Matrescence, Clémentine Sarlat, Accouchement, Grossesse

EPISODE 81 – CLÉMENTINE, COMPRENDRE LA MATRESCENCE

Le quatrième trimestre : une période de transition

À priori une grossesse dure neuf mois. Parfois un peu moins, mais rarement beaucoup plus. En tout cas, « in utero ». En revanche, on parle de plus en plus du quatrième trimestre et des bouleversements qu’il inclut. Les chamboulements sont hormonaux, physiques mais aussi psychologiques. Une sorte de séisme qui survient les premiers mois après la naissance : la découverte de la maternité et de l’adolescence d’une mère. 

Après la naissance de sa fille, Clémentine Sarlat a senti son monde radicalement changer. Ses centres d’intérêts, ses émotions, ses ambitions, sa carrière, toutes les lignes ont bougé. Désormais tout tournait autour d’une nouvelle pièce centrale : sa maternité. Cette transition vers la maternité a été des plus déstabilisantes pour elle, surtout pour celle dont la carrière avait toujours été la priorité. Alors elle s’est retrouvée tiraillée entre un besoin viscéral de materner et les exigences croissantes de son milieu professionnel.

Reconnaître la matrescence et l’apprivoiser

D’abord Clémentine a cherché à comprendre toutes ces émotions nouvelles qui la traversaient. Puis, en tant que journaliste, elle a investigué, elle s’est beaucoup documentée. Finalement, toutes ses interrogations ont trouvé leurs réponses dans un seul mot, un peu conceptuel : la matrescence. Un terme importé des Etats-Unis et la contraction de « maternité » et « adolescence ». Il explique à lui seul tous les changements psychiques et physiques qui peuvent survenir après une naissance.

Une nouvelle vision de la maternité

Dans ce nouvel épisode de Bliss.Stories, Clémentine nous raconte son expérience de la matrescence qui a fondamentalement changé sa vision de la maternité et transformé sa carrière. En effet, désormais, elle y consacre un podcast entier, « La Matrescence », dans lequel elle interroge des experts pour donner un maximum d’outils aux jeunes parents afin de les guider vers une parentalité positive et apaisée.

Les comptes Instagram de Clémentine : @clemsarlat @lamatrescence

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LES TEN TIPS DE CLÉMENTINE

  1. POSER DES QUESTIONS À SA PROPRE MERE SI ON PEUT. C’est toujours enrichissant de comprendre comment on est venue au monde.
  2. FAIRE UN PROJET DE NAISSANCE. C’est une sorte de contrat de confiance entre toi et les sages-femmes. Il s’agit de choisir dans quelle circonstance on souhaite accoucher. Il s’agit d’exprimer ses envies pour qu’elles soient respectées autant que possible par le corps médical, le jour J. 
  3. LIRE !
    Attendre bébé autrement de Catherine Piraut Rouet
    Guide pour une naissance au naturel de Ina May Gaskin
    Pour une naissance sans violence de Frédéric Leboyer
    Vivre heureux avec son enfant du Dr Catherine Gueguen
    Au cœur des émotions de l’enfant de Isabelle Filliozat
  4. SE RENSEIGNER. Notamment sur le rôle d’une doula ou d’une assistante périnatale.
  5. FAIRE DU YOGA PRÉ ET POST-NATAL. C’est l’occasion de prendre soin de soi et d’apprendre à respirer. 
  6. PRÉPARER UN PLAN DE POST-PARTUM. Ne rien laisser au hasard. Ça m’a semblé essentiel après avoir lu « Le mois d’or » et « Le 4ème trimestre au naturel ».
  7. DISCUTER AVEC SON/SA PARTENAIRE DE SES SOUHAITS. Ne pas hésiter à aborder des thèmes difficiles. Le manque de sommeil peut vraiment brouiller le discours.
  8. FAIRE DES STOCKS DE NOURRITURE. Pour l’après accouchement, c’est utile !
  9. ASSISTER À DES ATELIERS DE PARENTALITÉ. Même avant d’avoir des enfants.
  10. S’ÉCOUTER ! Même si on est chamboulée, déroutée, il faut écouter sa petite voix intérieure. 

