ÉPISODE 226 – ALEXANDRA, SURVIVRE À UN PLACENTA PERCRETA
Le placenta percreta, une anomalie placentaire grave
Donner la vie, c’est aussi parfois risquer la sienne… on sait combien le corps humain est doué pour fabriquer un bébé mais il arrive aussi que quelque chose se dérègle… et quand l’anomalie se loge au niveau du placenta, le scénario peut rapidement virer au drame. Parce que parfois, le placenta fait sa loi, colonise la paroi de l’utérus, et peut, dans certains cas, déborder sur d’autres organes. Ça s’appelle un placenta percreta, et ses conséquences peuvent être fatales…
Un accouchement à haut risque
Le jour où Alexandra sent une petite bulle de sang quitter son corps, elle ne le sait pas encore mais sa grossesse vient de basculer dans une autre dimension… celle des accouchements à haut risque. Et si le corps médical qui la suit ne peut pas encore lire en elle l’étendue des séquelles à venir, l’accouchement s’annonce cauchemardesque. Dès lors c’est tout un village de soignants qui va s’unir et se mobiliser autour d’elle pour l’aider à accoucher et la maintenir du côté de la vie…
Alors comment ne pas s’effondrer face à un scénario d’accouchement déjà prédit comme gravissime ? Comment ne pas envisager le pire ? Et si on s’en sort… comment on fait pour vivre un post-partum léger malgré un post-opératoire très lourd ?
La reconstruction d’une miraculée
Dans cet épisode, Alexandra vous racontera ses 3 accouchements épiques, le tunnel d’angoisse du dernier, la longue reconstruction qui a suivi et l’acceptation de cette cicatrice verticale au milieu de son corps, ultime stigmate de ce placenta percreta qui a bien failli lui coûter la vie. Elle partagera aussi toutes les petites victoires accumulées au cours de l’année qui vient de s’écouler, et grâce auxquelles elle peut désormais affirmer, qu’elle est une miraculée.
ÉPISODE 225 – MATHILDE, DANSEUSE ÉTOILE ET MAMAN
Un rêve
La danse classique place le corps au centre de tout. Un corps qu’on fait travailler d’arrache-pied et que l’on conditionne pour atteindre la perfection. Un corps dont la résistance et la performance sont mises à l’épreuve, et dont la beauté est corsetée, surtout quand on vise les étoiles. Mais de ce corps contraint qu’on façonne exclusivement pour la danse, peut-on espérer un bébé et une place pour la maternité ?
Une carrière
Mathilde a 12 ans quand elle devient petit rat de l’Opéra de Paris. Immédiatement, elle se heurte à la dureté de cette école prestigieuse et à sa discipline de fer. Car l’apprentissage de la danse ne laisse aucune place à l’adolescence et ses plaisirs. Il faut même effacer la moindre manifestation de féminité pour se fondre dans un corps de ballet aux silhouettes longilignes, tout en essayant de tirer son épingle du jeu pour espérer briller. Mais Mathilde a beau s’acharner, l’Opéra de Paris semble lui résister, et elle part pour la Californie qui fera de la petite frenchie, l’Étoile du San Francisco Ballet.
Alors une fois qu’on a enfin atteint son but après tant de sacrifices, existe-t-il un bon moment pour faire un enfant et être danseuse étoile ? Comment autoriser son corps, si longtemps contraint et discipliné, à lâcher prise pour laisser la vie s’y nicher ?
Devenir danseuse étoile et maman
Dans ce nouvel épisode, Mathilde vous partagera sa vie de danseuse à Paris avant son départ pour la Californie, son coup de foudre pour Mourad et leur histoire d’amour tout en roller coaster. Elle vous confira cette fausse couche qui lui a volé son innocence et l’épidémie de Covid qui a permis à son corps de reprendre ses droits sur la vie. Elle vous racontera sa grossesse sur pointes, ses pirouettes jusqu’à sa due date et son allaitement en backstages, à quelques secondes d’entrer sur scène… preuve, non sans sacrifices, qu’on peut bien être danseuse étoile et maman.
Le compte Insta de Mathilde : @lapetitefrench_
ÉPISODE 224 – CLÉMENCE, MAMAN ET CLOWN À L’HÔPITAL
Clown hospitalier, un métier exceptionnel et une mission essentielle
En France, ils sont une centaine de nez rouges au milieu des blouses blanches à investir les couloirs des hôpitaux et à se faufiler dans les chambres, pour faire rire enfants, parents et soignants. Ces clowns pas comme les autres sont formés depuis plus de 30 ans par l’association “Le Rire Médecin”, pour faire entrer un peu de joie, d’espoir et de couleurs dans un quotidien en noir et blanc où l’on ne s’autorise pas souvent à rire, et où on oublie trop vite son âme d’enfant.
Rire pour (se) guérir
Clémence a connu l’ennui écrasant des séjours à l’hôpital. La première fois, elle avait 4 ans… Elle se souvient encore du manque terrible de distractions, et de ce qui aurait pu l’aider à échapper à sa douleur. Alors aujourd’hui c’est elle, sous les traits du clown hospitalier Kratère, avec son nez rouge et son énergie atomique, qui permet aux enfants de déjouer l’ennui et d’occulter un instant la maladie. Et aussitôt son visage grimé, plus rien ne transparaît, ni son désir viscéral d’avoir un bébé, ni l’épreuve de deux fausses couches successives, ni cette grossesse qui va bousculer ses repères et réveiller sa vulnérabilité.
Parce que, quand on porte soi-même la vie alors qu’on côtoie quotidiennement la frontière avec la mort, on fait comment pour garder la bonne distance ? Comment se protéger derrière un bouclier anti-larmes, sans perdre son humanité ? Comment ne pas céder à la peur d’imaginer le pire pour son propre enfant ?
En riant de tout, même du pire
Dans cet épisode, Clémence vous dira combien sa maternité et son métier de clown hospitalier fonctionnent inévitablement en vases communicants. Et puis elle vous racontera comment cette grossesse lui a fait prendre conscience de sa propre fragilité mais aussi de la force inouïe qu’elle était capable de transmettre à tous ses petits patients. Enfin vous découvrirez le numéro d’équilibriste auquel doivent se livrer les clowns hospitaliers. Un numéro sans chapiteau mais avec un public exceptionnel, capable de s’autoriser à rire de presque tout, pour narguer la mort jusqu’au bout.
⚠ Warning L’histoire que vous vous apprêtez à entendre est pleine de sourires, mais comporte aussi des passages difficiles au sujet d’enfants hospitalisés, pour certains en soins palliatifs. Il est donc à écouter avec vigilance. Merci.