Julie Fuchs, mère et soprano. Episode 159 de Bliss Storie

EP159 – JULIE FUCHS, MÈRE ET SOPRANO

Julie Fuchs : femme, mère et artiste

La plupart des femmes ne veulent renoncer à RIEN, mais vivre TOUT pleinement et ne surtout pas un jour devoir choisir entre leur carrière et leur désir d’être mère. Certaines y parviennent, quand d’autres sont empêchées pour ne pas dire discriminées, pour cause de maternité. Et si le monde du travail est déjà souvent impitoyable avec les mères, le milieu artistique ne fait pas exception.

On connaît peu les coulisses de la musique classique et des opéras. Les cheffes d’orchestre, les musiciennes ou les chanteuses lyrique ont rarement la possibilité de s’exprimer sur la conciliation entre leur métier et leurs grossesses. Pourtant il y a plein d’histoires à raconter. Parmi elles, il y a celle de la grande soprano Julie Fuchs, évincée soudainement d’un opéra à quelques jours des premières répétitions parce qu’elle était enceinte de quatre mois. Comment accepter une telle décision archaïque ? Comment oser penser aujourd’hui qu’une femme enceinte ne serait pas en mesure de juger si elle est apte ou non à exercer son métier ?

 

Enceinte oui, mais sur scène

Lorsqu’on a la carrière et le tempérament de Julie Fuchs, on ne peut accepter ce genre de décision radicale… Et pour cause : depuis presque 20 ans, le quotidien de cette immense artiste lyrique est orchestré par des partitions, des représentations et des voyages aux quatre coins du monde pour chanter dans les plus belles salles de concert. Alors quand Julie tombe amoureuse de Pablo, un beau violoniste, puis enceinte, elle veut vivre pleinement cette nouvelle aventure. Peu importe que son agenda soit booké pour les quatre prochaines années, Julie rêve déjà d’un corps épanoui par la grossesse, sans se douter que cela pourrait la priver de monter sur scène.

La réalité de l’autre côté

Dans ce nouvel épisode de Bliss Stories, Julie Fuchs nous fait donc passer derrière le rideau rouge pour nous raconter sa grossesse hyper connectée avec son bébé. Elle nous dira aussi combien son accouchement lui a prouvé toute la puissance de son corps. Sans détour, elle évoquera enfin son post-partum d’une difficulté insoupçonnable. Un quatrième trimestre qui aura finalement duré trois ans et dont elle sort à peine. Mais le jeu en valait la chandelle ! D’ailleurs Julie continue de porter haut sa voix pour ses droits et ceux de ses consœurs. Pour que plus jamais une femme n’ait à choisir entre son destin de mère et sa carrière.  

Le compte Insta de Julie : @juliefuchssoprano

Aurélie, Liberté, maternité, sororité. Episode 158 de Bliss Stories

EP158 – AURÉLIE, LIBERTÉ.MATERNITÉ.SORORITÉ

L’amour que l’on trouve dans la sororité

Quand on ne trouve pas l’amour auprès d’une mère, on va le chercher ailleurs. On provoque des rencontres, on fait de nos amies des sœurs, de leurs mères des guides. Chaque connexion entre femmes est plus précieuse que tout. Il faut l’entretenir et la faire grandir pour bâtir d’autres fondations sur lesquelles se construire. Ne serait-ce pas cela la sororité ?

La famille que l’on choisit

Aurélie a pendant longtemps tenu son désir de maternité à distance, persuadée de ne pas mériter d’être aimée. Ce sentiment éprouvé depuis l’enfance a été nourri par un désamour maternel dont elle a petit à petit appris à se détacher. Les liens affectifs, elle a pris le parti de les tisser ailleurs, différemment. Alors elle a constitué autour d’elle une armée de femmes aimantes et de mères bienveillantes pour la soutenir et l’accompagner dans la vie. Cette famille de “cœurs” battant à l’unisson lui a permis de ne jamais se sentir seule. Au contraire, plus que jamais elle s’est sentie soutenue et entendue. 

