Ayana, nouveau visage de la Team Bliss à Barcelone, raconte son corps marqué par une grossesse gémellaire et une grossesse extra-utérine. Les cicatrices visibles et celles imperceptibles. La chair abîmée qui commence à tout détériorer. La confiance en soi en premier. Et puis il y a cette abdominoplastie faite comme un geste de réparation. Une réconciliation. Assumer l’idée que : oui, on a le droit de ne pas sacrifier son corps au nom de la maternité.
👋 “ Je m’appelle Ayana, j’ai 32 ans.
J’habite à Barcelone et, dans la vie, je m’occupe du marketing digital et du e-commerce chez Bliss.
Ma famille est composée de mon mec, Marin, et de nos trois filles : Izia, Charlie et Paola.
---- 2018. Paris.
J’ai 26 ans et je travaille chez Red Bull. C’est ici que je rencontre Marin qui vient de rejoindre l’équipe. On est très vite très potes, avant de réaliser tous les deux qu’on a envie de plus. Rapidement après le début de notre relation, on se retrouve confinés chez mes parents. Entre nous, ça se passe tellement bien qu’on décide d’emménager ensemble. Après ça, le sujet de faire un bébé arrive vite et fort, avec Marin qui a quatre ans de plus que moi. Ça me paraît une évidence de fonder une famille avec lui sans nécessairement avoir besoin d'attendre “le bon moment” (existe-t-il vraiment, ce bon moment ?!). C’est la première fois que je me projette autant avec quelqu’un, je ne sais pas vraiment expliquer pourquoi. Je suis juste convaincue qu’on formerait une super équipe si on avait une vie de famille ensemble.
---- Février 2021.
Je retire mon stérilet. Début avril, je découvre que je suis enceinte ! Comme je suis du genre à faire un test de grossesse quelques jours avant la date présumée de mes règles, j’apprends très, très tôt que j’attends un bébé. C’est mon premier test de grossesse et je le fais dans les toilettes de mon bureau, “au cas où”, parce que le soir j’ai prévu d’aller boire un verre avec des collègues. En apprenant la nouvelle, je suis tellement chamboulée par le test positif que je m’effondre en larmes dans les bras... de mon boss 😅 qui l’apprend du coup avant Marin. Aujourd’hui, c’est le parrain d’une de mes filles.
“ On se tape dans la main en se disant qu’on a beaucoup de chance de pouvoir connaître cette aventure dingue d’élever des jumeaux. “
Et puis, le jour de l’écho de datation, la sage-femme nous demande l’air de rien : “vous avez des jumeaux dans la famille ?”. En l'occurrence, non. La nouvelle est un gros choc pour nous. Moi, je m’effondre en larmes dans la salle d’examen, pas de tristesse, mais je suis submergée par les émotions. Cinq minutes après l’annonce, je suis appelée par un coursier qui est en bas de chez moi pour me livrer une table. Marin s’en va pour la réceptionner et me laisse donc dans la salle d’examen. Moi, j’appelle ma mère, mes sœurs, en larmes. Quand je retrouve Marin, trente minutes plus tard, je crois qu'on a chacun de son côté eu le temps d’intégrer la nouvelle et de digérer l’info. On se tape dans la main en se disant qu’on a beaucoup de chance de pouvoir connaître cette aventure dingue d’élever des jumeaux. Et moi j’avoue qu’avec Marin à mes côtés, rien ne me fait peur.
Très vite, on apprend que ce sont des filles et qu’elles évoluent dans deux poches différentes. J’ai le sentiment d’accéder à quelque chose que très peu de gens vivent, et ça donne un statut un peu différent. Ce n’est pas une grossesse “classique”, les gens sont un peu “ébahis” par la nouvelle, tout le monde est plus attentif, ça impressionne et donc ça te donne le sentiment de faire un truc de ouf. On se dit tout de suite qu'il faut qu’on s’entoure, qu’on demande de l’aide autour de nous. On a la chance d'avoir un entourage hyper présent.
Franchement, ma grossesse est tellement smooth que jusqu'à mon accouchement on se balade, on sort, on part en week-end... le tout avec mon énoooorme ventre !