Pour découvrir la maternité sans filtre de Clémentine, la fondatrice de Bliss, rendez-vous juste ici >> My Story

Endométriose, Combat, Grossesse, Accouchement

EPISODE 80 – MANILA, MON COMBAT CONTRE L’ENDOMÉTRIOSE

Touchée par l’endométriose, Manila fait partie de ces 10 % de françaises à souffrir le martyr. Tous les mois, la maladie enflamme ses entrailles et se répand dans ses organes. La maladie se traduit par de violentes douleurs pelviennes, des règles douloureuses, et dans le pire des cas… la stérilité. En fait, la maladie ne laisse aucun répit à Manila, l’obligeant à adapter sa vie à la douleur. Grossesse et endométriose, elle vous dit tout…

Grossesse et endométriose : c’est possible !

Pendant 17 ans, Manila ignore le mal qui la ronge. Et puisque personne ne soufre comme elle, elle passe sa douleur sous silence. Et puis, un jour, le diagnostic tombe. C’est alors un autre combat qui l’attend : avoir un bébé avec de l’endométriose. Car, en plus d’être une maladie douloureuse, chronique et sans traitement, c’est aussi une cause d’infertilité. Mais, Manila s’est battue et elle a finalement gagné. Aujourd’hui, elle est l’heureuse maman de deux miracles.

Sensibiliser sur l’endométriose de stade 4

Samedi 28 mars 2020 devait avoir lieu une marche mondiale pour sensibiliser les esprits à cette maladie invisible. Comme vous l’imaginez, dans le contexte actuel, elle ne pourra avoir lieu… Mais puisque Bliss Stories est un espace de parole, c’est l’occasion pour moi de la donner à Manila. Elle vous raconte, sans filtre, son combat contre l’endométriose. Mais aussi son quotidien de femme confinée à l’année avec une endométriose de stade 4, et son parcours pour devenir mère.

L’Instagram de Mani : @lesptitsbonheursdemani

Le Festival 100% family friendly qu’elle a lancé à Lyon : Le temps des familles

LES TEN TIPS DE MANILA

  •  Se faire confiance

Pendant des années, on m’a dit que mes douleurs étaient « normales », que j’étais trop « sensibles »… En fait, je suis hyper résistante à la douleur !

  • Accepter la maladie…

Comment surmonter l’endométriose ? Pour commencer, ne pas nier la maladie pour se convaincre qu’il n’y a rien… Ça a été une étape cruciale dans mon long processus pour devenir maman.

  • Investir dans une bouillotte, voire deux !

La bouillotte aide à soulager les douleurs liées à endométriose, notamment au niveau du ventre et du dos.

  • Essayer de pratiquer des exercices de respiration et de relaxation…

Je conseille aussi certaines postures de yoga qui agissent naturellement sur les douleurs. Vous pouvez les pratiquer régulièrement : pendant vos règles, pendant une crise, ou tous les jours ! La respiration et la méditation sont également de très bons moyens d’atténuer les douleurs.

  • Ne pas hésiter à en parler autour de soi…

Parler, cela peut aider d’autres femmes qui souffrent. Ça a été le cas pour moi et deux de mes amies. On leur a posé le diagnostic d’une endométriose quelques années après moi.

  • Garder espoir…

Parfois les mots du corps médical peuvent être décourageants et blessants. Un jour, un médecin m’a dit : “A ce stade de la maladie et à 29 ans vous n’aurez jamais d’enfants madame…”. Pourtant je suis l’heureuse maman de Victor et Charline, mes deux petits trésors. Rien n’est jamais perdu !

  • Essayer de s’aérer l’esprit et de prioriser

Quand la douleur fait partie du quotidien, il est indispensable de prioriser ses désirs. Parce qu’il n’est pas toujours possible de tout faire !

  • Accepter l’aide d’autrui sans se dire qu’on est incapable

Se confier sur son ressenti, ses besoins. L’endométriose est une maladie qui touche en profondeur et elle doit se vivre en couple… pour rester soudés et avancer ensemble.

  • Croire en son corps

Il est capable d’offrir le plus beau des cadeaux : celui de porter la vie. Et ce, malgré les douleurs et les accidents de la vie.

  • Savourer chaque petit moment que la vie nous offre…

Mon mantra : « Les petits riens qui ont le parfum du bonheur ».

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Attentat, 13 novembre, Bataclan, Vivre, Se reconstruire, Deuil, Maternité

EPISODE 79 – AURÉLIE, LA VIE PLUS FORTE QUE TOUT

Certaines trajectoires de mères ne ressemblent à aucune autre. En effet, certaines femmes sont victimes d’une déflagration qui modifie tout, et se retrouvent à devoir vivre leur maternité dans le deuil et l’absence. Et s’il n’est déjà pas évident de porter la vie, cela l’est encore moins quand on côtoie la mort. Comme au Bataclan. Dans ce podcast inédit, Aurélie revient sur les épreuves qu’elle a vécu, avant de réussir à se reconstruire après l’attentat du 13 novembre.

