Reine, j'ai donné mes ovocytes. Episode 178 de Bliss Stories

EP178- REINE, J’AI DONNÉ MES OVOCYTES

Le don d’ovocytes, caché et sous silence

Il y a une chose qu’on ne s’explique pas : comment le don d’ovocytes qui est légal, ouvert à toutes les femmes en bonne santé, entre 18 et 37 ans, et qui tient du bénévolat, est-il tant caché, sous-estimé et tu depuis des années dans l’espace public ? C’est assez sidérant surtout quand on sait que l’infertilité gagne du terrain, et que l’attente pour les femmes ou les familles en parcours de PMA et de FIV n’en finit pas de s’allonger. Cette invisibilité pèse sur le devenir de nombreuses familles alors que le don est parfois l’ultime chance de porter leur bébé. Alors pourquoi est-il si peu défendu et valorisé ? 

  

L’importance de l’affichage dans les salles d’attente

Pour Reine, sa rencontre avec le don d’ovocytes n’a pas tenu à grand-chose. Elle a tenu à une simple affiche placardée dans le cabinet de sa gynéco. Et cette affiche a planté une petite graine dans sa tête et dans son âme de donneuse. Parce que Reine, le don, elle a ça dans le sang ; sang qu’elle donne d’ailleurs régulièrement, tout comme ses plaquettes. Et ça, c’était déjà beaucoup. Mais l’affiche surtout lui tape dans l’œil car elle lui rappelle qu’il y a très peu de dons venant de femmes noires, comme elle. Or si les familles ont des couleurs, les ovocytes aussi. Et Reine le sait, ses ovocytes qui portent en eux son héritage camerounais sont très précieux. 

Alors certes, donner ses ovocytes, ce n’est pas aussi rapide qu’une prise de sang mais il en faut plus pour décourager Reine et son élan naturel vers le bonheur des autres.

Le don d’ovocytes étape par étape

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Reine vous racontera donc sa découverte inopinée de la maternité suivi  d’un coming out quasi simultané, et combien son bébé surprise lui a fait découvrir un amour inconditionnel, bien trop beau pour ne pas être partagé. Et puis elle vous expliquera en détails, le protocole qu’elle a suivi pour faire ce don, et sa joie immense de constater que grâce à ses gamètes de quelques millimètres, une femme connaitra, elle aussi, le bonheur d’être mère.

Le compte Insta de Reine : @reineautrement

 
Laurie, mère en (re)construction. Episode 177 de Bliss Stories

EP177- LAURIE, MÈRE EN (RE)CONSTRUCTION

Une enfance v(i)olée

Laurie est un soleil, dotée d’un humour au vitriol et chez qui on sent un besoin nécessaire d’éclater de rire le plus possible. Parce que l’humour ça sauve souvent, même des pires souvenirs. Le plus indélébile, c’est ce séisme vécu l’année de ses 12 ans, en silence, sous une tente, et de ses répercussions post-traumatiques. Car de cette nuit où elle est victime d’un viol, où elle crie de tout son être sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche, va d’abord naître une détestation pour son corps, puis un besoin incompressible de plaire, comme pour remplir ce corps et se réapproprier sa chair abusée.  

  

Viol, choc post-traumatique et dépression du post-partum 

Et puis un jour, Laurie rencontre Flo. Il fait des études de sage-femme et il a en lui toute la délicatesse et la bienveillance qu’elle n’a jamais connues. Elle le sait, c’est l’homme de sa vie et, après 6 ans de vie commune, Laurie voit son corps devenir le vaisseau d’une grossesse idyllique. Mais l’accouchement est douloureux, et fait resurgir les démons du passé, car la plaie est encore vive… et la vie semble à nouveau s’arrêter… Jusqu’à la reconstruction presque 3 ans après. 

Se (re)construire après un viol

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Laurie nous raconte donc cette trajectoire de l’ombre à la lumière, de l’adolescente qu’elle était à la mère qu’elle est devenue. Une plongée dans les années 90, pendant lesquelles Laurie a vécu un viol avant ses premières boums, impactant évidemment sa vie et guidant insidieusement ses choix. Elle nous dit aussi comment elle a surmonté plus de deux ans de dépression post-partum et réussit enfin à atteindre l’apaisement grâce à ses deux enfants et sa force de maman.

