai adoré et vu un réel impact sur ma production de lait grâce aux carrés de céréales Jolly Mama.

Si surproduction de lait : le tire lait est son meilleur ami !

Surtout ne pas jeter ! Congeler le lait pour s’en servir lors de la transition pour passer au biberon. Pour Jeanne, j’ai commencé la transition au lait maternel dans le biberon avant d’introduire le lait en Poudre pour que ça soit plus progressif.

Voyager avec son bébé

Plus ils sont petit plus c’est facile car ils dorment beaucoup, alors foncez !

Prendre rendez-vous avec un réflexologique

Si grossesse alitée / à risques, où les manipulations type ostéo kiné etc sont interdites n’hésitez pas a faire appel à un réflexologue. J’avais une séance par mois et ça ma évité pas mal de désagréments classiques type maux de dos, circulation, problèmes d’estomac, diaphragme… du coup 6 mois alitée et pas un problème de ce genre 👌🏼 (c’était déjà ça de gagné 😜)

Que du love !!!

Franchement, au final, c’est que du kiff et on ne se souvient que très peu du négatif… Alors vraiment, ne pas focaliser sur les problèmes ! Même si sur le coup c’est pas évident !!  la preuve je veux d’autres bébés 😂

 

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