Chloé, grossesse et séparation - Bliss Stories

EP147 – CHLOÉ, GROSSESSE ET SÉPARATION

De la difficulté de passer de 1 à 2 enfants

Quand on rencontre la personne avec qui on a envie de faire famille, on a souvent l’impression que notre couple est invincible, que ça durera toute la vie, et que si certains vacillent à l’arrivée d’un bébé, le nôtre sera plus fort. Nos convictions et nos ambitions évoluent forcément en devenant parents, souvent pour le meilleur, mais parfois pour le pire. Et si un couple peut se trouver comblé par la naissance d’un premier enfant, le projet du petit deuxième redistribue à nouveau les cartes, la grossesse peut conduire à la séparation. 

Un couple presque parfait 

Chloé et Damien formaient un couple fusionnel, un couple qui “pue l’amour”, comme disaient leurs potes. Alors quand Chloé tombe enceinte quasiment le jour de leur mariage, c’est la cerise sur un gâteau déjà chargé de bonheur. Malgré une grossesse difficile, marquée par une hyperémèse gravidique qui ne la quittera pas pendant 9 mois, la naissance de ce premier bébé les émerveille, et ne change pas leur vie. Au contraire, Chloé se délecte de voir son mari devenir le père parfait dont elle rêvait. 

Les histoires d’amour finissent mal en général ?

Alors à quel moment un si beau tableau peut-il se noircir ? Qu’est-ce qui fait qu’un amour fou se transforme en rupture soudaine ? Dans cet épisode, Chloé nous raconte comment elle a vécu et surmonté une fausse couche, puis un deuxième enfant qui se met en route, et la séparation brutale qui suit, au bout de quatre mois de grossesse. 

Elle me disait l’autre jour que son histoire était trop banale… moi, la banalité me passionne, car elle parle à tout le monde. Et à travers le témoignage de Chloé, vous entendrez sûrement les voix de beaucoup d’autres mères qui se retrouvent seules avec un bébé à élever et un autre à porter.

FATOU, UNE MERE EN COLERE

EP146 – FATOU, UNE MÈRE EN COLÈRE

1 an après la colère

Vous vous souvenez peut-être d’elle, de sa colère, de ses yeux impuissants mais plein de rage et des mots qui se bousculaient sous son masque pour dénoncer, crier haut et fort que ce qu’elle avait subi n’était pas normal, pas juste, et qu’il fallait que tout le monde sache. La vidéo qu’elle a postée il y a un an presque jour pour jour, a ému toutes celles et ceux qui l’ont regardée.

La mort fœtale in utero (MFIU)

Elle, c’est Fatou. Fatou et son mari désiraient très fort ce quatrième enfant… Mais le cœur de leur bébé s’est arrêté de battre in utero, à presque 6 mois. Alors, face à l’épreuve d’une mort fœtale in utero (MFIU) , elle s’est tournée vers l’hôpital public et s’est laissée guider par le protocole à suivre.

Mais ce protocole de prise en charge pour la gestion de cette mort fœtale in utero s’est transformé en véritable cauchemar… Et Fatou, déjà mère de trois enfants, qui avait donc l’expérience de trois accouchements, s’est retrouvée à vivre une véritable épreuve dans l’épreuve : celle de devoir faire face à une prise en charge semée d’impairs et de dysfonctionnements.

Quand l’hôpital faillit à sa tâche

Cet épisode de Bliss Stories n’est pas là pour accabler l’hôpital ou le personnel soignant, vous savez à quel point, chez bliss, on les soutient. Je suis profondément convaincue qu’aucun.e soignant.e ne fait ce métier pour être maltraitant.e. Au contraire. Mais force est de constater, qu’il y a dans certains établissements un manque cruel de formation, de temps, de personnel et de moyens pour leur permettre de mener à bien leurs missions, et il est temps de prendre conscience que c’est un problème de société, systémique et politique. 

Le témoignage de Fatou (accrochez-vous bien) n’a qu’un but : que cela ne se reproduise plus.

Le compte Insta de Fatou : @fatou.dxb

Léa, ma grossesse en foyer

EP145 – LÉA, MA GROSSESSE EN FOYER

Histoire de la jeune fille battue 

Certaines histoires de jeunes filles ne laissent pas de place à l’insouciance et aux rires qui sont remplacés par les coups et les larmes. Des histoires parfois invisibles où ces jeunes filles doivent se construire malgré une violence familiale inouïe. 