Attention, certains passages de cette histoire font mention de violences sexuelles sur mineur. Si vous êtes vous-même victime ou témoin de tels actes, vous pouvez composer le 3919 pour les femmes, ou le 119 pour les enfants en danger. 

Le compte Insta de Laurie : @popotinandco

Rémy, ma vie de daron. Episode 176 de Bliss Stories

EP176- RÉMY, MA VIE DE DARON

Rémy, daron en chef de Daron.tv

Même si Clémentine ne laisse pas beaucoup de place aux hommes chez bliss.stories, elle aime donner la parole à ceux qui gagnent à être connus… Rémy, c’est probablement le mec le plus drôle que Clémentine connaisse… D’abord parce que c’est le daron dévoué de deux petites filles totalement fans de leur père. Ensuite parce qu’il a lancé le média @darons.tv pour aborder la paternité avec un ton déculpabilisant et très cool. Et ça, on adore !

Partager son aventure de daron

Et puis Rémy, c’est le mec fédérateur, féministe, sensible et bienveillant. Après s’être maqué avec Lisa, sa meilleure amie, il a vite basculé du côté “paternité de la force”. Il fait partie de cette nouvelle génération de darons qui ont envie de ne pas louper le coche avec leurs enfants et de faire équipe avec leur partenaire. En fait, Rémy est un daron qui a su se débarrasser des vieux schémas patriarcaux pour en créer de nouveaux. 

Le parfait copilote !

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Rémy confie son ressenti et toutes les émotions par lesquelles il est passé pendant les deux grossesses de Lisa jusqu’au post-partum, en passant par la case accouchement. Et vous n’êtes pas à l’abri d’entendre parler de sexualité. Et pour une fois que c’est un daron qui, sans filtre, lève le voile sur ses émotions, on ne va pas se priver !

Les comptes Insta de Rémy : @darons.tv & @remyxrems

Deedee, 10 ans pour faire un enfant. Episode 175 de Bliss Stories

EP175- DEEDEE, 10 ANS POUR FAIRE UN ENFANT

Oser parler de l’infertilité

Deedee a longtemps hésité avant d’accepter de se raconter. Trop intime, trop précieux… pas envie. Et puis un jour, elle a dit “oui” à Clémentine. Elle était prête à transmettre, pour les autres, pour déculpabiliser et puis aussi pour rassurer. Parce que parfois, avoir un bébé, ça peut être très très long, très décourageant, très éprouvant… mais souvent, il y a la lumière au bout du chemin, même si le chemin dure 10 ans.

PMA, FIV : un long parcours, et un défi au quotidien

Au début Deedee n’a pas vu les années défiler. Elle faisait confiance à la médecine, à la vie, à ce gynécologue qui ne s’inquiétait pas, et qui mettait tous ses espoirs dans un “classique” parcours de PMA. Après trois ans et trois inséminations, celle qui se définit comme une “touriste de la PMA” passe enfin à la FIV. Mais les échecs se répètent et sont de plus en plus difficiles à encaisser. Et puis la colère et l’injustice grondent dans le tunnel interminable de l’infertilité, tandis qu’à l’extérieur, les autres familles se construisent sans douleur.

Au final, il y aura quatre FIV en cinq ans, et des dizaines d’injections et de ponctions pour terminer par une ultime déception, avant la rencontre avec un “Dieu” médecin qui va tout changer.

DEEDEE, 10 ans pour faire un enfant

Dans ce nouvel épisode de bliss stories, Deedee vous racontera donc une décennie de piqûres et de souffrances, et le deuil difficile d’un enfant avec lequel partager son patrimoine génétique. Elle vous expliquera aussi comment un diagnostic tardif a tout fait basculer, et comment le miracle de la vie s’est produit grâce au bon gynéco qui a su l’orienter vers le bon scénario : celui du don d’ovocytes à l’étranger, solution ultime et salvatrice pour devenir la mère qu’elle rêvait d’être depuis si longtemps. 

Le compte Insta de Dephine : @deedeeparis

Le compte de l’association MAÏA

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