#62 Pauline, avorter plutôt qu'un troisième bébé

IVG, notre droit fondamental

Depuis 1975 en France, grâce à notre chère Simone Veil, nous, les femmes, avons le droit d’avoir recours à l’avortement ou l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce droit fondamental nous permet d’avoir le choix, et nous permet de renoncer à des grossesses non désirées. Même s’il y aura toujours des polémiques insensées autour de ce sujet, aujourd’hui, 220 000 avortements sont pratiquées chaque année en France. On se rend compte que 33 % des femmes avortent au moins une fois dans leur vie.

Quand un bébé n’a pas sa place

Alors, qui sont ces femmes ? C’est nous, nos sœurs, nos mères, nos amies, nos voisines… Se retrouver enceinte d’un enfant alors que ça n’est pas le bon moment peut arriver à n’importe qui. L’avortement n’est évidemment pas vécue de la même façon pour une mère et une non mère. Car, comment décider que cette grossesse ne continuera pas alors que les autres ont apporté tellement de bonheur ? Comment, au sein du couple, trouver le commun accord qui ne laissera pas de traces ? Qu’est ce qui se joue au plus profond du cœur et du corps d’une maman ? Pourquoi eux et pas lui… ?

L’avortement : une décision douloureuse

Il y a quelques mois, Pauline a dû prendre cette décision douloureuse, celle de ne pas agrandir une famille déjà unie et comblée, avec deux enfants qui prennent déjà beaucoup de place et d’énergie. Elle m’a raconté le chemin difficile qui les a menés, elle et son mari, à faire ce choix compliqué. Mais, la maternité c’est aussi ça… Et parce ce sujet est essentiel et indissociable de nos vies de femmes, je laisse Pauline vous raconter son histoire, de maternité.