Marion, 2 bébés et 2 fentes labiales. Episode 169 de Bliss Stories,

EP169 – MARION, 2 BÉBÉS ET 2 FENTES LABIALES

La fente labiale : une malformation qui touche 1 naissance sur 2500

En France, 1 bébé sur 2500 naît avec une fente labio-palatine. Vous savez, c’est cette béance au niveau de la lèvre supérieure. Elle se produit lorsque l’ossature de la bouche ne s’est pas correctement soudée in utéro. Et c’est souvent au moment de la deuxième échographie que l’on peut identifier la malformation et en connaître l’étendue. Car il y a plusieurs types de fente labiale, et si certaines se limitent à la lèvre supérieure, d’autres peuvent toucher la bouche des 2 côtés et s’étendre au palais, transformant le visage du nouveau-né et impactant ses besoins primaires, notamment la succion et sa capacité à téter. Pour ces bébés, se dessine alors une première année de vie rythmée par trois interventions chirurgicales qui se poursuivront jusqu’à leur majorité, pour ne laisser, de cette béance, qu’une cicatrice plus ou moins visible. 

Deux bébés, deux fentes labiales, pas de cause

Quand Marion découvre le visage d’Augustin, elle ne remarque rien d’anormal. C’est son premier bébé, elle n’a pas de référence. Et même si elle voit bien cette petite lèvre comme tirée par un fil invisible, la magie des premiers jours l’emporte. En fait, elle le trouve beau comme il est, et puisque personne ne semble l‘avoir remarqué, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Mais le diagnostic tombe vite : Augustin présente une fente palatine. Et même si la béance est discrète, elle va nécessiter plusieurs interventions chirurgicales. Mais peu importe le parcours de soins qui les attend, Marion veut déjà agrandir la famille. Et puisqu’il n’y a aucune explication à cette malformation, la probabilité pour qu’elle donne naissance à un second enfant atteint du même handicap semble quasi nulle. Et pourtant…

Se démener pour nourrir un bébé qui ne peut pas téter

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Marion nous parle de l’arrivée fracassante de ses deux garçons et la découverte de leurs deux formes de fentes labiales. Elle nous dit aussi comment elle a encaissé une deuxième épreuve encore plus lourde que celle dont elle pensait être sortie. Pour finir, elle nous raconte le parcours chirurgical qui se dessine pour ces enfants aux visages un peu différents mais qui, grâce aux miracles de la chirurgie réparatrice, peuvent malgré tout grandir avec le sourire. 

Le compte Insta de Marion: @marion_netta

Mathilde Cabanas, maman à bisous. Episode 168 de Bliss Stories

EP168 – MATHILDE CABANAS, Maman à bisous

Être mère, avoir ça dans le sang

Il y a des filles qui sont mères comme elles respirent. Elles ont ça dans le sang. À les regarder,  on se dit que c’est simple, facile, accessible…à les écouter, on a tout de suite envie de mettre en route un bébé. Mathilde Cabanas fait partie de ces filles-là, ces grandes filles toutes simples, à qui tout semble réussir, et qui pourraient nous agacer, mais ne font que nous inspirer. 

Mathilde vous la connaissez certainement puisque c’est elle qui diffuse sous de multiples formes son bisou tatoué dans un cœur rouge et mille autres objets du quotidien “qui donnent le sourire”. Éternelle optimiste et créatrice prolifique, elle vit clairement sa meilleure vie à Nantes. Une vie rythmée, certes, mais où elle embrasse ses deux activités préférées : créer et pouponner. 

Se révéler mère gaga

Pourtant, à l’origine, Mathilde n’était pas la fille gaga des enfants et encore moins celle qui fait des plans pour l’avenir. Et si la peur de ne pas réussir à avoir des enfants l’a effleurée, la vie l’a rapidement rassurée. Mieux, elle lui a transmis le virus des bébés. Car avec l’arrivée de sa petite Pia, Mathilde a une révélation : la maternité, c’est son truc ! Tellement son truc, qu’elle va enchaîner 4 grossesses rapprochées et savourer chacune comme jamais.

Mathilde Cabanas, business mom radieuse

Dans ce nouvel épisode, Mathilde nous racontera donc 4 grossesses, une césarienne programmée pour cause de bébé en siège et trois autres accouchements très différents. Elle nous dira aussi comment elle a vu sa maternité évoluer au fil des années et comment elle a surmonté l’épreuve de la fausse couche, celle qui remet les idées en place et donne une saveur particulière aux grossesses qui suivent. Pas de doute, Mathilde était née pour être mère et inonder de millions de bisous ses bébés et le monde entier.