Et puis quand elle rencontre Dimitri, écrire sa vie de famille semble enfin une évidence. Aurélie tombe rapidement enceinte et plonge toute entière dans une bulle d’amour et de sororité qui s’amplifie naturellement autour de sa maternité et donne ses lettres de noblesse à la force du collectif.

Le village où l’on élève

“It takes a village to raise a child”, il faut un village pour élever un enfant, comme on dit par ici, eh bien, dans cet épisode, Aurélie vous racontera comment elle s’est créée son propre village pour traverser un post-partum mouvementé et un allaitement malmené par une candidose mammaire. Elle vous dira aussi comment son nouveau rôle de mère l’a poussée à se réinventer et comment elle a su accepter les changements qu’impliquent l’arrivée d’un bébé, grâce au soutien sans faille de sa famille de cœur, son armée d’âmes sœurs. 

Le compte Insta d’Aurélie : @aurelielouisalex

Le lien site du Loma Club de Josepha Raphard

Aline, Maternité et asexualité. Episode 157 de Bliss Stories

EP157 – ALINE, ASEXUELLE ET PARENT

Ce n’est pas le sexe qui définit qui nous sommes

Quand Sex Education est sorti, j’ai bingé la série et bu les paroles pleines de bon sens de Jean Milburn, cette sexologue indomptable campée par une Gillian Anderson génialissime. Et je me souviens très bien d’une de ses punchlines : “Ce n’est pas le sexe qui définit qui nous sommes”. Un postulat qui a le mérite de donner pleinement sa place à l’asexualité pour s’exprimer.

Car pour certaines personnes, le désir charnel, l’attirance physique ou l’idée même d’un rapport sexuel n’a rien d’un plaisir coupable. Au contraire, le sexe est une sorte de no man’s land, un terrain vague qu’elles contournent quand elles peuvent pour emprunter d’autres chemins où le corps de l’autre n’est pas un objet de désir et l’envie d’être ensemble s’exprime par d’autres mécanismes que les papillons dans le ventre.  

Être asexuelle et faire famille

Mais alors comment concrétiser un désir d’enfant quand la sexualité ne fait pas partie du plan ? Quel parcours pour les personnes asexuelles qui veulent faire famille ?  

Aline a mis un mot assez tard sur son asexualité, après s’être inventée des crushs pour faire comme les copines, pour répondre aux codes d’une génération Sex and the city, où le sexe est officiellement cool et épanouissant, et où il serait carrément honteux d’avouer ne pas l’avoir fait. Mais alors qu’elle vit quelques expériences qui la confortent dans son célibat, son désir d’avoir un bébé grandit en elle. Et puis elle finit par sauter le pas en se lançant dans le projet d’une parentalité en solo. 

Un bébé non genré

Dans cet épisode, Aline vous racontera donc son itinéraire de jeune “parent”, sa grossesse en célibataire et son accouchement marathon, et puis sa rencontre avec Jo… un prénom non genré choisi avec soin, pour offrir à son enfant un terrain neutre où jouer, se construire et grandir comme iel l’entend.

Le compte Insta d’Aline : @yallahaline

Le lien vers son podcast “Free from desire”

Hortense, mère et affranchie. Episode 156 de Bliss Stories.

EP156 – HORTENSE, MÈRE ET AFFRANCHIE

Décider, c’est s’affirmer

Démarrer une grossesse, puis devenir mère, c’est tout d’un coup prendre des décisions qui n’appartiennent qu’à nous. Ce qui se passe dans notre corps et dans notre tête, ce qui remue nos tripes et fait vibrer notre cœur, ne tolère aucun jugement. Car derrière un joli ventre rond se joue forcément aussi l’affirmation d’un choix de vie. Et si, pour la plupart d’entre nous, ce choix s’inscrit dans une continuité naturelle, pour d’autres comme Horty, cela peut être beaucoup plus complexe, et susciter une grande insécurité et de grands questionnements.

