Accouchement, Maison de Naissance, Suivi Personnalisé

EPISODE 73 : DÉBOHRA, ACCOUCHER EN MAISON DE NAISSANCE

Accoucher en maison de naissance, c’est l’expérience que Débohra a voulu raconter. Sachez qu’on trouve seulement huit maisons de naissance en France ! Et c’est bien dommage. Surtout quand on sait que de plus en plus de femmes recherchent ce type de structure pour bénéficier de l’accompagnement personnalisé d’une sage-femme. Ou encore, pour accoucher de manière moins médicalisée. Ces lieux sont assez courants dans de nombreux pays, alors qu’ils ne sont qu’en phase « expérimentale » en France, depuis 2015.

 

Qu’est-ce qu’une maison de naissance ?

 

Alors, quel suivi de grossesse en maison de naissance ? Qui y exerce ? Comment on y accouche ? Débohra nous répond. Afin de maîtriser son accouchement, elle a intégré un de ces établissements. Car, après deux premières expériences très réceptives, elle voulait se reconnecter à ses sensations. Et puis, elle souhaitait explorer toute la puissance dont son corps était capable pour mettre au monde son bébé.

 

Une expérience vécu à deux

 

En plus, elle n’était pas seule dans cette aventure… Son compagnon, ultra impliqué, s’est avéré le meilleur partenaire pour vivre ce moment intense ! Alors Débohra nous raconte, sans aucun lobbyisme, son histoire. Elle nous explique comment elle a fini par vivre le bonheur d’un accouchement sur-mesure dans ce lieu rare et précieux. Accoucher en maison de maison… vous saurez tout !

L’instagram de Débohra : @debobrico

LES TEN TIPS DE DÉBOHRA

  • Ne pas hésiter à changer… si le courant ne passe pas avec un soignant !

Eh oui, la grossesse, ce n’est pas un simple suivi médical. On a besoin d’une sécurité affective et morale. On a besoin d’être entendue et soutenue.

  • Consacrer du temps à sa grossesse et à soi

Première ou cinquième grossesse, c’est un moment particulier et unique où il faut prendre le temps. D’ailleurs, le yoga prénatal m’a énormément apporté.

  • Ne pas oublier que c’est son corps, son histoire, son bébé !

En effet, on a le droit de demander des précisions et même de dire non !

  • Préparer le retour à la maison

D’abord pour se faciliter la vie. Ensuite pour profiter pleinement des premiers jours avec bébé ! Suggérer aux amis d’apporter un plat de lasagnes. Filer à belle-mère le panier de linge sale ! Solliciter les autres parents pour conduire les aînés, voire gérer les devoirs.

  • Rentrer rapidement à la maison !

Il n’y a pas qu’en maison de naissance qu’il est possible de rentrer très rapidement. C’est le cas aussi en maternité. Cela s’appelle le dispositif PRADO.

  • Laisser sa place au papa

Il ne fait pas comme nous mais c’est bien aussi… et vice versa bien sûr !

  • Savourer le présent

Parce que la maternité est une course d’endurance.

  • S’entourer de personnes ouvertes d’esprit et bienveillantes

C’est important pour ne pas constamment justifier des choix éducatifs. Ce qui est épuisant et non constructif.

  • Ne pas oublier son couple

Parce que c’est le socle de la famille, le couple doit être une vraie équipe. Alors, il est important de s’autoriser à partir en amoureux.

  • Penser à soi

Même si le propre de la maternité est d’être relayée au second plan. Il faut parfois (souvent) se faire violence pour faire remonter ses désirs à la surface, c’est VITAL. Et si on culpabilise, on se répète en boucle : « parents heureux = enfants heureux ».

 

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Chanteuse Soko, Fils, Indigo Blue

EPISODE 72 : SOKO, PURE INDIGO BLISS

Il y a des grossesses imprévues, improbables mêmes, qui défient absolument tout ce qu’on s’était imaginé, à tous les niveaux. Alors le corps et l’esprit doivent réagir, s’adapter, muer pour vivre cette expérience qui arrive en dehors d’une certaine zone de confort. Quand elle a découvert sa grossesse, Soko n’y a pas cru. Mais vraiment pas. Il a fallu que son cerveau admette l’information et sache quoi en faire. Le temps d’acceptation a été long, la grossesse loin d’être idyllique, mais l’envie d’être mère plus forte que tout.