Les comptes Insta de Mathilde: @mathildecabanas & @mathildebisous

Liliane, Mémère forever. Episode 167 de Bliss Stories

EP167 – LILIANE, MÉMÈRE FOREVER

Apprendre de nos grand-mères 

Quand on regarde quatre ans en arrière, on voit les pas de géants que nous avons fait en matière de libération de la parole. Et aujourd’hui bliss.stories vous propose de regarder encore plus loin dans le rétroviseur, grâce à une invitée un peu spéciale qui va nous permettre de nous pencher sur les destins de mère de nos grand-mères.

La maternité et le deuil périnatal dans les années 1960

Car Liliane, alias “Mémère”, a 80 ans. Elle est une de ces grands-mères issues d’une génération de jeunes filles qui ignoraient tout du sexe et de leur sexe. Une génération à qui on n’avait jamais expliqué comment naissent les bébés. Car pour nos grand-mères, tout était verrouillé. Il fallait juste encaisser, obéir, et surtout “faire avec”. 

Cette parisienne pure jus s’est mariée à 16 ans à son amour de lycée. Puis elle a eu deux filles et un petit garçon qui mourra brutalement quelques mois après sa naissance. Un deuil vécu dans un silence assourdissant et dont Liliane ne se remettra jamais. Heureusement la rencontre avec William, le véritable homme de sa vie, apaisera un peu sa peine. Avec lui, elle va vivre une passion étourdissante et retrouver une vie de femme active, respectée, ambitieuse et amoureuse.

Tu accoucheras dans l’ignorance et la douleur

Avec Liliane, on va donc se pencher sur la maternité de nos grand-mères. On va parler d’une époque où les femmes enceintes travaillaient jusqu’au terme, quelle que soit la pénibilité de leur labeur. Une époque où les pères partaient trinquer loin des salles de naissance, alors même que leur nouveau-né n’avait pas encore poussé son premier cri. Une époque où tout était dissimulé, et où l’ignorance était la norme. Un temps où la dure réalité de l’accouchement pouvait s’imposer soudainement dans un box de fortune à la vue de tous. Un temps où il fallait contenir sa douleur, étouffer ses cris et ravaler ses râles. Une époque où “c’était dur, c’était tout” comme elle dit. 

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Mémère va donc retracer, avec son franc-parler et sa gouaille aussi attachante que percutante, 80 ans d’une vie de courage, de résilience et de maternité, où jusqu’au bout elle aura résisté, bataillé et aimé.

EP166 – MANON, FILLE, SOEUR ET DARONNE

Fratrie et famille : chacun sa place

On a toutes un rôle bien précis au sein de notre cellule familiale. D’abord le numéro qui nous est attribué dans la fratrie, puis la place prise par nos frères et sœurs, et enfin la relation avec nos parents bien sûr. Il y a le couple qu’ils ont formé ou qui s’est déformé sous nos yeux mais aussi le regard qu’ils ont posé sur nous, le temps qu’ils nous ont accordé. Tous ces paramètres font que nous nous construisons chacune différemment. Et c’est dans l’enfance que nous chargeons les bagages que nous porterons toute notre vie… Eh oui 😉

Alors quand on grandit au sein d’une fratrie où l’un des enfants est porteur de handicap, cela a évidemment des répercussions sur la femme et la mère que l’on deviendra.

Grandir à côté du handicap

Manon est la numéro 3 de sa fratrie. Elle se définit elle-même comme un “bébé médicament”, car elle arrive après un fils cadet porteur du syndrome d’Angelman, maladie génétique transmise par la mère, impliquant un trouble sévère du développement neurologique. Alors par la force des choses, Manon devient la grande petite sœur de ce frère vulnérable qui nécessite une disponibilité de tous les instants et qu’elle aime plus que tout. Elle évitera donc de faire des vagues, excellera en natation synchronisée, et fera ce qu’on attend d’elle : tout contrôler pour ne surtout pas laisser de place à sa propre vulnérabilité.

Devenir daronne à son tour

Et puis un jour, c’est à son tour d’expérimenter l’aventure de la maternité, et c’est là que ses verrous ont été obligés de sauter, lui rappelant qu’elle aussi, avait le droit de craquer… Car prendre soin d’un frère n’est pas tout à fait la même chose que de s’occuper de son propre enfant.

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Manon vous racontera donc la tempête post-partum qui lui a fait perdre pieds, elle qui se pensait si solide, et l’équilibre retrouvé grâce au merveilleux lien qu’elle tisse avec sa fille à travers la DME. Vous découvrirez combien ce stade de la diversification alimentaire menée par l’enfant lui a permis de trouver sa place de daronne, et comment un petit bout de banane peut aider à faire un grand bout de chemin. 

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