---- 12 décembre 2021.
Je suis à 38 SA et je dois accoucher à Paris, à la maternité de Port-Royal. Je n’ai pas vraiment de projet de naissance, je pars du principe que je fais d’abord confiance à l’équipe médicale sur place. Je les supplie juste de me déclencher. Je veux qu’elles sortent car j’ai un sentiment d’urgence. J’ai cette impression que plus elles restent dans mon ventre, plus il y a de risques que quelque chose se passe mal. Je pense que je me voile complètement la face sur ce qu'un déclenchement implique. Ce matin-là, à 10h00, on me pose un tampon de prostaglandine. Peu de temps après, je commence à avoir des contractions. Et puis, vers 15h00, c’est l’enfer ! J’ai des contractions toutes les deux minutes et mon col n’est ouvert... qu’à 1 cm... Franchement, hyper décourageant. Je ne suis pas préparée à des contractions si intenses et si rapprochées. J’ai l’impression que ça n'avancera jamais.
---- 13 décembre.
04h00 du matin.
Mon col est toujours ouvert à 1 cm. Moi, je suis au bout du rouleau. On me descend en salle de naissance pour me poser la péridurale. Nickel ! À 20h00, mon col est ouvert à 10 cm... mais trois heures s’écoulent et il ne se passe plus grand-chose... On commence à me parler d’une possible césarienne. La sage-femme, puis l’interne en gynéco, puis le gynéco de garde me font des tests de poussée et a priori ça marche bien. Ils sont d'accord pour tester la poussée. À partir de cet instant, j’ai douze personnes qui entrent dans la salle pour m’assister et, en trois poussées, Izia naît. On me la pose dix secondes sur moi avant de me la reprendre car je vais devoir... recommencer !
Avant ça, l’interne doit réaliser une version par manœuvre interne. En gros, elle insère littéralement tout son bras pour placer correctement le second bébé avant la poussée. C’est très douloureux et, comme la péridurale semble beaucoup moins bien agir, on m’injecte directement une grosse dose d’analgésique avant la manœuvre. Je repousse deux fois et Charlie naît à son tour. Comme elle n’a pas fait tout le travail qu’a fait sa sœur dans mon bassin, elle n’est pas aussi en forme. Elle est aidée pour respirer un court instant avant qu’on me la pose sur moi avec sa sœur. Il s’est passé cinq minutes entre la naissance d’Izia à 23h57 et celle de Charlie à 00h02. Elles ne sont donc pas nées le même jour 😊
Je ne connais pas le maxi Bliss à ce moment-là, j’ai du mal à me remettre de la dose d’analgésique... En revanche, je trouve ça dingue de voir Marin avec nos deux bébés.
---- Février 2022.
Un peu plus d’un mois après la naissance de nos jumelles, Marin reprend le travail et moi, je passe mes journées en solo avec mes deux filles. Ça va durer cinq mois. Je trouve cette période longue, fatigante et très challengeante pour moi qui ai toujours aimé la flexibilité et la liberté plus que tout. Heureusement, ma meilleure copine habite à cinq mètres et m’entoure à fond, et les filles sont hyper cool. On fait rapidement plein de trucs avec elles. On s’attendait à une telle tempête que tout nous semble plutôt facile !
La maternité avec des jumelles est très loin de ce que j’imaginais. Je donne les bib’ pratiquement que dans les transats, et je réponds aux besoins que d’un seul bébé. En gros : si j’en change une, je change l’autre, et quand l'un donne un bib’ la nuit à l’une, il réveille la seconde dans la foulée pour enchaîner. Se faciliter la vie au max, c’est notre manière de survivre en fait 😅. Mais du coup, les besoins individuels de nos bébés sont beaucoup mis de côté, et on ne passe pratiquement aucun moment seul.e avec une seule fille.