Léa a grandi dans une famille où l’amour n’existait que pour sa sœur jumelle, unique trésor d’une mère remplie de haine. Alors Léa a appris à se taire, à subir et à encaisser les coups et les insultes. Elle a appris à être ballottée entre ses deux parents. Pourtant, malgré le manque de repères évident, elle a su très tôt qu’elle avait envie de donner l’amour qu’elle n’avait pas reçu. De le donner à un bébé. Son bébé. 

La maternité comme lueur dans la nuit

Mais comment désirer un enfant quand on n’a jamais connu le plaisir d’en être un ? Comment sortir des griffes de parents toxiques ? À quel point l’envie d’être mère peut-elle faire gravir des montagnes ?

Dans ce nouvel épisode de Bliss Stories, Léa a accepté de nous raconter l’enfer d’une enfance rouée de coups. Une enfance qui n’a pas détruit son envie viscérale de devenir mère. Puis, elle nous parle d’un avortement forcé et des structures qui l’ont accueillie quand elle s’est retrouvée à la rue. Enfin, elle nous fait part de son salut, trouvé grâce à un foyer de jeunes filles enceintes : “La Maison de Marthe et Marie”.

La Maison de Marthe et Marie : une colocation solidaire

Ce lieu d’accueil formidable est une colocation solidaire. Elle permet chaque année à une trentaine de jeunes femmes enceintes de mener à bien leur grossesse dans un environnement chaleureux et sécurisant. Elles sont encadrées par des volontaires qui les aident et les guident vers l’autonomie, pour construire leur avenir et celui de leur enfant. Léa a trouvé dans ce foyer le cocon pour son début de maternité.

Le compte Insta de Léa : @emy_des_iles2020
Le compte Insta de la Maison de Marthe et Marie : @lamaisondemarthetmarie

Chantal Birman, une vie de sage-femme

EP144 – CHANTAL BIRMAN, UNE VIE DE SAGE-FEMME

Chantal Birman, figure emblématique des sages-femmes

Son visage vous dit peut-être quelque chose, sa voix et son sourire aussi certainement, si vous l’avez déjà croisée. Parce que lorsqu’on rencontre Chantal Birman, on ne l’oublie pas. Elle est de celles qui ont fait l’histoire du féminisme, qui ont vécu les heures sombres de l’avant Simone Veil.
Quand on la regarde et qu’on l’écoute, c’est l’époque de nos mères et de nos grands-mères qui défile sous nos yeux. Une époque où les femmes devaient se cacher pour avorter et où les hôpitaux les récupéraient, souvent exsangues, et agonisant d’avoir choisi leur liberté plutôt qu’une maternité non désirée. 

Féministe un jour, Féministe toujours

Au milieu de ce chaos pré-68,  l’école de sages-femmes Baudelocque, à Paris, a vu débarquer un de ses plus fidèles soldats. Chantal Birman y est entrée avec la certitude qu’elle était au bon endroit, et que sa mission dans la vie serait de se mettre au service des femmes, de les écouter, de les soigner, de faire en sorte qu’elles aient moins mal, que leurs choix soient entendus et qu’elles puissent vivre leur maternité le plus librement possible. 

Elle s’est attelée à la tâche. D’abord lorsqu’elle intègre le Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (le MLAC). Ensuite quand elle est titularisée à la maternité des Lilas où elle restera 40 ans. Cette maternité militante et connue pour sa lutte pour les droits des femmes deviendra un terrain d’exploration et d’apprentissage sans fin pour Chantal. Et même après l’avoir quitté, elle continuera d’exercer en tant que sage-femme libérale pendant plusieurs années. 

“À la vie”, un documentaire sur sa dernière tournée

Peu de temps avant son départ à la retraite, Chantal a croisé la route d’Aude Pépin, jeune réalisatrice de talent, qui a décidé de la suivre lors de ses dernières visites à ses dernières patientes. Aude a fait un film d’une délicatesse et d’une puissance inouïes. Ce film s’appelle “À la vie”. Il sort le 20 octobre prochain au cinéma, et il faut absolument le voir. Mais avant ça, place à la merveilleuse Chantal et sa vie de sage-femme. 

Le compte Insta du film : @tandem.films & l’Insta de Aude Pépin: @aude_pepin

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