 

Soko et Indigo Blue

 

Soko, l’artiste, la comédienne, la chanteuse, la muse si libre et si anticonformiste, a donc décidé de vivre son accouchement comme elle vit sa vie : entourée d’amies, d’amour, et de musique. Elle a voulu accueillir son bébé Indigo Blue dans la joie et les vibrations de son rire pour lui transmettre toute la confiance possible et lui montrer dès ses premières minutes de vie, que même si sa maman était seule, lui ne le  serait jamais. Dans cet épisode, Soko m’a racontée comment, après des mois d’inconfort et de doutes, elle est arrivée à vivre cet accouchement tellement intense et unique, à son image, et à découvrir l’amour radical avec son petit garçon. C’est du pure Bliss, du Pure Indigo Bliss.L’insta de Soko: @sokothecat

LES TEN TIPS DE SOKO

 

  • Mange grave avant d’aller à l’hôpital !

Commande toi ton repas préféré, ou garde des trucs de fou tout le temps dans ton frigo ou congélateur au cas où ! Une fois qu’ils m’ont fait la péridurale je n’avais plus le droit de manger.. du coup j’étais affamée et n’avais pas mangé pendant 36h.. et du coup.. c’était vraiment dur de pousser.. j’avais aucune force, j’avais trop faim !!

  • Prépare ta playlist de rêve pour ton accouchement

Avec toutes les chansons qui te font te sentir forte, calme, invincible et détendue + une autre playlist avec les premières chansons que tu veux que ton bébé entende quand il arrive sur Terre !!!!!!

  • Prépare un sac avec tous tes trucs préféré pour te sentir bien

Et un diffuseur d’huiles essentielles pour que ça recouvre les odeurs d’hôpital et pour te détendre . Mix : lavande, frankincense, pin, eucalyptus.. ce que tu veux !

  • Ramène tous les trucs qu’ils donnent gratis à l’hôpital chez toi

Les serviettes hygiéniques/ couches-culotte pour maman qui va beaucoup saigner, les swaddles (langes) pour bébé, les petits bonnets, couches, lingettes pour bébé ! TOUT !

  • Si t’as trop mal, fais une péridurale

Tu sens rien, c’est parfait ! Au moins tu peux rigoler un peu pendant l’accouchement !

  • Demande à tes partenaires d’accouchement de te faire des massages pendant que tu accouches !

Moi j’avais mes 4 potes qui me faisaient des massages tout le temps.. 8 mains sur moi non stop ! Haha ! Elles me massaient les pieds, les mains, les épaules, la tête, les jambes, les seins !! Miam miam ! J’en rêve encore !

  • Ramène un petite lampe ou veilleuse douce pour tamiser ta chambre

Moi j’ai ramené une lampe qui fait des étoiles au ciel donc la salle d’accouchement était bleu étoilée avec la voie lactée ! Trop apaisant. Les infirmières ne voulaient pas trop au début, et puis j’ai insisté en disant que je ne pourrais pas accoucher si les lumières n’étaient pas tamisées !  Ça vaut vraiment le coup !

  • Les cours d’accouchements ça sert vraiment à rien !
  • Prends le plus de photos possible !

Moi je regrette de ne pas avoir une vidéo du moment ou Indigo est sorti ! Mais j’étais trop gênée pour faire ça quand c’est arrivé.. mais avec le recul, j’aimerais trop pouvoir revoir / revivre ce moment..

 

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Hyperémèse gravidique, Vomissements, Nausées, Grossesse

EPISODE 71 : FLAVY, L’ENFER DE L’HYPERÉMÈSE GRAVIDIQUE

Hyper quoi… ? Hyperémèse ! Voilà un terme bien barbare pour raconter les nausées persistantes, les vomissements de la grossesse … ça on connaît bien, ça fait presque « partie du jeu ». Mais, l’hyperémèse gravidique… ? Là c’est différent, on passe dans une autre dimension. Puisque cela signifie que le calvaire ne dure pas seulement quelques semaines, mais bien l’intégralité de la grossesse.

 

Qu’est ce que l’hyperémèse gravidique ?

 

L’hyperémèse gravidique est une vraie maladie qui fait basculer dans l’enfer entre 3 et 5 % des femmes enceintes, mais dont personne ne parle jamais. Pourquoi elles et pas les autres ? Aucune idée. Rien ne prédispose une femme à devoir vivre 9 mois la tête dans un seau à vomi. Ce serait sans doute une maladie hormonale, une réaction violente à l’hormone de grossesse. Quoi qu’il en soit, quand elle frappe, c’est violent, mais ce qui est encore plus violent, c’est l’indifférence encore trop fréquente du corps médical face aux symptômes. Certes, nausées et vomissements font peut-être parties du kit de la grossesse classique, mais il n’est écrit nulle part que porter la vie vous fasse vivre le pire moment de votre existence.