L’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan…

Après plus de dix ans d’amour, Aurélie a perdu Matthieu, le 13 novembre 2015, au Bataclan. Elle était alors enceinte de leur deuxième enfant, la petite Thelma, qu’elle allait devoir élever, seule, dans les débris d’un monde changé à jamais. Comment continuer à avancer ? Comment scinder son cœur en deux pour d’un côté côtoyer les ténèbres, et de l’autre mener son corps vers la lumière ?

« Nos 14 novembre », un livre édifiant

Il y a eu d’abord le temps de l’exil pour retrouver ses racines. Puis, celui de l’accouchement pour se reconnecter au bonheur. Et ensuite celui de l’écriture pour raconter l’histoire dans l’Histoire. Aurélie Silvestre a su tirer de ce drame un livre puissant : « Nos 14 novembre » (Éditions JC Lattès) C’est une véritable merveille, que je vous invite à lire, si ce n’est pas déjà fait. A mon micro, elle raconte comment se reconstruire après l’attentat du 13 novembre. Quand la vie fini par triompher. L’Instagram d’Aurélie : @aureliesilvestre

LES 10 TIPS D’AURÉLIE

  • Prendre soin de soi : si on va bien, les enfants iront bien !
  • N’écouter que soi : une mère n’est pas toujours celle qu’elle voudrait être mais elle fait de son mieux. TOUT VA BIEN !
  • Déléguer : trouver une baby-sitter qui sera meilleure que nous les jours où on en a marre !
  • Rire ! Raconter ses galères, les partager ! On est toutes dans le même bateau et il y a plein de moments qui nous laissent exsangues mais qui, une fois racontés, deviennent hilarants !
  • Danser : tous les soirs après le dîner, avec la musique trop forte et des rondes qui font tourner la tête
  • Parler : raconter ses journées, dires ses envies, partager ses frustrations. Dire toujours la vérité.
  • Kiffer… Trouver ce qu’on aime faire avec les enfants et ne pas se forcer à faire ce qui nous ennuie ! Tout le monde n’aime pas jouer à la poupée.
  • Lire des histoires aux enfants : mère et enfants, collés-serrés dans le canapé, bisous à portée de fronts et pieds enlacés.
  • Ne pas oublier que l’ennui rend créatif : c’est toujours bon de se le rappeler au début de l’hiver, quand les week-ends à la maison vont s’enchaîner !

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Grossesse alitée, Alitement, Césarienne

EPISODE 78 – MARIEL, SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES

Mariel (Le Blog de Néroli) le sait : une grossesse se déroule rarement comme prévue. D’ailleurs, on doit parfois dire “adieu” à nos fantasmes, renoncer à l’image idyllique. Et puis, on peut aussi décider de se laisser surprendre par les aléas de cette période si magique et imprévisible. On peut même décider de s’adapter et de vivre pleinement la magie du moment. Mariel vous en dit plus sur sa grossesse alitée !

 

Grossesse alitée, mais un optimiste à toute épreuve

 

Une femme enceinte doit rester alitée pour que son bébé puisse naître à terme. L’alitement est décidé au cours de la grossesse, en fonction du risque d’accouchement prématuré. Quand Mariel tombe enceinte, elle a une longueur d’avance sur la maman lambda. Les coups durs, les situations critiques, elle connaît. Mieux elle les affronte chaque jour dans son métier puisqu’elle est infirmière en soins intensifs.

 

Témoignage d’un alitement prolongé

 

Avec son témoignage, Mariel (Le Blog de Néroli) veut faire infuser en nous son soleil intérieur. Et puis elle veut nous dire combien il est important de se souvenir des belles choses.⁠ Uniquement des belles choses. Alors, lorsqu’on lui annonce un alitement strict à six mois de grossesse, elle reste positive. Et puis quand elle doit subir une césarienne d’urgence, elle ne cède pas à la panique. Elle a les codes. Elle fait confiance.

L’Instagram de Mariel: @leblogdeneroli

Le site de Mariel : Le Blog de Néroli

LES TEN TIPS DE MARIEL

 

  • Dormir quand son bébé dort

On entend souvent cette règle d’Or très souvent “on dort quand son dort !”. Alors, la vaisselle attendra !

