#146 Fatou, une mère en colère
1 an après la colère
Vous vous souvenez peut-être d’elle, de sa colère, de ses yeux impuissants mais plein de rage et des mots qui se bousculaient sous son masque pour dénoncer, crier haut et fort que ce qu’elle avait subi n’était pas normal, pas juste, et qu’il fallait que tout le monde sache. La vidéo qu’elle a postée il y a un an presque jour pour jour, a ému toutes celles et ceux qui l’ont regardée.
La mort fœtale in utero (MFIU)
Elle, c’est Fatou. Fatou et son mari désiraient très fort ce quatrième enfant… Mais le cœur de leur bébé s’est arrêté de battre in utero, à presque 6 mois. Alors, face à l’épreuve d’une mort fœtale in utero (MFIU) , elle s’est tournée vers l’hôpital public et s’est laissée guider par le protocole à suivre.
Mais ce protocole de prise en charge pour la gestion de cette mort fœtale in utero s’est transformé en véritable cauchemar… Et Fatou, déjà mère de trois enfants, qui avait donc l’expérience de trois accouchements, s’est retrouvée à vivre une véritable épreuve dans l’épreuve : celle de devoir faire face à une prise en charge semée d’impairs et de dysfonctionnements.
Quand l’hôpital faillit à sa tâche
Cet épisode de Bliss Stories n’est pas là pour accabler l’hôpital ou le personnel soignant, vous savez à quel point, chez Bliss, on les soutient. Je suis profondément convaincue qu’aucun.e soignant.e ne fait ce métier pour être maltraitant.e. Au contraire. Mais force est de constater, qu’il y a dans certains établissements un manque cruel de formation, de temps, de personnel et de moyens pour leur permettre de mener à bien leurs missions, et il est temps de prendre conscience que c’est un problème de société, systémique et politique.