 

Quand les nausées de la grossesse sont ingérables

 

Flavy revient de loin, elle revient de l’isolement, du confinement, de la tristesse, de la peur et de la dépression vécus pendant les 9 interminables mois qu’aura duré sa première grossesse. Elle, qui se réjouissait tant de vivre un moment de plénitude et d’épanouissement, a tout simplement connu l’enfer. Dans cet épisode, elle vous racontera sa longue traversée d’un désert de vie sociale, amoureuse et intime, la difficulté de vivre cette épreuve sans aucune référence ni aucune aide, bref, heureusement qu’à la fin de ce long tunnel de solitude, il y avait une magnifique petite fille, car Flavy s’attendait vraiment à tout… sauf à ça.

A lire aussi >> Tout savoir des vomissements sévères de la grossesse

LES TEN TIPS DE FLAVY

  • Se faire confiance. Même si c’est une première grossesse toujours s’écouter et écouter son corps
  • Ne pas avoir peur de se plaindre. La grossesse est parfois éprouvante alors ça fait du bien d’en parler
  • Avoir un Cocoona Baby
  • Investir dans une poussette légère surtout quand on doit la porter seule après l’accouchement
  • Prévoir une tétine à la naissance si le nourrisson s’avère avoir un sacré besoin de succion
  • Se répéter que l’on est des Warriors!
  • Accepter l’aide de la famille et de la belle famille
  • Prévoir une bonne écharpe de portage
  • Se faire offrir une jolie veilleuse
  • Et inonder nos babies d’amour et de bisous, ils n’en ont jamais assez ♥️

 

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Don d'ovocytes, Infertilité, Grossesse naturelle, FIV

EPISODE 70 : AGATHE, LA MAGIE DU DON D’OVOCYTES

Il n’y a pas 36 solutions quand on a des difficultés à tomber enceinte naturellement. Soit on lance une procédure d’adoption, soit on a recours à la fécondation in vitro (FIV). Dans les deux cas, il faut renoncer à être la mère biologique de son enfant… Cette décision n’est évidemment pas anodine et fait forcément se poser des millions de questions. Après un long cheminement, Agathe a finalement fait le choix du second : recevoir un don d’ovocytes.

 

Le don d’ovocytes pour les couples infertiles

 

On peut mettre très longtemps, trop longtemps à diagnostiquer pourquoi on n’arrive pas à tomber enceinte. Il y a des dizaines de cas de figure, des dizaines d’histoires, toutes uniques, et complexes. Certaines se solutionnent grâce à la fée PMA, mais pour d’autres, il faut plus que ça. Car, parfois notre propre corps n’a pas les ressources nécessaires pour fabriquer la vie. Après de longues années d’errance, Agathe, a finalement pu mettre un nom sur son impossibilité à tomber enceinte naturellement. Elle souffre d’IOP, insuffisance, ovarienne précoce. Cette maladie, lorsqu’elle en est à son stade le plus avancé, déclenche les symptômes de la ménopause de façon prématurée. Cela condamne celles qui sont touchées, à l’infertilité.

 

Le miracle de la médecine

 

Alors une fois qu’on a ce diagnostic entre les mains, comment réagir ? Dans cet épisode, elle explique toutes les étapes physiques et psychologiques par lesquelles elle est passée. Mais aussi, le regard qu’elle porte sur ces femmes qui donnent leurs « petits œufs », et comment ce miracle a pu faire d’elle la maman comblée qu’elle est aujourd’hui. Pour vivre un double bonheur inespéré…

LES TEN TIPS D’AGATHE

  • Savoir s’écouter et se faire confiance

Développer un système d’écoutilles bien étanches pour ne pas se perdre dans les conseils et surtout écouter la petite voix qui nous chuchote à l’oreille et qui est bien souvent notre meilleure conseillère.

  • Créer des rituels rien que pour soi, à deux, ou avec les enfants…

Ils permettent de s’ancrer dans le moment présent et profiter de la vraie vie… loin du téléphone, de l’ordi, des réseaux sociaux. Une bonne solution pour rester connecter à soi sans wifi et limiter les interférences qui nous empêchent d’entendre la fameuse petite voix.

  • Parler de tout avec l’autre sans tabou

Sans omission, sans honte… Savoir l’écouter aussi !

  • Savoir s’entourer

Qu’il s’agisse des professionnels de santé ou de ses proches, il faut écarter ceux qui sont toxiques et qui nous polluent, ceux qu’on ne sent pas à l’écoute ou qu’on ne sent pas tout court.