  •  S’entourer d’un bon pédiatre et d’une sage-femme avec laquelle on se sent à l’aise

Lorsque le personnel médical prend la décision d’aliter une femme enceinte, c’est pour qu’elle prenne le moins de risques durant sa grossesse. Ayez confiance, car ce sont des alliés précieux pour tous les aspects médicaux qui nous sont inconnus lors des premiers pas en tant que parents.

  • Se dire que rien ne dure, tout finit par passer

Même si ça paraît insupportable sur le coup : les coliques, les reflux, les nuits hachées…

  • Continuer à vivre sa vie comme avant !

La patience avant tout ! Un bébé s’adapte à tout.

  • Profiter de l’alitement pour faire des albums photos… 

Comment s’occuper lorsqu’on est alitée ? Je vous conseille de regarder des séries, appeler des copines, créer le dressing parfait pour le bébé, « benchmarker » toutes les poussettes ! Il y a de quoi faire…

  • Investir dans une baignoire sur pied

Ou vous pouvez aussi vous faire prêter la baignoire ! C’est idéal pour donner le bain lors des premières semaines. Ça fait moins mal à la cicatrice de césarienne, et c’est le top pour buller en toute sécurité…

  • Masser sa cicatrice de césarienne à fond !

Avec une crème ou huile neutre. N’hésitez pas à montrer la cicatrice à un professionnel au moindre doute. Petit conseil : appuyez très délicatement sur votre cicatrice de césarienne et faites de petits cercles.

  • En profiter pour porter ses pantalons de grossesse le plus longtemps possible

Les jeans taille basse passent pile sur la cicatrice, donc ça sera pour plus tard !

  • Faire le plein de vidéos de son bébé

Pendant sa grossesse alitée, on prend beaucoup -beaucoup- de photos et de vidéos ! Les regarder dès qu’on en ressent le besoin. Même si ça fait 5 minutes qu’il dort et qu’il te manque déjà.

  • Se donner deux bons mois pour trouver un rythme de croisière

Entre les biberons, les changes, les siestes… ça ne s’installe pas du jour au lendemain !

 

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Paternité, Instinct Paternel, Place du père

EPISODE 77- CAMILLE, QUAND LE PÈRE NE TROUVE PAS SA PLACE

Un jour, on rencontre l’homme de sa vie, celui avec lequel on peut se projeter. D’abord parce que c’est un homme aimant et solide. Ensuite parce que c’est un homme bienveillant avec lequel on se sait capable de fonder une famille. Un homme que l’on voit déjà comme le père de ses futurs enfants. Si l’instinct maternel semble une évidence, l’instinct paternel sonne toujours assez étrangement à nos oreilles…

 

Affronter l’arrivée d’un bébé

 

Oui mais voilà, dans un couple, l’arrivée d’un bébé fait bouger les lignes et redistribue les cartes. Parfois il suffit de quelques ajustements pour retrouver un équilibre. Et puis d’autres fois, le couple n’arrive plus jamais à être aligné.

Quand Camille rencontre son grand amour, Jean-Baptiste, elle décèle en lui tout ce qu’elle attend d’un partenaire de vie. Elle voit aussi en lui le père rêvé pour ses enfants : une sorte de papa poule. Lorsqu’elle tombe enceinte, elle est loin d’imaginer que cette première grossesse va mettre son couple à rude épreuve. Pire, elle va révéler une réalité  insondable : un futur père peu investi dans la grossesse, et peu impliqué dans sa paternité. De quoi déstabiliser le couple avant même l’arrivée du bébé.

 

L’instinct paternel n’est pas donné à tout le monde…

 

Pour autant, Camille ne baisse pas les bras. Elle fait preuve de tolérance afin d’inclure ce papa peut-être intimidé par son nouveau rôle. Mais après des tentatives échouées, un éloignement grandissant et un accouchement qu’elle a bien failli vivre seule, Camille se rend finalement à l’évidence : elle ne doit compter que sur elle-même. ⁠

De toute évidence, le témoignage de Camille montre que l’instinct paternel reste un mystère. Non, nous ne sommes pas tous égaux face au chamboulement que représente l’arrivée d’un enfant. Et c’est avec courage que Camille revient sur son histoire. Ces derniers mois, elle a dû renoncer au schéma familial qu’elle avait fantasmé et gérer seule, comme elle a pu, cette nouvelle aventure.

LES TEN TIPS DE CAMILLE

 

Les tips de Camille arrivent bientôt…

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