Maintenant qu’elles sont plus grandes, on arrive à le faire de plus en plus mais, la plupart du temps, elles veulent être ensemble. On fait très, très attention à les individualiser le plus possible, à ne pas les comparer… mais la vérité c’est qu’elles sont très, très similaires. À leur naissance, malgré les deux poches et deux placentas, je suis persuadée que ce sont de “vraies” jumelles, et c'est important pour moi de savoir parce que je trouve que ça peut avoir un vrai poids dans leur construction. Je finis donc par faire un test ADN et, effectivement, ce sont des jumelles monozygotes. Du coup pour nous c’est d’autant plus important qu'on fasse attention à leur individualité. Entre elles, c’est magique à voir : elles sont très attentives l’une à l’autre, hyper présentes.
“ Je ne suis pas la personne qui compte le plus dans la vie de mes jumelles. La personne la plus importante pour Izia, c’est Charlie, et vice versa ! Je ne peux pas rivaliser ! J’accepte complètement même si ce n’est pas comme ça que j’avais envisagé la maternité. "
Le truc que j’ai mis un peu de temps à digérer, c’est que je ne suis pas la personne qui compte le plus dans la vie de mes jumelles. LA personne la plus importante pour Izia, c’est Charlie, et vice versa. Je ne peux pas rivaliser ! J’accepte complètement même si ce n’est pas comme ça que j’avais envisagé la maternité.
“ Côté corps, je récupère très vite mon poids de base mais mon ventre et mes seins sont terriblement abîmés... ça a quand même un énorme impact sur ma confiance en moi, ma relation avec Marin, ma sexualité... “
Côté corps, je récupère très vite mon poids de base mais mon ventre et mes seins sont très abîmés. Je suis alors complètement partagée entre deux sentiments : je suis reconnaissante de ce corps qui a fait un truc de OUF ! J'ai envie d'être indulgente avec lui, avec moi, j'ai envie d'apprendre à vivre avec lui, quelque part j'ai envie d'être cette femme. Mais ce corps abîmé a quand même un énorme impact sur ma confiance en moi, ma relation avec Marin, ma sexualité... Je n’arrive pas à faire la paix avec ça, malgré tout le soutien et l'amour de Marin.
“ Très vite, je me renseigne sur les options possibles, dont l’abdominoplastie. Je me dis que si après une nouvelle grossesse, je ne digère toujours pas ce nouveau corps, je me pencherai sur cette opération. “
Je vois des pros de santé exceptionnels, notamment Giulia, une kiné qui a fondé Poemana, un centre de santé pour les femmes à Paris, qui est vraiment d’un soutien de dingue. Je fais le max’ de ce que je peux pour réapprendre à vivre avec ce corps et gérer mon diastasis. Je fais du laser et de la rééducation. Je mange du collagène sous toutes ses formes, des graines de lin à tous les repas. Je masse mon corps avec de l’huile, je fais de la stimulation cellulaire LPG… mais le rapport compliqué à mon corps reste. Très vite, je me renseigne sur les options possibles, dont l’abdominoplastie. Je me dis que si après une nouvelle grossesse, je ne digère toujours pas ce nouveau corps, je me pencherai sur cette opération.
---- Septembre 2023.
On a envie d'une "petit troisième", et j'ai envie de connaître l’expérience d’une grossesse “classique”. Rapidement, j’ai l’impression d’être enceinte. Je fais un test, il est négatif. J’ai mes règles et, quelques jours plus tard, je sens qu’il faut que je refasse un test de grossesse, pour être sûre. Il est positif. Je fais une prise de sang et, vu les résultats, il y a deux explications possibles : soit il y a un truc qui cloche, soit je suis enceinte de quadruplés !
“ La sage-femme qui me fait l’écho voit tout de suite l’embryon “coincé” dans la trompe. “
À cette époque, je travaille chez Jeen, un autre super centre dédié à la santé des femmes dans le 11ème arrondissement de Paris. Après ma première grossesse, j'avais très envie de trouver un nouveau job qui ait plus de sens pour moi, qui me permette, à mon échelle, d’aider des femmes dans leur maternité. C’est comme ça que je commence chez Jeen. Je suis donc plutôt sensibilisée à ces sujets liés à la maternité et je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas...
