#158 Aurélie, liberté, maternité, sororité
L’amour que l’on trouve dans la sororité
Quand on ne trouve pas l’amour auprès d’une mère, on va le chercher ailleurs. On provoque des rencontres, on fait de nos amies des sœurs, de leurs mères des guides. Chaque connexion entre femmes est plus précieuse que tout. Il faut l’entretenir et la faire grandir pour bâtir d’autres fondations sur lesquelles se construire. Ne serait-ce pas cela la sororité ?
La famille que l’on choisit
Aurélie a pendant longtemps tenu son désir de maternité à distance, persuadée de ne pas mériter d’être aimée. Ce sentiment éprouvé depuis l’enfance a été nourri par un désamour maternel dont elle a petit à petit appris à se détacher. Les liens affectifs, elle a pris le parti de les tisser ailleurs, différemment. Alors elle a constitué autour d’elle une armée de femmes aimantes et de mères bienveillantes pour la soutenir et l’accompagner dans la vie. Cette famille de “cœurs” battant à l’unisson lui a permis de ne jamais se sentir seule. Au contraire, plus que jamais elle s’est sentie soutenue et entendue.
Et puis quand elle rencontre Dimitri, écrire sa vie de famille semble enfin une évidence. Aurélie tombe rapidement enceinte et plonge toute entière dans une bulle d’amour et de sororité qui s’amplifie naturellement autour de sa maternité et donne ses lettres de noblesse à la force du collectif.
Le village où l’on élève
“It takes a village to raise a child”, il faut un village pour élever un enfant, comme on dit par ici, eh bien, dans cet épisode, Aurélie vous racontera comment elle s’est créée son propre village pour traverser un post-partum mouvementé et un allaitement malmené par une candidose mammaire. Elle vous dira aussi comment son nouveau rôle de mère l’a poussée à se réinventer et comment elle a su accepter les changements qu’impliquent l’arrivée d’un bébé, grâce au soutien sans faille de sa famille de cœur, son armée d’âmes sœurs.