EP109- LAURA, LA DÉPRESSION PRÉNATALE

Donner la vie, ça chamboule, donner la vie, ça amplifie tout, ça donne le vertige, ça fait peur
 certes. Mais en gĂ©nĂ©ral, cette sensation de bouleversement arrive aprĂšs, quand on tient son bĂ©bĂ© dans ses bras et qu’on rĂ©alise qu’on est en train de vivre le premier jour du reste de notre vie. 

Et puis parfois, la machine s’inverse, et toutes les angoisses arrivent avant, avant le gros ventre et l’approche du jour J, bien avant qu’on ait croisĂ© le regard du petit ĂȘtre humain qu’on a mis au monde. Ça s’appelle la dĂ©pression prĂ©natale, et ça touche, selon plusieurs Ă©tudes, entre 10 et 16% des femmes enceintes, et c’est ce qu’a vĂ©cu Laura lorsqu’elle Ă©tait enceinte de son premier enfant. 

Elle n’était pas pressĂ©e Laura, elle aurait bien attendu quelques annĂ©es de plus, l’idĂ©e de se reproduire ne la tentait pas tant que ça, sans la rebuter pour autant. Mais quand c’est arrivĂ©, quand elle a compris qu’elle allait bel et bien devenir maman, elle a sombrĂ© dans dans la tristesse et est allĂ©e jusqu’à envisager la mort, alors qu’elle portait la vie. 

Alors que s’est-il jouĂ© de si terrifiant dans la tĂȘte de Laura pour qu’elle soit autant submergĂ©e? Comment trouver l’équilibre dans son couple quand l’enthousiasme manque autant d’un cĂŽtĂ©? Et comment donner le change face au reste du monde
?

Dans cet Ă©pisode vous dĂ©couvrirez comment une telle crise balaye tout sur son passage, et puis Laura vous expliquera qu’on peut heureusement y survivre et mĂȘme retrouver un trĂšs joli sens Ă  son existence. 

Les comptes Insta de Laura: @lauragsd

EP108- CÉCILE, PROFESSION: MUMPRENEUR

Si on part du principe qu’il ne sert Ă  rien d’attendre “le bon moment”, que ce soit pour monter sa boĂźte ou pour faire un bĂ©bĂ©, alors on peut imaginer les possibilitĂ©s infinies qui s’offrent Ă  nous…! 

L’appel de l’entreprenariat et celui de la maternitĂ© arrivent parfois l’un aprĂšs l’autre, et puis parfois, tout arrive en mĂȘme temps. Et mĂȘme si sur le papier, il paraĂźt un peu fou d’envisager ces deux Ă©normes projets de vie en simultanĂ©, certaines success stories existent bel et bien avec la cohabitation d’une vie pro et d’une vie perso qui s’entrelacent habilement, voire mĂȘme qui se nourrissent l’une l’autre. 

Quand CĂ©cile Roederer a eu l’idĂ©e de lancer un concept store qui regrouperait tous les plus craquants crĂ©ateurs pour enfants, elle n’était pas encore maman. Mais la maternitĂ© l’a vite rattrapĂ©e et elle s’est donc retrouvĂ©e Ă  devoir jongler entre deux activitĂ©s
 trĂšs prenantes. D’un cĂŽtĂ©, la naissance de Charles, son premier bĂ©bĂ©, et de l’autre, un bĂ©bĂ© diffĂ©rent, mais nĂ©cessitant aussi une prĂ©sence et une attention constante:  sa marque Smallable, concept store gĂ©nial et incontournable, qui a su s’imposer comme une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence dans l’univers de la mode et de la dĂ©co pour enfant. 

Alors comment fait-on pour tout mener de front? OĂč cette entrepreneuse bouillonnante a-t-elle puisĂ© son Ă©nergie? Comment imaginer vivre le plus grand des bouleversements personnels tout en gĂ©rant une entreprise en pleine Ă©closion? Finalement, puisqu’on est capables de porter la vie, alors rien n’est impossible c’est ça ? 

Alors je vous laisse dĂ©couvrir l’histoire inspirante de CĂ©cile, pour qui le mot “mumpreneur” a sans doute Ă©tĂ© inventĂ©, et qui a tout mis en Ɠuvre pour ne jamais avoir Ă  choisir entre sa boite et ses bĂ©bĂ©s. 

Les comptes Insta de CĂ©cile: @smallable_store @cecileroederer

EP107- ÉLODIE, QUAND L’ENFANT N’ARRIVE PAS

Depuis les dĂ©buts de ce podcast, j’ai interviewĂ© des dizaines de femmes. Toutes avec des trajectoires bien Ă  elles, faites de joies et de peines, parfois de drames, mais toujours avec une fin heureuse et un bĂ©bĂ© dans les bras.