La puissance des stigmates de l’enfance

Hortense, dit Horty, fait partie de ces jeunes mères que l’on regarde sur Instagram avec des cœurs dans les yeux et une pointe de jalousie. Et puis quand on la découvre, et qu’elle se livre un peu, on comprend rapidement que cette apparente posture et ce sourire à toute épreuve sont un énorme bouclier contre les mauvaises langues. Horty a souvent été critiquée, parfois humiliée durant son enfance. Le regard des autres a creusé en elle une peur viscérale d’être mal jugée. Alors quand elle tombe enceinte à 20 ans d’un homme qu’elle a rencontré 5 mois plus tôt et qui a 13 ans de plus qu’elle, la pression sociale et les jugements qu’elle s’attend à devoir affronter lui semblent insurmontables.  

Horty : mère à 20 ans, et alors ?

Mais voilà, il y a cette écho de datation qui va tout changer, ce moment où Horty entend pour la première fois le battement de cœur de son bébé, qui va la faire renoncer à avorter. Car cette pulsation de vie en elle est plus forte que tout : plus forte que les jugements, les rumeurs et les mauvais regards. Ce bébé, elle l’aura, avec cet homme qu’elle aime, et peu importe si cela lui demande d’avancer à contre-courant.  

Dans cet épisode de Bliss, Hortense nous raconte ce moment où elle a choisi la vie qu’elle voulait mener, sa césarienne d’urgence traumatisante, sa relation fusionnelle avec ses filles et le burn-out qu’elle a évité de justesse. Je vous laisse donc découvrir la véritable Horty, celle qui nous dévoile cette maternité salvatrice qui l’a révélée à elle-même, en l’incitant à créer ses propres codes, et à s’affranchir des mauvais souvenirs du passé. 

Le compte Insta d’Hortense : @horty_et_mahaut

Le lien vers son eshop de folie : Horty Store

Laura, Marielle, Paula, Noémie, Le pacte. Episode 155 de Bliss Stories

EP155 – LAURA, MARIELLE, PAULA & NOÉMIE, LE PACTE

Une belle amitié à quatre voix

Dans la vie, il y a des connexions parfois si fortes qu’elles finissent par nous dépasser. Certaines amitiés nous offrent même ce qu’on n’aurait jamais osé espérer. Laura forme un clan soudé comme jamais avec ses trois copines : Marielle, Noémie et Paula. Une amitié unique et un lien puissant tissé il y a quelques années lors d’un déjeuner…

Un pacte lancé en l’air

Car il y a 6 ans, ces quatre jeunes femmes étaient avant tout collègues. En fait elle partageaient leurs déboires et leurs belles histoires pendant leurs pauses déjeuner. Et puis un jour, portées par le “délire de l’instant”, comme elles disent, les quatre copines se promettent de tomber enceintes en même temps. Une sorte de pacte un peu fou qu’elles lancent en se marrant, sans imaginer un seul instant qu’il puisse un jour s’exaucer.  

Les années passent et certaines d’entre elles s’éloignent ou se perdent de vue. En fait, elles oublient même complètement cette promesse en l’air… Mais c’était sous-estimer le destin qui allait se charger de leur offrir un immense cadeau : celui de vivre une première grossesse presque simultanément.

La sororité à l’état pur

Ainsi, par la force des choses, “le pacte” devient même le nom de leur groupe WhatsApp qui recueille toutes leurs confidences. Au fil des mois, elles créent une bulle d’intimité, d’amour et de bienveillance. Là, elles savent qu’elles peuvent se réfugier à tout moment pour trouver du réconfort et ne jamais se sentir seules. 

Dans ce nouvel épisode de Bliss Stories, la réalité dépasse la fiction avec cette histoire d’amitié, digne de nos meilleures séries. Et pour la première fois chez Bliss, découvrez un enregistrement à cinq voix pour démarrer l’année sous le signe de l’amitié et de la sororité. 

Les comptes Insta des filles : @laurasam15 @mayo_ahd @paulaetpaloma @noemie.rlo

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