Ali, itinéraire d'un transdad. Episode 165 de Bliss Stories

EP165 – ALI, ITINÉRAIRE D’UN TRANSDAD

La transidentité dans l’espace public

Qu’est-ce qui nous définit aux yeux des autres ? Qu’est-ce qui fait de nous une femme ou un homme ? Est-ce notre sexe ? Notre sexualité ? Notre apparence ? Et si ce n’était rien de tout ça ? Et si finalement chaque être humain était une page vierge, libre de se définir selon ses aspirations, ses désirs et ses amours. Dans ce siècle qui voit naître des familles transgenres et où la transidentité est davantage questionnée et représentée, il semblait évident à Bliss Stories de donner la parole à ce transdad, membre de cette communauté LGBT qui continue à se battre pour se frayer un chemin dans l’espace public.  

Père gestateur

Quand Clémentine a entendu Ali raconter son histoire au micro d’une consœur, elle a tout de suite eu envie de rencontrer ce “père gestateur”, comme il aime se qualifier lui-même, pour qu’il lui raconte dans le détail sa trajectoire de père et son cheminement : de son adolescence dans les années 1990, qui lui a ouvert les portes de la communauté LGBT, qui n’en était alors qu’à ses balbutiements, à son désir tardif de porter la vie, après avoir vécu une première histoire d’amour avec une femme qui lui aura donné une fille avant de lui reprendre.  

Dévasté par l’absence de cette enfant qui lui a été injustement retirée, Ali est finalement sauvé par l’amour qui s’invite entre lui et François. Ils apprennent à s’apprivoiser et à faire se rencontrer leur corps, eux qui n’avaient jamais franchi le pas avec l’autre sexe.  

Transdad : une première en France

Ali ne se définit ni en tant qu’homme, ni en tant que femme, il est avant tout transgenre. Alors lorsqu’il tombe enceint, pas question de changer sa perception de lui-même : il sera un père gestateur, prêtant son corps pour abriter le plus précieux des trésors. 

Dans cet épisode de Bliss Stories, Ali nous parle donc de sa transernité, un terme qu’il a lui-même inventé pour nommer son expérience de la grossesse et de la mise au monde, lui qui, en France, est le premier homme trans à porter la vie sous une identité masculine. Il nous raconte aussi son militantisme, ses amours, ses traumas, son itinéraire de père, sa première grossesse avortée avant le bonheur de porter sa petite Salomé. 

Elodie, Notre vie à 10. Episode 164 de Bliss Stories

EP164 – ÉLODIE, NOTRE VIE À 10

La vie de famille et ses scénarios rocambolesques

Nos vies de famille sont faites de plein de petites histoires qui défilent dans une plus grande. S’y mêlent amours, ruptures, carrière, enfants, passions et prises de décision. Il arrive que cette vie de famille nous bouscule. Certains scénarios donnent le vertige quand d’autres pourraient faire tout s’écrouler. Mais nous sommes bien plus fortes et armées qu’on ne le croit. Et nos cœurs de mère nous font surmonter des situations qui pourraient presque sortir d’une fiction.

2 histoires d’amour, 7 grossesses et 2 jumeaux prématurés 

Quand elle était petite, Elodie n’aurait jamais envisagé mettre au monde 8 enfants et s’épanouir autant dans sa maternité. Elle ne se serait jamais vue divorcer de son premier amour, ni découvrir que certains de ses enfants n’étaient en réalité pas de lui… Mais en donnant naissance à Charlotte, sa fille aînée, elle a compris qu’il y aurait beaucoup d’autres bébés. Depuis, sont nés Victor, Léopold, Jeanne, Gaston, Ernest, Colette et Rose, et depuis, sa vie de famille est guidée par un tourbillon de gazouillis et une logistique implacable. 

Si la photo est belle, et la tribu heureuse et unie, la cheffe du gang a souvent dû s’accrocher pour le maintenir à flots, alors même que son couple sombrait, qu’un nouvel amour lui apparaissait comme une évidence, et qu’une grossesse gémellaire allait lui faire connaître la dure réalité de la prématurité.  

La vie de famille à 10

Dans ce nouvel épisode de Bliss.Stories, Elodie vous racontera donc sa première grossesse à 20 ans, qui a fait naître en elle le désir irrépressible d’avoir une famille nombreuse, son histoire d’amour tumultueuse et ces mois passés seule, en unité kangourou alors même qu’elle devait faire face à un divorce et batailler pour conserver la garde de ses enfants… Le film de sa vie aurait pu être un drame, mais elle a eu la force de lui donner une happy end, en s’autorisant à aimer son âme sœur, pour écrire avec lui une autre histoire, remplie d’espoir.

Le compte Insta d’Élodie : @notreviea10

Pour des raisons privées et familiales, cet épisode n’est plus disponible à l’écoute. Merci de ta compréhension.

eanne, Passion Kraamzorg. Episode 163 de Bliss Stories

EP163 – JEANNE, PASSION KRAAMZORG

Pays-Bas : un service de santé en or pensé pour les mères 

On rêve en France de donner aux jeunes mères une aide à domicile dès la sortie de la maternité. Vous savez : une bonne fée présente mais pas trop, qui investit les lieux sans pour autant être envahissante. Quelqu’un sur qui compter pour l’intendance, à qui confier son bébé et poser les mille questions qui nous traversent l’esprit quand on vient de donner la vie. Figurez-vous que ces pépites existent aux Pays-Bas. On les appelle les kraamzorg. Elles sont une ressource en or offerte pendant 7 jours aux jeunes parents par le système de santé néerlandais, où tout est pensé pour accompagner les futures mères tout en les laissant actrices de leur maternité. On a-do-re !

Accoucher à la façon des Néerlandaises 

Quand Jeanne tombe enceinte, elle vit depuis seulement quelque temps à Rotterdam, mais elle a tout de suite envie de se fondre dans la culture néerlandaise où la péridurale fait exception et où l’accouchement physiologique s’impose comme une évidence, tout comme le fait de rentrer chez soi quelques heures après avoir accouché, rassurée de pouvoir compter sur sa kraamzorg.  

Alors qui sont ces bonnes fées qui donnent tant de leur personne ? Quelle place prennent-elles dans le foyer ? Comment s’impliquent-elles sans s’imposer ?  

Kraamzorg, une bonne fée pour un post-partum en or

Dans ce nouvel épisode de bliss.stories, Jeanne vous racontera donc sa grossesse et son accouchement en maison de naissance à Rotterdam, entourée comme jamais par trois femmes présentes rien que pour elle. Elle vous dira aussi combien sa kraamzorg et son soutien en or lui ont permis de surmonter la douleur d’une épisiotomie et les angoisses des premiers jours, et combien cette femme, qui est rentrée pour sept jours dans sa vie, lui a permis de mettre en place son allaitement et d’éviter un baby blues. Bienvenue dans le merveilleux monde d’une maternité en or, bienvenue aux pays des kraamzorg ! 

Le compte Insta de Jeanne : @jeannecaillaud

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