Hasard de la vie, quelques jours plus tôt on a tourné avec Pierre, un sage-femme de chez Jeen, une vidéo qui explique les symptômes d’une grossesse extra-utérine : il n’y a pas forcément de gros saignements, ça ne fait pas forcément mal… Bref, le lendemain matin, je file chez Jeen et la sage-femme qui me fait l’écho voit tout de suite l’embryon “coincé” dans la trompe. J’ai droit à la meilleure des prises en charge chez Jeen puis direction Port Royale où m’attend déjà Marin. Un gynéco date la grossesse extra utérine pour voir si on peut sauver la trompe ou s’il faut procéder à son ablation.
“ On doit me retirer complètement la trompe qui a déjà commencé à saigner et donc à causer une hémorragie interne. ”
Dans mon cas, on doit faire une salpingectomie pour me retirer entièrement la trompe qui a déjà commencé à saigner et donc à causer une hémorragie interne. Les médecins prennent le temps de m'expliquer que l’ablation d’une trompe n’empêche en rien de tomber enceinte à nouveau. D’ailleurs garder une trompe trop abîmée peut avoir tendance à favoriser une nouvelle GEU car l’embryon peut se “coincer” dans les aspérités de la trompe abîmée. Ces explications me rassurent. L’opération se passe plutôt bien, même si on ne me prépare pas du tout aux douleurs post-op', notamment celles au niveau des épaules causées par le gaz injecté lors de l’opération.
“ Je parle de ma grossesse extra utérine à beaucoup de monde, je ne veux pas que le sujet soit tabou. “
Après l'opération, je pars à la campagne avec Marin, mes deux filles, ma mère et un couple d'amis, qui arrivent avec une petite trousse de produits pour prendre soin de moi - ça parait banal mais c’est l’attention qui m’a le plus touchée. Ils prennent le relai à fond, et j’ai la chance d’avoir une maman exceptionnelle surtout dans ce genre de moment où j’ai besoin d’elle. Je parle de ma GEU à ma famille, mes amis proches et les pros de santé chez Jeen où j’ai eu une prise en charge exceptionnelle. Et au bout de quelques mois, j'arrive à en parler davantage parce que je ne veux pas que le sujet soit tabou.
“ Contrairement à ce que je pensais, la joie d’être à nouveau enceinte ne prend pas du tout le pas sur ma tristesse liée à la Grossesse extra-utérine. “
Malgré tout, je vis très, très mal cette GEU psychologiquement. Pour moi, le seul moyen d’aller mieux est de retomber enceinte - pas logique, mais can’t help it, j’y vois mon salut. Je laisse passer le mois “réglementaire” que les médecins me donnent et, début décembre 2023, je retombe enceinte. Je ne crains pas du tout que ça se passe mal, je me dis tout de suite que ça va aller, je le sens bien. J’ai fait tout un travail avec une femme incroyable qui m’a beaucoup aidé à comprendre mes émotions, à gérer la culpabilité que je ressentais après cette GEU, à accepter que cette « rencontre manquée » allait me permettre de vivre autre chose.
En revanche, contrairement à ce que je pensais, la joie d’être à nouveau enceinte ne prend pas du tout le pas sur ma tristesse liée à la GEU, qui reste. Je culpabilise énormément, j’en veux toujours à mon corps, je me demande comment il a pu autant me faire défaut, lui qui a été si performant sur ma première grossesse. Je mets beaucoup, beaucoup de temps à accepter cet événement, à me réjouir de cette nouvelle grossesse et à me mettre dedans pour de bon.
---- Fin juillet 2024.
Je suis enceinte de 8 mois, on quitte Paris pour Barcelone, la mer, le soleil et les croquetas 😊 L’Espagne est réputée pour avoir des supers hôpitaux publics.
Mi-août, je commence à tout faire pour que Paola sorte. Je ne veux absolument pas revivre un déclenchement. Je veux vivre ce truc un peu inattendu, ne pas savoir quand ça va arriver, commencer à avoir des contractions chez moi… partir à la maternité...
48 heures avant le jour du déclenchement, je finis par accepter un décollement des membranes et, le lendemain, je commence à ressentir des contractions. Quand j’arrive à la maternité à 14h, mon col est dilaté à 4. Je suis dans une salle nature de dingue, j’ai deux sages-femmes pour moi, c’est royal ! Deux heures plus tard, Paola naît. Un accouchement hyper express... sans avoir le temps de poser une péridurale (je ne m’étais pas préparée à ça, j’aurais dû !) mais, heureusement, on oublie vite la douleur !