  • Ne pas chercher à être parfaite ou normale

Personne ne l’est ! Chacun trace sa vie, trouve son bonheur comme il l’entend et est libre de ses choix, ceux qui nous aiment acceptent, comprennent et soutiennent. Les autres, on s’en fout.

  • Faire le tri entre l’essentiel et le superflu

Ça vaut aussi bien pour le matériel et ce qu’on a dans la tête. Less is more !

  • Trouver des citations inspirantes

Quand on est au fond du trou, se répéter en boucle : « c’est temporaire, chaque seconde qui passe me rapproche du bonheur » ou alors ce que disait très justement Nietzsche : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».

  • Savoir s’émerveiller des petites choses

Le fait d’accumuler des objets, des biens ne rend pas heureux. Par contre, savoir s’émerveiller des petites choses de la vie, un coucher de soleil, une coccinelle, un parfum, peut apporter un vrai bien-être.

  • Demander de l’aide quand on en peut plus

Il y a forcément une solution, donc si on ne la trouve pas soi-même, quelqu’un pourra forcément nous aider.

  • Se souvenir de ses principes

Quand on a la chance d’avoir un ou plusieurs enfants, se souvenir de cette phrase : « Avant on a des principes, après on a des enfants ! »

 

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Accoucher dans une voiture, Accouchement atypique, Accouchement insolite

EPISODE 69 : NINA, J’AI ACCOUCHÉ DANS MA VOITURE

Certains bébés arrivent comme des fusées qu’on a à peine le temps de réceptionner ! Et parfois, un accouchement, ça arrive même au cœur de la nuit, sur une route de campagne, dans une voiture. Quand j’ai découvert cette histoire folle sur Instagram, Nina venait donc de la vivre pour la naissance de son troisième enfant. Un accouchement comme il n’en existe que dans les films, celui qui fait le tour d’un réseau social en 24h et qui alimente tous les fantasmes… Il faut croire qu’accoucher dans une voiture, c’est vraiment possible !

 

Accoucher dans une voiture : incroyable mais vrai !

 

Je trépignais d’impatience de l’avoir en face de moi pour qu’elle me le raconte ! Mais je lui ai quand même laissé le temps de reprendre ses esprits avant de pouvoir l’interviewer. Aujourd’hui, je suis très heureuse de clore cette année fantastique avec elle. Car comme toutes les femmes que j’ai eu l’honneur de recevoir à mon micro, c’est encore une sacrée guerrière qui a utilisé toute sa puissance féminine pour accoucher dans une voiture. Ouvrez grand vos oreilles, plongez dans cette histoire de dingue que vous allez certainement écouter comme si vous regardiez l’épisode de votre série préférée (moi en tout cas c’est l’effet qu’elle m’a fait!), et découvrez comment Nina a réinventé la nativité 😉

 

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Laurie Cholewa, Animatrice, Grossesse

EPISODE 68 : LAURIE CHOLEWA, MA NOUVELLE VIE EN ROSE

Parfois, même si la maternité est une priorité, la vie prend des chemins un peu plus détournés qu’on ne l’aurait pensé. Mais trouver la bonne personne, se sentir stable dans sa vie professionnelle, être vraiment prête, tout cela peut prendre plus de temps que prévu. Pour l’animatrice Laurie Cholewa, c’est finalement arrivé à 38 ans. Et ce, après avoir surmonté le deuil de son papa, et dans l’intensité d’un emploi du temps professionnel pas vraiment adapté à un début de grossesse…

 

Laurie Cholewa, une mère comblée

 

Vous vous souvenez sûrement d’elle sur les marches de Cannes, fraîche et pimpante en train d’interviewer les plus grosses stars du tapis rouge… Eh bien, dites-vous qu’à ce moment-là, elle était au sommet des nausées du 1er trimestre ! Et comme si ça ne suffisait pas, il a fallu enchaîner sur son enterrement de vie de jeune-fille, et son mariage ! Mais, comme Laurie a toujours pris cette grossesse comme un cadeau de la vie, finalement ces petits désagréments semblaient bien peu de chose à côté de la perspective de devenir maman. Dans cet épisode, elle raconte les coups durs qui lui ont fait prendre conscience de la fragilité de la vie. Et puis, à quel point la maternité est un moteur qui lui permet de tout relativiser, et de se concentrer sur l’essentiel : fabriquer des souvenirs et voir la vie en Rose.

 

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L’Insta de Laurie : @lauriecholewa
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