Mais au fur et Ă  mesure que les Ă©pisodes se sont enchaĂźnĂ©s, j’ai senti comme un murmure grandissant provenant de plusieurs d’entre vous. Ce murmure est devenu une voix forte et distincte qui me demandait de m’intĂ©resser aussi Ă  celles pour qui il n’y avait pas de happy end. Car oui, parfois, malgrĂ© toute la bonne volontĂ© du monde, malgrĂ© les sacrifices et la patience, malgrĂ© les explorations mĂ©dicales et les priĂšres, l’enfant n’arrive pas. Et ce vide qui s’installe dans le ventre devient insoutenable.

Elodie a eu envie d’un enfant trĂšs tĂŽt. A 22 ans, elle avait rencontrĂ© l’homme de sa vie et elle Ă©tait prĂȘte. Mais elle Ă©tait bien sĂ»r, loin de se douter que la tĂąche serait aussi ardue. Aujourd’hui elle a 35 ans, et toujours pas d’enfant. Entre ces deux Ăąges, il y a le parcours d’une femme acharnĂ©e, prĂȘte Ă  renoncer Ă  une carriĂšre, prĂȘte Ă  faire subir Ă  son corps des injections multiples et des protocoles Ă©puisants.

Alors comment rĂ©siste-t-on Ă  10 ans de PMA? OĂč trouver la force de croire en son destin? À quel moment doit-on se rĂ©soudre Ă  des alternatives qu’on ne voulait pas voir ? Comment tenir face aux autres couples qui procrĂ©ent sans encombre ?

Dans cet Ă©pisode vous dĂ©couvrirez ce chemin caillouteux sur lequel marche Elodie depuis des annĂ©es, et comment elle trouve les ressources pour rester toujours certaine qu’elle tiendra un jour, son bĂ©bĂ© dans ses bras.

Le compte Insta d’Élodie: @labicheenlaine

 

LES TEN TIPS D’ÉLODIE

 
1- Ce qui m’aide le plus est le dialogue sans tabou, sans filtre et sans limite avec mon mari. Depuis le jour oĂč nous avons dĂ©cidĂ© de faire un enfant et jusqu’Ă  aujourd’hui, nous ne nous laissons pas ruminer chacun de notre cĂŽtĂ©. Se parler, s’Ă©couter, savoir se taire aussi. 
 
2 – Trouver le bon praticien, celui avec qui une communication est possible, Ă  qui vous pouvez poser des questions et qui vous donnera autant que possible des rĂ©ponses, avec le(la)quel(elle) vous vous sentez considĂ©rĂ©es et en confiance.
 
3 – S’informer, se documenter en choisissant bien les sources (et donc Ă©viter les piĂšges d’internet…) pour comprendre un minimum les tenants et aboutissants (anatomie, pathologies, traitements…). En maĂźtrisant un peu mieux le sujet, on se sent un peu plus active et actrice dans ce parcours. 
 
4 – Cultiver l’espoir, l’entretenir, le rafraĂźchir et se pardonner de le perdre un peu.
 
5 – La bienveillance est certainement difficile Ă  invoquer et pourtant elle me semble, Ă  posteriori, indispensable. Savoir se fĂ©liciter pour notre courage, s’autoriser Ă  se sentir forte d’endurer les traitements, reconnaĂźtre que l’on a des ressources insoupçonnĂ©es. On est certainement plus douĂ©e pour s’autoflageller et se sentir nulle, pourtant nous et notre corps mĂ©ritons la bienveillance. 
 
6 – L’accompagnement psychologique devrait ĂȘtre proposĂ© systĂ©matiquement (chacun est libre de ne pas en avoir besoin). Puisque les mĂ©decins de PMA n’ont, pour la plupart, pas Ă©tĂ© formĂ©s Ă  la psychologie, prenez les devants si vous ressentez le besoin d’ĂȘtre ne serait-ce qu’Ă©coutĂ©e par un psychologue, une doula…
 
7 – Ne pas avoir honte.
 
8 – IdĂ©alement, garder Ă  l’esprit que la nana enceinte croisĂ©e dans la rue a peut-ĂȘtre un long et douloureux parcours pour en ĂȘtre arrivĂ©e Ă  ce joli ventre rond…difficile de ne pas ĂȘtre envieuse.
 
9 – A bas la superstition !! S’Ă©viter de penser au pire n’empĂȘchera pas que ça arrive si ça doit arriver et se voiler la face est contreproductif.
 
10 – Et pourquoi pas se mettre au tricot ? Ou Ă  la couture ? S’exercer Ă  une activitĂ© crĂ©ative qui apporte de la fiertĂ©, qui vous rappelle que votre corps est capable de crĂ©er beaucoup de choses mĂȘme si ce n’est pas un enfant… 
 
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