La naissance de Paola est mon moment de Bliss, à moi, que je n’avais pas réussi à vivre à la naissance des jumelles. Alors oui, ça a été très douloureux, très “violent” tellement ça a été rapide, mais ce bébé, j’ai pu le prendre, le câliner dès sa sortie, l'allaiter, le garder sur moi. Le reste, je savais déjà faire, grâce à ses sœurs.
“ L'abdominoplastie n'est alors plus une option, c'est la solution. “
Après cette troisième grossesse, j’ai toujours un gros diastasis, le ventre très distendu, et c’est devenu presque impossible pour moi de montrer cette partie de mon corps. Impossible que Marin entre dans la salle de bains si je suis en train de me doucher, je me cache à moitié pour m’habiller dans notre chambre, je suis même mal à l’aise devant mes filles. Il y a mon ventre, mais aussi mes seins, très abîmés par les grossesses. L’abdominoplastie et la mammoplastie (en gros, un lifting des seins) sont alors pour moi la solution.
Mais c’est une décision très difficile à prendre car elle implique de ne plus avoir d’enfant, faire une croix sur cet épisode de ma vie qui a été si marquant, et tout ça à 32 ans. C’est un vrai deuil à faire, mais on a la chance d’avoir déjà trois magnifiques enfants et on prend la décision, avec Marin, d’entamer un nouveau chapitre de notre vie de famille.
Je décide de me faire opérer à Barcelone pour pouvoir être chez moi, tranquille, directement après l’opération. Ma mère (cette femme exceptionnelle) vient à ma rescousse pour me soutenir et m’aider avec les filles. Je fais tous mes examens préopératoires (prise de sang, échographie, examen cardiaque) et je réserve la date au 1er avril 2025.
Le jour J, Marin m’accompagne, je pars au bloc pour cinq heures d’opération. Je me réveille complètement dans les choux. Honnêtement c'est très, très douloureux. J'ai des drains, c’est très désagréable. Le lendemain, je rentre à la maison avec Marin. Une semaine passe avant de revoir le chirurgien pour changer les pansements. C’est la première fois que je vois mon nouveau corps. Là, c’est une grosse, grosse épreuve, psychologiquement. C’est vraiment moche à voir. Je n’ai plus aucune sensation entre le nombril et le pubis… Mais à la fois c’est tellement prometteur !
Au bout de dix jours, ça va beaucoup mieux, je cicatrise bien et, 3 semaines après, l’abdominoplastie n'est même plus un sujet 😊
“ Les premiers jours après l’opération, chaque fois que je sors de la douche, je me regarde dans le miroir et je pleure de joie. Le résultat est tellement dingue ! L'abdominoplastie a changé ma vie. “
Les premiers jours après l’opération, chaque fois que je sors de la douche, je me regarde dans le miroir et je pleure de joie. Mes cicatrices sont encore très visibles, mais le résultat est tellement dingue ! L'abdominoplastie a changé ma vie et je n’ai aucun regret. Je suis mille fois plus à l’aise dans mon corps, j’ai l’impression de me retrouver. J’en parle beaucoup autour de moi pour sortir du tabou et décomplexer les autres femmes sur le sujet. Oui, après avoir eu un bébé, l'envie de retrouver un corps dans lequel être à l’aise est légitime. “
✌️ Les tips d’Ayana
J’ai eu l’immense chance, à Paris comme à Barcelone, d’être entourée de professionnel.le.s de santé exceptionnel.le.s, qui m’ont permis de vivre à fond cette expérience de la grossesse, de l’accouchement et de la maternité dans son ensemble. Pour moi, c’est la clé !
🤙 La pensée freestyle d’Ayana
J’ai toujours pressé mes bébés vers la sortie quand j’étais enceinte et, quand ils étaient là, j’ai toujours voulu faire vite, aller à l’étape d’après. La vérité, c’est que tout passe déjà tellement vite. Je le réalise très fort maintenant que la case “faire des enfants” est derrière moi. Donc prenez le temps, laissez-leur le temps, et profitez !
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