#150 Chloé, mal de mères
La dépression post-partum, le mal du quatrième trimestre
On ne pouvait pas consacrer un mois entier au quatrième trimestre, sans parler de la dépression post-partum, la DPP comme on la nomme dans la jargon. Un mal dont on parle un peu plus mais qui fait toujours autant de victimes. En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette pathologie touche entre 15 à 30% des mères quand le suicide, lui, a été identifié comme la deuxième cause de mortalité maternelle.
Une naissance de laquelle surgit le passé
Quand Chloé tombe enceinte, devenir mère ne lui fait pas peur. Elle est l’infirmière réanimatrice en néonat. Du coup, elle connaît les tout-petits et les émotions qui accompagnent une naissance. Pourtant, au moment où elle plonge ses yeux dans ceux de sa petite Mélody, elle sait que sa fille va tout bouleverser. Avec cette naissance, elle replonge dans sa propre enfance passée auprès d’une mère mal aimante. Désormais, elle sait que plus rien ne sera simple.
Les signes de la dépression post-partum
D’abord Chloé sombre doucement dans un enfer silencieux. Puis il y a les pleurs incessants et les idées noires qu’elle tente de combattre pendant deux années qui lui paraissent interminables. Elle se sent seule. Personne ne peut mettre de mots sur ses maux. Finalement, c’est en se documentant qu’elle découvre des témoignages de mères avec des parcours similaires. Elle sort alors de son isolement et de sa solitude.
Depuis, Chloé a choisi de faire de “ce truc pourri”, quelque chose de vivant. Elle nous raconte donc sa trajectoire de mère abîmée puis réparée qui cherche à faire bouger les lignes.
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