EP SPÉCIAL – ACCOUCHER CONFINÉE #3 – MAGALI

Accoucher confinée, c’est une chose, accoucher atteinte du Covid-19, c’en est une autre… Et pourtant, Magali n’a pas eu le choix que de faire face à cette double peine. Bien que de légers symptômes du coronavirus, la future maman s’est révélée porteuse du virus au moment de son accouchement. Ce jour tant attendu a alors pris une toute autre perspective, notamment lorsqu’il a fallu l’envisager en « unité Covid ». Pour Magali, c’est le scénario catastrophe : accoucher Covid positive en plein confinement, seule, sans ses proches et son mari. Mais alors, y a-t-il des risques de transmission in utéro ? Que faut-il savoir pour anticiper cette situation, si cela devait vous arriver ? Dans ce podcast exclusif, Magali revient en détail sur sa grossesse pas comme les autres !

Quand accouchement rime avec soulagement

Dans cet épisode spécial, Magali revient sur le déclenchement de son accouchement, ainsi que son séjour à la maternité qui lui a semblé interminable. Un confinement dans le confinement, enfermée avec son bébé dans une chambre qui finit par se transformer en véritable cellule. Soutenue à distance par un entourage ultra connecté, c’est le début d’une course contre la montre pour Magali qui doit à tout prix guérir du coronavirus avant d’accoucher. C’était sans compter le fait que bébé ne semble pas décidé à sortir…

Les soignants, nos héros du quotidien

C’est aussi une histoire à la gloire d’un personnel soignant d’un professionnalisme et d’une sympathie à toute épreuve. Car, même si Magali se sentait parfois punie de devoir accoucher atteinte du Covid-19 seule, et en plein confinement, on peut imaginer ce que ressentent au quotidien les infirmières, les sages-femmes, les gynécos… Bref, toutes ces armées de l’ombre œuvrent pour que les bébés naissent en sécurité et que leurs mamans vivent, malgré tout, le plus beau jour de leur vie.

Découvrez tous les épisodes du podcast >> Accoucher confinée

Les 10 tips de Magali

  • On doit se faire confiance 

La perte de l’odorat est un symptôme très significatif. Personne ne me croyait, mais j’ai bien fait de persévérer. J’ai été mieux protégée et mon bébé aussi. Bon, pas la peine de tomber dans l’hypocondrie non plus… mais il faut toujours un peu s’écouter. Quoi qu’il en soit, j’étais déjà bien avancé dans ma grossesse… C’était alors quasi inévitable : j’allais accoucher atteinte du Covid-19.

  • On note ses pensées sur un petit carnet de grossesse

Personnellement, écrire m’a permis de tenir pendant le séjour à la maternité. Il ne s’agit pas d’écrire nécessairement de la grande littérature : par exemple, j’écrivais les jours qui me restaient à tenir sans le papa, et je les barrais au fur et à mesure. C’est un réconfort incroyable.

  • On pense à l’après-accouchement

Visualiser la rencontre avec le papa, ou quand je raconterai plus tard à mon fils l’histoire de sa naissance, m’a vraiment aidée.

  • On s’entoure à distance… avec les moyens du bord !

J’avais beau vivre une grossesse confinée, mes proches m’ont énormément soutenue, en me téléphonant, en m’envoyant des petits mots et des vidéos… Des trucs que j’ai pu voir et revoir à gogo lors de mes petits coups de mous. Quoi de plus de beau que l’amour de ses proches ?

  • Pour le travail… on se met en mode “survie”

Lorsqu’on est seule pour gérer la douleur de l’accouchement, ce n’est finalement pas plus mal : personne pour nous regarder, personne à rassurer. On peut hurler librement, être “animale”, sans peur du jugement.

  • On trouve des techniques pour surmonter la douleur des contractions

Ça marche pour calmer les contractions : sous la douche, asseyez-vous sur un ballon avec le pommeau d’eau très chaude, alternativement sur le ventre et dans le bas du dos.

  • On se réconforte comme on peut

Avis aux gourmandes, emmenez à la maternité une bonne grosse réserve de chocolat. Ça aide à surmonter les petits coups de blues !

  • On prend du recul sur la situation

Une fois n’est pas coutume : parcourir les forums sur Internet m’a sauvée ! Je cherchais des récits de déclenchement de grossesse, et ce qui m’a rassurée, c’est que TOUS ont une fin, même si c’est une césarienne d’urgence… J’avais survécu à une grossesse confinée et au coronavirus, j’allais bien survivre à l’accouchement, quel qu’il soit.

  • On est bien plus forte qu’on ne le croit !

C’est important de se répéter comme un mantra qu’on est une véritable guerrière. Prenez conscience de cette force que vous ne soupçonnez pas.

  • On forme une équipe de choc avec bébé

Même s’il est encore dans le ventre, parler à son bébé est très important. J’ai eu le sentiment qu’on formait une équipe avant même sa naissance. On se rend finalement compte que ce n’est pas si terrible d’accoucher confinée. Je n’étais pas seule.

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